Il était une fois en Amérique

Titre Original
Once upon a time in America
Genre
Pays
USA/ITALIE (1984)
Date de sortie
mardi 2 septembre 2003
Durée
221 Min
Réalisateur
Producteurs
Arnon Milchan
Scénaristes
Sergio Leone - Leonardo Benvenutti - Piero De Bernardi - Enrico Medioli - Franco Arcalli - Franco Ferrini
Compositeur
Ennio Morricone - Leonardo Benvenuti - Piero De Bernardi - Enrico Medioli - Franco Arcalli - Franco Ferrini
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
D'après "The hoods" de Harry Grey.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Néérlandais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Christophe Bonnet
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
221 min
Nb Dvd
2


L'histoire :
Nathan Aaronson (Robert de Niro), dit "Noodles", vieil homme solitaire, revient à New York et se souvient de ... sa jeunesse délinquante dans le ghetto juif dans les années 20, avec Max (James Woods), son ami de toujours, leur ascension sans gloire dans la pègre, le trafic d'alcool, les fumeries d'opium ... Mais il se souvient aussi de son amour d'enfance, Deborah (Elizabeth McGovern), de la violence, des meurtres sauvages et de sa trahison ...

La Critique :
Avec des films comme "Le bon, la brute et le truand" (1966), "Il était une fois dans l'ouest" (1969) ou encore "Il était une fois...la révolution" (1972) le réalisateur italien, Sergio Leone, a laissé une empreinte indélébile dans les esprits de nombreux cinéphiles. "Il était une fois en Amérique" (1984) a permis au réalisateur d'entrer dans l'histoire pour toujours.
Pour arriver à ce résultat, un travail d'écriture d'une quinzaine d'années a été nécessaire si bien qu'au moment de tourner le film, Sergio Leone avait déjà tout imaginé, tout visualisé, jusqu'au moindre détail. Inutile de dire que la première qualité, et non la seule, de ce film réside en sa richesse et la relative complexité  du scénario et du script. On est loin, ici, des histoires simplistes et schématiques que l'on retrouve, malheureusement trop souvent, dans les productions actuelles. En suivant la vie tumultueuse de ces enfants qui deviendront adolescents puis hommes, avec la délinquance pour unique moyen d'exister, Sergio Leone a évité le piège de ne faire qu'un film de gangsters à la succession de scènes d'action, de violence et de sexe. Au-delà de l'univers aux teintes sépia de l'Amérique des années 20, le réalisateur a exploré la nature humaine avec ses aspects nobles (l'honneur, l'amitié, l'amour) et ses côtés infâmes (la trahison, le viol ...). C'est cette vision exempte de toute complaisance qui confère au film une crédibilité et une "teneur en émotions", qui lui donne une incroyable force.
L'équipe d'acteurs est à la hauteur de l'histoire, avec un Robert de Niro dans sa meilleure interprétation et une équipe à son image. Le réalisateur avait pour habitude de laisser une marge de manoeuvre à ses acteurs, il y a fort à parier qu'ils l'ont utilisée dans cette oeuvre. Enfin, la réalisation fait preuve d'une parfaite maîtrise : aucun plan, travelling, zooming, ou aucun geste des acteurs n'a été laissé au hasard, tout s'imbrique parfaitement dans l'histoire pour la servir et la sublimer. A cela s'ajoute la superbe bande originale d'Ennio Morricone dont le célèbre thème principal reste en mémoire après le générique de fin : du grand art.
En conclusion :
L'idée d'un coffret Collector était enthousiasmante de par la qualité de ce film, mais quelques fausses notes viennent ternir l'impression d'ensemble. Tout d'abord l'incroyable coupure entre les deux DVD, au beau milieu d'une scène d'action et de suspense, sans oublier l'entracte, 40 minutes plus tard. On ne peut nier un traitement technique de bonne qualité mais l'interactivité souffre d'un commentaire en VO non sous-titré et d'un contenu qui aurait pu être plus conséquent.
Donc, du bon et du moins bon, dommage car il y avait matière à proposer une édition digne de figurer en première place sur vos étagères.   
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le transfert est convaincant et l'image restituée reste fidèle à la touche que Sergio Leone avait voulu lui donner. On peut signaler un contraste très poussé, des couleurs chaudes, de nombreux passages aux dominantes sépia et un rendu des grains de peau superbe. Au chapitre des regrets : quelques défauts de pellicule et, plus rarement, une mise au point défaillante. Le traitement technique de ce coffret ne diminue en rien les sensations qui passent par l'image, s'il y avait un film qui n'aurait pas supporté l'approximation dans ce domaine, c'est bien celui-ci !  

