Jacques Deray : Un Homme est Mort / Rififi à Tokyo

Genre
Pays
France (1962)
Date de sortie
mardi 21 octobre 2003
Durée
205 Min
Réalisateur
Producteurs
Jacques Bar
Scénaristes
Jean-Claude Carrière / José Giovanni
Compositeur
Michel Legrand / Georges Delerue
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Ce coffret regroupe deux film qui ont des caractéristiques techniques légèrement différentes. Vous trouverez ci-dessous des détails sur ces caractéristiques.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
205 min
Nb Dvd
2


Jacques Deray

 

Jacques Deray est né le 19 Février 1929 à Lyon dans la famille d’un industriel. Dés sa jeunesse il montre un intérêt pour les activités artistiques, et s'inscrit au Cours Simon. Il souhaite devenir comédien. Mais l’opportunité lui est offerte de devenir assistant dans le cinéma.

 

Deray apprend son futur métier de réalisateur aux côtés de Jean Boyer (Le trou normand), de Gilles Grangier, de Luis Buñuel(Cela s'appelle l'aurore) ou encore de Jules Dassin. Après ces années d'apprentissage, Deray signe Le Gigolo, un premier long métrage policier.

 

Ce premier film est très apprécié par la critique, qui en fait d'emblée le successeur de Jean-Pierre Melville, alors le maître incontesté du film policier français. C’est peu après ce film, en 1963, qu’il réalise « Rififi à Tokyo ». Mais le véritable succès public viendra avec « La piscine »,  en 1968. Deray y démontre ses qualités de directeur d'acteurs dans un film qui réunit Maurice Ronet, Romy Schneider, la toute jeune Jane Birkin, et Alain Delon.

 

Deray tournera souvent avec Alain Delon par la suite : les deux hommes se retrouveront à huit reprises. De leur collaboration naissent quelques classiques du film policier, comme Borsalino (1970), Borsalino&co (1974), Flic story (1975), Trois hommes à abattre (1980) ou encore L' Ours en peluche (1994), la dernière réalisation de Deray pour le cinéma.

 

Fidèle à un cinéma de genre qui lui vaut les faveurs du public, le cinéaste décline le policier sous différentes formules, l'action musclée (Le Marginal, avec Jean-Paul Belmondo), l'intrigue ( On ne meurt que deux fois, avec Michel Serrault et Charlotte Rampling), l'espionnage (Netchaïev est de retour, avec Yves Montand), le thriller (Un papillon sur l'epaule, avec Lino Ventura) tout en dirigeant les plus grands comédiens de leur génération.

 

Privilégiant les atmosphères troubles (Les Bois Noirs), fin connaisseur de la littérature policière, adaptant notamment Robin Cook, Jean-Patrick Manchette et Georges Simenon, Jacques Deray s'impose comme l'une des personnalités incontournable du cinéma français.

 

Jaccques deray s’est éteint le 10 août 2003 et ce coffret est une sorte d’hommage aux premières années de sa carrière de réalisateur. L’éditeur, GCTHV, nous propose deux films du réalisateur, réalisés à dix ans d’intervalle :

 

Un homme est mort (1972) – Note subjective : 3/5

 

L’histoire

 

Lucien Bellon (Jean-Louis Trintignant ) arrive à Los Angeles pour y exécuter un milliardaire. Son forfait se passe facilement, mais au moment de rejoindre son hôtel il se rend compte que sa réservation a été annulée, que ces affaires ont disparu et qu'un tueur, Lenny (Roy Scheider), cherche à l'éliminer.

 

Lucien doit se rendre à l'évidence : quelqu'un a décidé de le supprimer. Il s'engage alors dans une course poursuite pour échapper à ses tueurs, découvrir ce qui se cache derrière cette affaire et se procurer les papiers pour pouvoir rentrer en France.

 

Critique subjective

 

Les deux films de ce coffret partent sur une idée commune : des truands français opèrent à l’étranger, en « territoire ennemi ». On retrouve donc de nombreux points communs entre les deux films.

 

Ce qui choque le plus, par rapport aux films actuels, c'est la quantité de silences sur la bande sonore. La première tendance est donc de pousser le son à fond, ce qui va faire mal lorsque la musique démarre ! Jacques Deray aime les silences, les non-dits, les émotions qui s’expriment avec le regard.

 

Dans « Un homme est mort » il fait jouer l’excellent Jean-Louis Trintignant, qui campe très bien ce rôle d’homme dépassé par les évènements. Mais ces longs silences sont tout de même pesants et la fin du film est un peu trop « théâtrale ».

 

Ce film reste donc un « polar » assez moyen qui satisfera surtout les fans de Jean-Louis Trintignant ou de Jacques Deray.

