Le Film
    Critique de Robert  Kalophtalmos
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                125 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
Warren Schmidt (Jack Nicholson) est cadre à Woodmen, une grande société d'assurances américaine. A 66 ans, l'heure n'est plus au travail mais à la retraite. Soucieux de nature, l'homme n'en fini pas de redouter sa vie post bureau. 
Marié depuis 42 ans avec une femme qu'il n'aime plus, se souciant peu d'une fille qui vit loin et qui va se marier, il ne lui faut que quelques jours pour perdre pied dans sa nouvelle vie. En voyant une publicité à la télévision, il décide de parrainer via Plan International le jeune Ndugu, tanzanien à qui il envoit tous les mois une lettre et un chèque, et qui deviendra rapidement son journal intime. C'est peu après que sa femme meurt soudainement alors qu'elle passe l'aspirateur. Devant se prendre complètement en charge pour la première fois, il décide de prendre la route au volant de son camping car pour rejoindre sa fille. Alors commence un long voyage à la rencontre des autres et de lui même.
L'histoire de cet homme seul et anxieu est pour une bonne part autobiographique. Comme il le dit dans les bonus, l'idée principale du film était déjà dans la tête d'Alexander Payne alors qu'il sortait à peine de l'université. Ce n'est que plus tard que le roman a été écrit et qu'un producteur, ami de Nicholson, a décidé de le proposer au réalisateur. Jack Nicholson campe à merveille le rôle de Warren, qui s'ouvre progressivement à la vie et découvre qu'il y a autre chose après le bureau. Pathétique, drôle, le personnage fait mouche à chaque fois. Appuyé dans une seconde partie de film par une Kathy Bathes sans complexe et en pleines formes, il n'en sort que grandi.
Ayant réalisé quelques films, après avoir écrit Jurassic Park 3, Alexander Payne passe à Mr Schmidt, en y révélant beaucoup de lui même et de sa famille. Grâce au casting, il réussit à avoir un budget confortable et du temps, bien que les producteurs ne le surveillent de très près. Ca lui a permis d'avoir du temps et donc d'approfondir la mise en scène de l'introspection, personnage principal du film. Il a aussi pu ainsi parrainer réellement un enfant jusqu'à sa majorité, celui dont l'histoire est racontée dans le film, par le biais de Plan International.
Ce film plein d'espoir n'est pas un chef d'oeuvre, mais un bon moment à passer avec d'excellents acteurs.
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.85:1
						
            
         
     
    
 
                            
	
L'image, sans être excellente, est de bonne facture. Colorée, lumineuse et contrastée, elle rend pleinement le ressenti de Warren et l'atmosphère reignant dans les différents lieux, les extérieurs,  etc. Aucun artefact à déplorer, pas même dans les scènes obscures.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
5.1
Anglais                       
5.1
 
                            
	
Comme l'image, le son est correctement exploité. Du moins dans la version originale DD5.1. La version française DD5.1 montre par le contre exemple combien le ton et les voix comptent dans la réussite d'un film. Comme dans de trop nombreuses éditions, les voix sont placées aléatoirement semble t il, et la traduction abouti même à des non sens par rapport au texte original ! (comme lorsque le gendre de Warren le prend en photo avec sa fille, et s'exclame -alors que la pellicule est terminée (le rembobinage du film est en cours)- "Je vais prendre une photo de l'avion maintenant", alors qu'il dit en fait "Jolie photo, avec l'avion en arrière plan"). La musique quant à elle est agréable dans les 2 versions. Heureusement tellement elle souligne, avec délicatesse la plupart du temps, les humeurs de Warren
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                0 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	Les menus sont agréables et sonorisés. L'image est cependant bizzarement surexposée sur certains écrans. En voulant chipoter, on pourrait dire que les transisions sont peut être un peu longues si on veut naviguer dans les différentes parties.
Niveau bonus, pas de frivolité, que de l'utile :
* 9 scènes coupées, présentées un peu trop sobrement par des tableaux noirs et muets sur lesquels un texte blanc, visiblement écrit par le réalisateur, expliquant pourquoi la scène a été supprimée et quel est l'impact sur le montage final. Certainent éclairent sur le personnage de Nicholson, d'autres moins.
* L'interview du réalisateur ne dure que 7 minutes, mais est suffisamment synthétique pour qu'on ai le temps d'apprendre quelques anecdotes interressantes.
* 5 courts métrages qui sont en fait des variations sur le même thème; Alexander Payne a demandé à sa 2ème équipe de monter 5 génériques d'ouverture différents à partir des rushs de la ville où se situe la tour Woodmen.
* 4 bandes annonce : Mr Schmidt, Le Club des Empereurs, La Secrétaire, et Cypher, en VF ou VOSFT, à votre convenance.
* un documentaire Ndugu, L'Histoire Vraie, raconte l'action de Plan International dans le monde, et celle qu'a mené la production avec eux. De l'humanitaire sur un produit hollywoodien :) 
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
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