Pink Floyd : The Wall - Edition Limitée 25 ans

Genre
Pays
Angleterre (1982)
Date de sortie
lundi 16 février 2004
Durée
95 Min
Réalisateur
Compositeur
Pink Floyd
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Johan Belleville
Editeur
Edition
Edition limitée
Label
Zone
2
Durée Film
95 min
Nb Dvd
1


Synopsis
The Wall, c’est l’histoire d’un homme nommé Pink qui perd on père pendant la seconde guerre mondiale et qui est alors élevé par un mère tyrannique. Devenu rock star, il vit une vie triste et s’enferme sur lui-même dans sa chambre d’hôtel. Il sombre peu à peu dans la drogue et la folie commence à s’emparer de lui.
Avant le film, l’album
L’album « The Wall » sort en 1979. Il marque incontestablement la domination de Roger Waters au sein du Floyd. En effet, tous les titres sont signés par Waters. D’ailleurs, Richard Wright et David Gilmour commencent à s’énerver et menacent déjà de partir. « The Wall » est composé de deux parties. Une première partie relate la difficile enfance de Roger Waters qui a appris tout jeune la disparition tragique de son père pendant la guère. La seconde partie peut être comparée à la descente aux enfers de Syd Barret, co-fondateur du groupe, qui devenu à cause de ses prises de Lsd et d’autres substances plus bizarres les unes que les autres. La dernière partie du film a plus particulièrement choqué. On y voit Pink en dictateur fasciste et violent. Premières inquiétudes ? Le film est il bien autobiographique ? Oui, Roger Waters a même avouée dans diverses interviews qu’ils ne pouvaient parfois pas chasser certaines de ces idées noires de sa tête. Fortement bine accueilli, l’album eu cependant quelques problèmes de censure notamment dans certains pays africains car il fut déterminé comme la cause d’une grande vague de suicides.
La collaboration Alan Parker - Roger Waters
La collaboration entre nos deux hommes commence lorsque Allan Parker remplace Michael Seresin à la réalisation. Initialement producteur, Alan Parker a décidé de financer une partie du budget qui était évalué à 15 millions de dollars. Mégalomane, Roger Waters voulait à tout prix jouer le rôle principal du film et souhaitait que certaines parties du film soient jouées live. Le groupe donna alors un concert à Londres pour que Parker puisse tourner ces scènes. Malheureusement, cela s’avéra fort peu concluant et Roger Waters se résigna à engager un acteur peu expérimenté : Bob Geldof. Le montage fut encore plus terrible. Parker, lassé des diverses engueulades, exigea que Waters quitte le studio pour au moins deux mois. Il raconte : « J'ai enfin pu développer ma propre vision du film. Je n'y suis parvenu que parce que Roger a respecté mon besoin de liberté...Puis Roger est revenu, et j'ai dû apprendre péniblement qu'en réalité le film était une collaboration, que je n’en étais pas vraiment le maître.»


Bob Geldof : l’incarnation même de Pink
Bob Geldof n’a eu aucune véritable carrière cinématographique avant ce film. Il est alors le chanteur d’un groupe punk rock anglais nommé les « Boomtown Rats ». Il se révèle très convainquant dans les scènes les plus fortes du film et incarne très bien le personnage tortueux qu’est Pink. Plus tard, il fut un des principaux investigateurs du Live Aid. Il est aussi présent sur le tout dernier DvD de David Gilmour ou il interprète le morceau « Confortably Numb ».
Conclusion
The Wall est un film fort maîtrisé d’un bout à l’autre par une superbe Alan Parker. On notera aussi les superbes scènes animées de Gerald Scarfe montrant par exemple deux fleurs entrain de faire l’amour. Un film à avoir, sans hésitation
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
« The Wall » bénéficie d’un master de très grande qualité. Même si l’on peut parfois percevoir du grain sur les plans clairs, l’image est vive est les couleurs sont magnifiques. L’aspect visuel du film est magnifié par les animations de Gerald Scarfe. A part ce petit problème de grain, il n’y a rien d’autre de négatif. La remasterisation est excellente pour ce film qui commence à dater.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1


Le DvD est gratifié de deux pistes.
Piste PCM 2.0
La piste Pcm stéréo est tout simplement excellente et bien plus puissante que sur la version cd de l’album. Rappelons que le groupe a modifié quelques arrangements sur les morceaux. Les basses sont profondes et le son de la guitare de Gilmour transperce la pièce. C’est très clair et bien mixé.
Piste Dolby Digital 5.1
Le multicanal donne un nouveau souffle au film et permet de rentrer encore plus dans l’histoire. Le passage ou Pink est victime d’une overdose (Confortably Numb) est magnifique. On est presque dans la pièce avec lui tant la scène parait réaliste. Les personnes qui viennent le secourir frappent à la porte et crient alors que la musique commence. Ces bruits secondaires sont bien plus amplifiés que sur la piste stéréo ce qui donne un sentiment d’immersion total dans le film. Le caisson et sollicité sur les titres les plus accrocheurs comme « Run Like Hell » ou « Young Lust ». Superbe !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
90 min
Boitier
Amaray


Commentaire audio
Un commentaire audio de Roger Waters et de Gerald Scarfe qui doit être forcement très intéressant mais qui n’est pas sous titré...
Oddities
Music video
Le clip du titre « Another Brick in The Wall »
Hey You
Ce titre, présent sur l’album, devait faire partie du film mais il fut coupé.
Promo
Trailer
La première bande annonce originale.
Gallery
Une formidable sélection des dessins réalisés par Gerald Scarfe.
Stills
Des photos d’époque prisent sur les lieux du tournage.
Documentary
The Other Side Of The Wall (25 mins)
Un superbe making of d’époque. Chaque protagoniste est interviewé. Alan Parker nous raconte que The Wall est un film très différent de ce qu’il a réalisé auparavant. Il insiste sur le fait que ce film est un projet avant-gardiste. Les images du tournage sont captivantes. Bob Geldof semble s’être énormément investi dans la mise en place de son personnage. Excellent.
Retro one / Retro two (45 mins)
Ce reportage a été réalisé pour la sortie du DvD. Roger Waters revient sur ce qui l’a poussé à écrire « The Wall ». Gerald Scarfe et Alan Parker reviennent plus particulièrement sur certaines scènes et sur les décors. Tout y passe ! Les animations sont détaillées et on explique le mixage sonore. « Mother » a été complètement réenregistrée pour les besoins du film pour lui donner un coté plus « narratif ». Notons les interventions de Peter Biziou, Alan Marshall et James Guthrie.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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