 

Rififi à Tokyo (1962) – Note subjective : 1/5 (2/5 si vous comprenez le japonais)

 

L’histoire

 

Un groupe de gangsters, dirigée par Van Hekken (Charles Vanel), décide de braquer une grande banque japonaise, dans le coffre de laquelle se trouve un énorme diamant. Malheureusement les préparatifs de l'équipe attirent l'attention de la mafia locale qui ne veut pas que l'on vienne chasser sur ses terres.

 

Pour compliquer le tout, l'ingénieur qui doit s'occuper du système de sécurité, arrive de France accompagné de son épouse, la belle et frivole Françoise Merigne (Barbara Lass), qui va fortement attirer l'attention de leur garde du corps Carl Mensen (Karl-Heinz Böhm).

 

Critique subjective

 

Dans ce film, Jacques Deray a voulu faire authentique. Il a donc décidé de laisser les Japonais s’exprimer dans leur langue natale. Comme le film se déroule au Japon, une grande partie du film se déroule avec des acteurs qui s’expriment en japonais, SANS SOUS-TITRES !!

 

Au début du film on peut trouver ça intéressant, mais quand on ne comprend pas le japonais, cela devient vite extrêmement pénible de ne rien comprendre aux dialogues. Si au moins le restant du film était passionnant… mais ce n’est pas le cas. Il y a beaucoup de longueurs et le jeu des acteurs, sauf celui de Charles Vanel, n’est pas convainquant.

 

Il y a pourtant quelques bonnes idées dans le film, comme cette histoire d’amour qui vient perturber le plan des gangsters, ou cette course contre la montre pour ne pas éveiller l’attention des mafias japonaises. Mais pourquoi ne pas avoir mis de sous-titres sur les dialogues du film, qui sont en japonais !

 Voilà donc un film qui ne laissera pas de bons souvenirs et dont la présence ici diminue beaucoup l’intérêt général de ce coffret, sauf si vous parlez couramment le japonais !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


Un homme est mort – image : 4/5

 

Ce film est en couleur et en format 4/3 (1.33). L’image est étonnement propre, sans aucun défaut et dispose d’une bonne définition sans aucun fourmillement dans les arrières plans. La restauration a vraiment été très bien réalisée, même si les couleurs ne sont pas très vives.

 

Rififi à Tokyo – image : 2/5

 Ce film en noir et blanc, format 16/9 (1.66), n’a pas bénéficié du même soin que « un homme est mort ». Sur de nombreuses scènes extérieures on a l’impression qu’un voile blanchâtre a délavé l’image. Sur les scènes sombres, de très nombreux défauts sont visibles : tâches, traits, différences de contrastes sur la même image…

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0


Un homme est mortSon : 4/5

 

La piste sonore Dolby Digtal 2.0 Mono Française de ce film est très typée « seventies ». Dés le début, et tout au long du film, l’action est ponctuée d’une musique disco assez sympathique. Les rares dialogues du films sont clairs et intelligibles et il n’y a pas d’effet de souffle.

 

Rififi à TokyoSon : 2/5

 

Egalement en Dolby Digtal 2.0 Mono Française, cette piste sonore est de moins bonne qualité que la précédente. Il y a un léger effet de souffle tout au long du film, particulièrement remarquable avec les nombreuses scènes totalement silencieuses qui ponctuent le film.

 Comme précisé plus haut, l’essentiel des dialogues du film sont en japonais sans aucun sous-titrage possible.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


Chacun des DVD offre des suppléments liés au film :

 

Un homme est mort

 

Filmographie

 

Des fiches nous donnent la filmographie de Jean-Louis Trintignant, Jacques deray, Roy Scheider, Angie Dickinson, Ann Margret.

 

Film Annonce

 

C’est la bande annonce cinéma du film en 1972.

 

Interview Jean-Claude Carrière (scénariste) – 5 minutes

 

Le scénariste du film explique comment l’équipe, qui était venu pour réaliser un autre film, a changé de scénario pour réaliser un film policier. Il parle aussi du choix des comédiens, des lieux de tournages…

 

Interview de Jacques Bar (producteur) – 9 minutes

 

Le producteur donne un aperçu un peu différent du tournage du film, en parlant plutôt de son expérience personnelle. Il nous détaille beaucoup plus le casting et les techniques utilisés pour le tournage du film.

 

Rififi à Tokyo

 

Filmographie

 

Des fiches nous donnent la filmographie Jacques deray et de Charles Vanel.

 

Film Annonce

 

C’est la bande annonce cinéma du film en 1962.

 

Interview de Jacques Bar (producteur) – 8 minutes

 

Le producteur raconte la création de sa maison de production « Cité Film », puis la genèse du film « Rififi à Tokyo ».
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
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