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Pas de surenchère en ce qui concerne les formats audio, ou plutôt le format audio, puisque seul le Dolby Digital 5.1 répond à l'appel. Le multicanal propose ici un centrage des voies efficace, un mixage très orienté sur les enceintes frontales et une utilisation des surround assez discrète, tout comme le canal LFE. Mais, finalement, la restitution audio s'en sort assez bien dans cette configuration malgré l'absence d'autres choix qui ne permet pas de comparer. La musique tient un rôle prépondérant dans cette oeuvre comme lors du passage de la maternité au lyrisme enthousiasmant. Les détails sont peu perceptibles et certains moments revêtent une petite touche d'agressivité. En ce qui concerne le choix de la version, la nouvelle VF offre une meilleure mise en avant des voies alors que la VO se distingue par sa plus grande authenticité : pas vraiment de vainqueur !   

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
233 min
Boitier
Digipack


Deux DVD dont les menus présentent le même dessin, à la fois rétro et graphique sur des tons sépias. Bruitages et animations augmentent leur attrait, seule leur lisibilité pose parfois problème.
Disque 1 :
- Démarrer le film
- Accès direct à une scène : chapitrage à la présentation brouillon (petites vignettes, inscriptions dans tous les sens ...)
- Bonus : possibilité de sélectionner ici le commentaire audio de Richard Schickel, malheureusement en VO non sous-titrée, connaissances en anglais obligatoires sous peine de trouver le temps long.
- Langues : choix des versions et des sous-titres au travers d'une page peu lisible. Curieusement positionnée dans cette section, une rubrique intitulée "suite" conduit à une page écran de crédits.
Disque 2
- Démarrer le film
- Accès direct à une scène
- Bonus
1) Commentaires audio de Richard Schickel, journaliste, auteur et critique de film. L'absence de sous-titrages est un défaut vraiment rédhibitoire pour un film aussi long. Les propos tenus sont assez judicieux même si,par moments, on se lasse de leur orientation un peu trop académique.
2) Documentaire "Il était une fois Sergio Leone" (19min30 - DD 2.0 - VO S/Titrée Fr) : un véritable hommage que rendent de nombreuses personnalités du cinéma à ce grand réalisateur. La conception, la réalisation et la sortie du film sont les axes majeurs de ce documentaire avec, en trame de fond, la personnalité et l'aura de ce grand réalisateur. A la fois riche en informations, un brin nostalgiques et surtout très sincères, les interventions confèrent à "Il était une fois Sergio Leone" un intérêt à la hauteur de l'homme et de son chef d'oeuvre. A ne pas manquer !
3) Galerie de photos : un diaporama muet sur fond d'album photos. Une impressionnante quantité d'images, d'un intérêt inégal mais l'ensemble reste intéressant.
4) Bande-annonce originale : (2min33 - DD 2.0 - VO non Sous-titrée)

L'interactivité brille davantage par sa qualité et son homogénéïté que par sa richesse. "L'exercice" périlleux du commentaire audio se révèle ici, sur une aussi grande durée, pas vraiment judicieux. Enfin, il ne faut pas oublier que nous parlons d'une édition Collector, et force est de constater que le contrat n'est que partiellement rempli, dommage.  
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage