La belle et la bête

Synopsys



Un petit village dans la campagne française à la fin du XVIIIeme siècle. Belle est une aimable jeune fille qui passe ses journées plongées dans la lecture à rêver d’une vie moins provinciale et moins prosaïque. Elle repousse obstinément les avances de Gaston, un bellâtre musclé et vaniteux dont raffolent les demoiselles de la région. Un seul homme compte pour Belle : son père, un inventeur farfelu et impécunieux dont elle tolère avec indulgence les gaffes innombrables….

Mais un jour survient la gaffe de trop….

Le vieil excentrique s’étant perdu dans la foret, doit se réfugier dans un château pour échapper à une meute de loup. Irrité par son intrusion, le maître des lieux, une Bête gigantesque et terrifiante, le jette dans un cachot. Pour sauver son père, Belle accepte de prendre sa place. Mais, elle était loin de se douter que les étranges serviteurs du château vont tout faire pour faire naître entre ces deux êtres si différents, une merveilleuse romance. Sous ces airs de monstres, ce cacherait-il un beau Prince Charmant ?


Critique subjective

Le sujet de La belle et la bête remonte à la mythologie grecque et a connu depuis diverses fortunes. En 1550, l’italien Giovanni Straparalo rédigea le conte sous la forme ou nous le connaissons aujourd’hui. Au XVIIIeme ce fut Madame le Prince de Beaumont et Gabrielle de Villeneuve qui rédigèrent à leur tour leur version de l’histoire. En 1946, Jean Cocteau réalise un film halluciné et esthétique qui brode sur ce thème de la beauté intérieure et du jeu sur les apparences.

 

Par la suite il y eu d’autres films, d’autres copies qui n’égalèrent jamais l’original, ainsi qu’une série Tv dont l’action était transposée dans les égouts de New-York aujourd’hui. Bref, l’histoire qui nous est raconté dans ce Dvd fait partie de ce que l’on peut appeler le Fond Culturel Commun, c'est-à-dire une histoire que tout le monde connaît sans forcément l’avoir lu et qui fait parte de notre patrimoine culturel.

 

 

Et le film en lui-même : Avec une image entièrement retravaillée et de nouvelles scènes, c’est un chef-d’œuvre qui accède enfin à sa véritable dimension. Voilà le mot est lâché, chef-d’œuvre. Thomas Schumacher, Président de Walt Disney Feature Animation et du Buena Vista Theatrical Group, souligne : « La popularité de LA BELLE ET LA BÊTE est toujours aussi grande, dix ans après sa sortie. Cela tient au cœur même du film, au lien qui se noue entre la Belle et la Bête, et aussi à la façon dont la musique parle aux gens. Le film exprime le pouvoir de l’amour, capable de transformer les êtres. L’amour est une force qui guérit, et chacun de ceux qui ont vu le film est profondément touché par ce thème. Quelle que soit l’époque, quelle que soit la langue que vous parlez, ce message est universel, c’est un hymne à la vie et à ce que l’être humain a de meilleur. »
Que dire de plus. C’est le genre de film qui se regardent sans soucis et qui vous redonne le sourire après la projection. C’est aussi un des rares Disney à garder encore un aspect magique comme seul peuvent en avoir les contes de fées. Ces thèmes sont chers à Disney de même que l’interrogation constante sur la notion de monstruosité. Car la Bête est une vrai bête : violente, caractérielle, rugissante et cassant son mobilier et les miroirs. La Belle étan à contrario une vraie Belle à l’antithèse absolue de la Bête. La monstruosité est représenté alors sous deux formes : physique avec la Bête et psychologique avec le Chasseur.


Un Dernier MotCette notion est au cœur même d’un autre dessin anime de Disney que l’on peut qualifier de chef d’œuvre qui est Le bossu de notre dame. Un des personnage de ce dessin animé s’interroge d’ailleurs de la sorte : « L’homme est il un monstre ou le monstre un homme ? » en s’interrogeant sur la personnalité de Quasimodo. Interrogation ultime que l’on pourrait reporter à l’humanité entière.

A partir des éléments originaux, LA BELLE ET LA BÊTE a été méticuleusement reformaté image après image afin de prendre toute son ampleur. les meilleurs artistes et techniciens de Disney ont consacré tous leurs efforts à supprimer les imperfections, à ajouter des détails et des effets, et à créer de nouvelles images. Et même si l’image date un peu (de nos jours on utilise massivement une imagerie 3 d dans les Dessins animés) , elle est très belle , on ne peut que saluer le travail d’amélioration.

Superbement spatialisée, la bande son est parfaitement découpée sur les voies frontales, les surrounds étant constamment sollicité pas la musique et les effets en mouvement.

 

Nous pourrons y découvrir une séquence musicale inédite de six minutes au rythme de " Human Again ", une chanson signée du duo oscarisé, Howard Ashman et Alan Menken. La bande son a été remixée afin d’utiliser toute l’ampleur de la dynamique acoustique offerte par la configuration du format home-cinema.

L'interactivité monstrueuse de ce titre justifie presque l'achat. Un vrai collector avec de vrais bonus.

DVD 1 :

 

Une intro avec une voix off qui nous accueille et nous fait pénétrer dans un livre de conte de fées, jolie présentation avant le menu. Ce thème sera décliné dans toutes les transitions de menu à menu….

• Le film nous est proposé en 3 versions différentes :


Version 1 : Le film original tel qu’il a été monté en salle à sa sortie en 1991



Version 2 : Le film tel qu’il est ressorti en 2002 avec 7 minutes de plus : la chanson et chorégraphie Humain à nouveau interprété par les personnages ensorcelés du Château



Version 3 : la copie de travail

Après une présentation de Don Han, on accède à la version de travail. C’est un mélange de scènes du Dessin animé et d’une série de Story Board animés, c'est-à-dire du dessin animé non colorisé et non finalisé
• Le commentaire audio de Don Hahn (producteur), Gary Trousdale (réalisateur) et Alan Mankel (compositeur) est uniquement accessible sur la version intégrale : c’est un commentaire sous-titré extrêmement vif et plaisant. On s’aperçoit vite que nos trois lascars sont des perfectionnistes et qu’il traque avec franchise la moindre erreur de l’époque et reviennent sans concessions sur leur boulot..
• Les Karaoké : Faites apparaître les paroles des chansons à l'écran pour chanter en même temps. Yeah.
• Le jeu "L'atelier des inventions de Maurice" : retrouver les pièces manquantes pour fabriquer une machine qui va aider Maurice à sortir Belle du château
DVD 2 :


Une intro avec une voix off de très belle facture. Le dvd de bonus est partagé en 3 grands thèmes que vous allez retrouver ci-dessous. De plus chaque personnage vous accueille avec entrain quand vous l’avez sélectionné et vous enguirlande si vous mettez trop de temps à choisir.



• Menu Madame Samovar



Le Making Of : version light du Making of chapitré de la section précédente, double emploi donc, hé hé , petit malin…
Le jeu Madame Samovar : un pyscho-test comme dans les magazines des grandes, un pour les garçons, un pour les filles : A quel personnage de La belle et la bête ressemblez-vous le plus ? Personnellement, je ressemble à Lumière, le chandelier Dragueur, eh oui, on ne se refait pas
L’origine des contes de fées : Quelle bonne idée, replacer la plupart des dessins animées Disney dans leur contexte et leur origine dans els contes de fées européens. C’est qu’on était en droit de penser en accédant à cette partie, eh bien non, ce n’est que l’origine du dessin animé, c’est-à-dire sa conception par les Studios Disney, pour laisser croire qu’ils ont tout inventé ??

 »La Belle et la Bête » interprétée par Céline Dion et Peabo Bryson :

je n’ai pas changé d’avis : aucun commentaire
. Menu Zip



La magie de l’animation Disney : ce reportage a déjà été diffusé sur Disney Channel et s’intéresse aux effets spéciaux et à la magie de toute production Disney ; si, si c’est dit tout plein de fois dans le reportage
Le défi musical de Zip : un jeu musical basé sur la mémoire visuelle plus qu’auditive , il faut rejouer dans l’ordre une séquence donnée en exemple. Très fun et super pour les gamins.
"La Belle et la Bête" interprétée par Jump5 : Ou la Belle et la bête à la sauce Star Academy, à voir pour le croire

 

La Belle et la Bête" interprétée par Patrick Fiori et Julie Zenatti :

m^me sanction que pour sa collègue Québécoise, je ne ferais aucun commentaire. Excusez-moi, il faut que j’aille soigner l’éruption de boutons qui vient de surgir.



. Menu Big Ben et Lumière



Idée simple mais géniale, le making-off est fragmenté en petits chapitres qui permettent de le regarder en plusieurs fois ou de zapper selon son intérêt voici le titre de chaque chapitre.


La genèse de La Belle et la Bête
Le développement
L'histoire
L'histoire
La musique
Les personnages
La recherche graphique
L'animation
Nos trucs
L'accueil
Le spectacle de Broadway


L’aspect le plus intéressant de ce reportage est l’analyse de l’impact et des retombées de ce dessin animé. Retombées financières bien sur quand on connaît bien Disney, on sait que c’est Oncle Picsou le symbole, pas Mickey, oh, non pas Mickey.
• Le jeu "Briser le sortilège" : c’est la suite du jeu de Maurice , il faut donc se servir des symboles trouvées pour entrer dans le château et briser le sortilège qui emprisonne tout le personnel, et surtout accéder à une portion secrète du jeu.