Baseketball

Synopsis

Joe Cooper (Trey Parker) dit "Coop" et Doug Remer (Matt Stone) sont sans emploi, totalement désœuvrés et sans avenir ils vivent sans se soucier du lendemain. C’est en lançant un simple défi qu’ils inventent un nouveau sport. Le Baseketball devient grâce au milliardaire Ted Denslow (Ernest Borgnine) un sport professionnel et donc nos deux héros deviennent des stars du Baseketball. A la suite d’une finale perdue Ted Denslow décède et lègue son équipe à "Coop" qu’il pourra garder à condition qu’il remporte la prochaine coupe Denslow.

 

Critique subjective : Un genre est né le "Dude Movie"

Plutôt qu’une réelle naissance il s’agit d’une confirmation. Il existe les "Buddy Movie" films dans lesquels des personnalités opposées deviennent amis pour la vie tandis que les "Dude Movie" c’est un peu l’inverse, deux personnalités totalement identiques sont amis et de leurs délires découle des situations complètements dingues. Citons par exemple comme précurseur "Wayne’s World", "California Man" ou encore plus récemment "Eh mec elle est où ma caisse" vous avez ainsi une idée du ton de Baseketball. Ce genre de film est le plus propice aux soirées entre amis réussis, de part le nombre de gags à la minutes ainsi que le degré de réflexion et le niveau intellectuel de l’humour situé bien souvent en dessous de la ceinture.

 

Des valeurs sûres :

Un des Z de ZAZ, c’est David Zucker qui signe le film pionner dans les comédies loufoques il nous offre ici un film dingue. Le casting n’est pas en reste pour le charme  pas moins que Yasmine Bleeth et Jenny Mc Carthy n’hésitent pas à changer de registre pour le plaisir des yeux. Pour la comédie Trey Parker et Matt Stone les créateurs et scénaristes de South Park sont de la partie et ne recule devant aucune pitreries ni aucun gags graveleux. L’apparition de Ernest Borgnine en invité vedette dont la courte prestation est amusante. Beaucoup de sportifs américains sont également présent dans le film même si on ne reconnaîtra que Kareem Abdul Jabbar il ne faut pas oublier que le film s’adresse d’abord au public Américain. C’est donc un casting de choc que l’on nous propose de voir et les contre emploi de certains sont un pure moment de bonheur.

 

Du bon et du mauvais goût

Comme dans tous les films des ZAZ, il y a des gags de bon et de mauvais goût. Basekateball est donc truffés de gags de ces deux genre. David Zucker est là pour le loufoque et les créateurs de Southpark sont là pour le graveleux et les gags plus ou moins douteux et le non politiquement correct. La scène de l’hôpital est totalement désopilante et n’est pas sans rappeler celle de l’hôpital dans "Y a t il un flic pour sauver la reine". Pour le graveleux, la scène du vestiaire entre Trey Parker, Matt Stone et Yasmine Bleeth et les dimensions des engins est dantesque. Bref de l’humour ras de la ceinture qui ne donne pas de mal de têtes et surtout qui fait mouche à chaque coup. L’avantage de ce type de film et que l’on découvre à chaque visionnage des gags cachés en arrière plan.

 

Le mot de la fin

Au sujet du film

Issue d’une longue lignée de film, Basekateball, est l’archétype même du film qui permet de passer une excellente soirée entre amis. Il a même tout pour devenir un film culte pour une bande d’amis. A voir et à revoir.

 

Qualité du DVD

 Image et son correct pour la partie technique, côté bonus un documentaire intéressante et un clip pour les amoureux des reprises.

Présentée au format 1.85 :1, l’image est très bonne, aucun défaut de compression à l’image. Les arrières plans sont nets et précis. La colorimétrie est très bonne également, les couleurs sont chaude et l’image est très agréable.

Côté son les pistes disponibles sont de bonne facture. La version originale 5.1 est très bonne, la voie centrale suffisamment dynamique diffuse les dialogues de la meilleure façon qui soit. Les voies principale rendent parfaitement l’ambiance du film et les voies arrière permettent de profiter de l’ambiance des stades de Basekateball.

 

Le passage à la version Française est le même que sur de nombreux films, on perd un tout petit peu en dynamisme et la qualité des bruitages mais ce n’est pas gênant car on garde une très bonne qualité d’ensemble sur cette piste.

 

Les autres pistes disponibles sont plus anecdotiques de par la faible audience à qui elle sont destinées.

Des menus animés et sonorisé rappelant l’ambiance du film permettent une navigation agréable.

 

Bonus

Vue sur plateau

Ce petit making of n’a d’intérêt que de présenter l’ambiance du film ainsi que les impressions des acteurs, il se laisse toutefois regarder sans problème.

 

Clip vidéo

Les Real Big Fish interprètent pour le film une reprise très réussie du tube de AhA "take on me". Les amoureux des reprises trouveront celle ci très bonne.

 

Bêtisier

Des scènes ratés totalement inintéressante.

 

Bande annonce.

Pourquoi diable mettre une bande annonce, la peur de paraître vide ?  Et bien l’honneur n’est pas sauf cette fois ci.

 

En conclusion les bonus ne sont pas indispensable la plus part du temps et ici c’est également le cas, mais certains trouveront le documentaire et le clip vidéos à leur goût.