Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
7
Bienvenue dans la quatrième saison des aventures de Deeop Space Nine, avant poste Cardassien abandonné et lointain, situé à la frontière de l'univers connu...
Sujet, et hors sujet ?
Avec cette quatrième saison, Deep Space Nine (DS9) continue son long voyage immobile (oui, c’est une station spatiale, pour ceux qui ne le savent pas encore), à proximité du trou de vers, gouffre béant ouvert sur le cadran Gamma de la galaxie. Souvenez-vous : dans les critiques des saisons un et deux de la série nous avions mis en avant cet aspect de la série : « Dans DS9 (…), on serait tenté de dire que tout tourne autour de la station qui, elle-même, tourne autour de Bajor (…). A chaque épisode, se créent des répercussions qui restent ». Pourtant, et au risque de devoir jouer sur les mots, même si le voyage est immobile, il n’en reste pas moins persévérant. La série est fondée sur quelques principes simples qui sont bien évidemment appliqués ici. Parmi ces fondements, on trouve le fait de proposer essentiellement deux types d’épisodes. D’une part, ceux qui participent au dénouement des problèmes politiques complexes avec le Dominion, les Cardassiens, les Bajorans et désormais les Klingons. (On peut noter, au passage, qu’une autre caractéristique de la série est que ces problèmes ne peuvent qu’être de plus en plus compliqués). D’autre part, ceux qui nous permettent de mieux connaître les différents habitants de la station : ce sont en général des épisodes indépendants de la trame principale plus politique de la série.
The DS9 touch…
Pourtant, en regardant la série et plus particulièrement cette saison 4, on s’aperçoit que ces deux types d’épisodes, même s’il est possible de les distinguer facilement, sont parfaitement liés et intégrés à une trame plus globale. C’est la touche DS9 (The DS9 touch). Chaque saison est à envisager comme la partie d’un ensemble plus grand. La saison 4 se nourrit donc aussi bien de la saison précédente que de la richesse du monde imaginé initialement par Gene Rodenbury et développée, encore, ici…
Sur les chapeaux de roues…
La saison commence avec un double épisode grandiose : « La tradition du guerrier ». C’est ici la première bataille Starfleet-Klingons depuis des années. Les auteurs (et les producteurs) en profitent pour compliquer encore un peu la situation déjà difficile de la station avec un nouvel élément menaçant : l’empire Klingon. C’est aussi, pour eux, l’occasion de piquer l’intérêt des fans de l’univers de Star trek en introduisant dans la série l’une des races les plus vielles et les mieux développées de la sphère trekkienne. Enfin, pourquoi ne pas aussi attirer les fans de Star Trek The Next Generation en intégrant à DS9 l’un de ses personnages récurrents : le lieutenant commandant Worf.
Des épisodes indépendants ?
Après ce double épisode, dans lequel toute la puissance de feu du système défensif de la station peut enfin s’exprimer, on retrouve plusieurs de ces épisodes alternatifs à l’histoire principale et dont nous parlions plus haut. Malgré tout, ces épisodes nous distillent tout de même quelques compléments d’informations concernant l’histoire globale de la série. Ils nous permettent, dans l’épisode « indiscrétion », de connaître un peu mieux la situation politique et sociale des Cardassiens. On découvre aussi, dans « L’épée de Kahless », l’existence de troubles au sein même de l’empire Klingon. Enfin, on notera aussi l’épisode « Le serment d’hypocrate » qui nous permet d’en savoir un peu plus sur les Jem’Hadar et sur le Dominion.
Revisiter ses classiques…
D’autres épisodes secondaires, particulièrement divertissants, ont aussi retenu notre attention. Dans « Les petits hommes verts », on retrouve un type d’épisodes classique des séries Trekkiennes, à savoir un voyage dans le temps. Ce qui est original, ici, c’est que ce sont nos Ferengis préférés : Quark, Nog et Rom qui se retrouvent, tenez-vous bien… à Roswell ! De la même manière, « Notre homme Bashir » nous propose un épisode « holographique » comme certains de la série The Next Generation. Suite à une panne de téléporteur, le programme holographique personnel de Julian Bashir s’avère providentiel quand l’ordinateur a besoin de stocker les officiers supérieurs. Sisko, Worf et Dax se retrouvent ainsi acteurs dans une aventure d’espionnage des années 60.
La menace…
A partir du milieu de cette saison, on recommence à voir quelques épisodes plus directement concentrés sur les problèmes politiques qui fondent la base de la série. Les deux épisodes couplés « L'enfer sur Terre » et « Paradis perdu » nous mettent face à une menace directe du Dominion. En effet, une explosion lors d’une conférence diplomatique conduit Sisko au bureau du président de la fédération. Chargé de la sécurité de Starfleet sur Terre, Sisko est choqué d’apprendre que le Dominion semble avoir infiltré Starfleet command. Vers la fin de la saison, « Combat pour la mort » est un épisode qui met côte à côte les hommes de DS9 et des Jem’Hadar. Tandis qu’ils poursuivent un détachement de Jem’Hadar rebelles, Sisko et son équipage s’unissent à contre cœur à d’autres Jem’Hadar qui sont aussi à la poursuite des renégats. La fin de la saison est elle aussi fortement marquée par les histoires avec le Dominion : dans « Flux brisé » Odo est emmené par les siens à bord du Défiant… Sur la planète des Fondateurs, le Grand Flux juge Odo pour ses crimes passés ?
Un dernier mot…
C’est un superbe coffret… Les fans de la série peuvent sauter dessus...
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
L’avis est le même que pour les saisons précédentes. L’image possède toujours une définition douce… Nous vous invitions bien entendu à consulter les autres critiques de DS9 présentes sur le site pour avoir de plus amples renseignements concernant la qualité de l’image. Sachez que l’ensemble s’avère être plutôt satisfaisant pour ce type de programme.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
5.1
Toujours pas de piste dolby digital 5.1 en VF. Il faut se rendre à l’évidence, Paramount ne va probablement pas nous en proposer pour cette collection… Dommage ! Pour le reste, l’avis est aussi le même que pour les saison précédentes : la version française stéréo manque de dynamiques. La série sera regardée en version originale : largement supérieure en termes de qualité…
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
145 min
Boitier
Coffret
Interactivité
On est désormais en terrain connu. Les menus et le packaging sont presque identiques à ceux des éditions des saisons précédentes. Il n’y a que ce liseré transparent, qui nous permet d’entre apercevoir l’intérieur du coffret, qui change de couleur en devenant cette fois violet. Le coffret est toujours accompagné d’un très beau livret bien illustré. En prime, le quatrième des sept modules offert de la station spatiale virtuelle : une interface d’inspiration cardassienne vous permet d’accéder à quelques informations comme le résumé des épisodes, des descriptions des personnages…
Créer un nouveau territoire (18’14’’)
Dans ce bonus, sont abordés plusieurs thèmes relatifs à cette quatrième saison. C’est sans doutes l’un des bonus les plus intéressant de l’édition. On nous y présente, dans un premier temps, comment l’intégration du personnage du Commandant Worf au casting a pu redonner à la série un peu plus de vigueur. Les auteurs nous expliquent l’énorme potentiel qui leurs fut offert du fait de l’apparition du problème Klingon ainsi que le grand plaisir qu’ils prirent à développer les épisodes de cette saison. C’est sans doutes ce plaisir, que l’on ressent au cours de ce reportage, qui permet d’expliquer le succès de cette saison. On y apprends donc que l’épisode « Les petits hommes verts » est en fait un hommage des auteurs au cinéma des années cinquante, que l’épisode « Le visiteur » fait partit du Top 35 des épisodes les plus appréciés des spectateurs de Star Trek…
Les extra terrestres de Mickael Westmore (11’01’’)
Ce reportage n’est pas, contrairement à ce qu’il semble, une simple présentation des ficelles utilisées par Mickael Westmore pour créer ses Aliens. Si ce dernier nous présente certes quelques unes de ses astuces pour faire des extraterrestres gentils ou méchants, il nous propose aussi d’avoir un regard plus global sur l’univers de Star Trek. Dans quelle série a-t-on vu pour la première fois telle ou telle race ? Qui est l’acteur qui se cache sous cette couche de Latex ? A quels autres projets Trekkiens a-t-il aussi participé presque anonymement ? Autant de questions qui trouvent ici leurs réponses…
Dossier du personnel : Le lieutenant Worf (14’10’’)
Ce bonus est composé d’un assemblage d’extraits d’interviews de Mickael Dorn, enregistrées à plusieurs époques de sa carrière. On y aborde ses participations aux films Star Trek : Premier Contact et Star Trek: Insurrection alors qu’il tournait au même moment pour DS9. Il faut remarquer que ce reportage contient de nombreux extraits des prochaines saisons de la série. Il est donc à éviter si vous ne souhaitez pas découvrir certains développements prochains…
Chroniques de Deep Space Nine (42’50’’)
Les acteurs de la série nous proposent quelques anecdotes en guise de présentation de certains épisodes de la série. Chacun de ces petits reportages ne dure qu’une minute environ (1’16’’). On nous propose soit des anecdotes de tournage, soit quelques remarques concernant la place de l’épisode dans la série. Dommage que ces bonus n’aient pas été intégrés plus tôt dans les éditions. L’intérêt de les découvrir maintenant, hors contexte, est assez limité… Mais, mieux vaut tard que jamais ?
Croquis de Deep Space Nine par John Eaves (10’02’’)
John Eaves a rejoint l’équipe de conception graphique à l’occasion de cette saison 4. Il nous propose quelques explications concernant les décors qu’il a imaginé puis dessiné.
Album de Jim Martin (7’36’’)
C’est ici, aussi, l’occasion de rencontrer l’une de ces personnes qui sont à l’origine des images qui marquent notre imaginaire. Jim Martin est l’un des dessinateurs qui participa à la conception graphique de la série.
Le futur dessiné par Bob Blackman (6’40’’)
La conception des costumes fut en partie sous la responsabilité de Bob Blackman. Il nous propose quelques spécificités des races Ferengis et des métamorphes qui entrent en compte lors de la création des costumes…
Bonus cachés (35’00’’)
Comme pour les éditions précédentes, certains bonus ont été « cachés »...
Bonus

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Bonus Cachés

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