La vie de David Gale

Titre Original
The life of David Gale
Genre
Pays
USA (2003)
Date de sortie
mardi 28 octobre 2003
Durée
125 Min
Réalisateur
Producteurs
Alan Parker, Nicolas Cage
Scénaristes
Charles Randolph
Compositeur
Alex Parker, Jake Parker
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Parfois crédité à tort de l'aura d'"histoire vraie" la vie de David Gale est pourtant uniquement issue de l'imagination de son scénariste, Charles Randolph. Dans l'un des bonus, il se rappelle même d'une personne lui ayant affirmé se souvenir d'avoir lu cette histoire dans un journal (ce qui bien sur ne peut que être faux) !
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
125 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

David Gale, professeur d'université, est également membre d'une association luttant contre la peine de mort. Ironie du sort il se trouve à présent lui-même dans le couloir des condamnés, attendant son exécution pour le viol et le meurtre de sa plus fidèle camarade de lutte. Il se dit victime d'un complot. Qui en est l'auteur ? Est-ce sa femme, pour se venger d'une infidélité ? L'une de ses élèves, à qui il a refusé un coup de pouce ? La victime elle-même, condamnée de par sa maladie et voulant servir sa cause en offrant une victime innocente sur un plateau prouvant ainsi le facteur aléatoire du système ? Pour le savoir, David Gale va demander à Constance, une journaliste d'investigation de découvrir la vérité.

 

 

Critique subjective

 

Qu'est-il arrivé à Alan Parker ? Ce cinéaste qui nous à si souvent impressionné dans le passé, engagé politiquement et socialement dans ses films, avec les excellents Midnight express ou Mississipi burning pour ne citer que ceux-là, ne réussit plus, et ce depuis plusieurs années à nous enthousiasmer. Son dernier film en date, La vie de David Gale, s'il reste un film somme toute sympathique, est loin d'égaler ses précédentes réalisations.

 

David Gale (Kevin Spacey) milite contre la peine de mort. Il se retrouve pourtant dans le couloir de la mort à son tour. Accusé d'avoir violé et tué l'une de ses collègues. Il se déclare innocent à la journaliste qu'il a engagé à venir recueillir son témoignage (Kate Winslet) et lui demande de découvrir la machination qui s'est tramée autour de lui. De ce postulat simple, Parker voudrait renouer avec ses engagements politique passés, le film est en effet clairement anti-peine de mort, mais le message sous-jacent ne provient que des personnages eux-mêmes, Parker ne fait en réalité que présenter leurs motivations, jamais les siennes. Il manque au film une vision d'auteur, et c'est là son principal défaut. Alan Parker a démontré, par le passé, qu'il était un réalisateur de talent, ici, à part de rares touches où on peut le reconnaitre, il réalise un film qui aurait pu être tourné par beaucoup d'autres.

 

La réalisation même est conçue pour toucher un public aussi large que possible. Sans fioritures, affublée d'un symbolisme très lourd (le plan de Kevin Spacey couché dans l'herbe les bras en croix - analogie avec le Christ, le sacrifice de soi - est là pour en témoigner). Le récit n'est pas (trop) linéaire mais manque de finesse. Les grosses ficelles sont bien trop souvent sorties.

 

Les acteurs, eux, s'en tirent avec les honneurs. Kevin Spacey est toujours excellent, même si son rôle d'intellectuel éclairé commence à quelque peu lui coller à la peau. Kate Winslet est convaincante elle aussi, sauf quand elle pleure, car elle y est tellement caricaturale qu'elle ferait passer le théâtre de Kabuki pour un modèle de finesse. Les seconds rôles sont nettement moins travaillés (le stagiaire - simplement là pour que Kate Winslet ne passe pas la moitié du film toute seule).

 

Cependant le scénario tient tout de même assez bien la route. Assez bien pour éveiller notre intérêt tout le long du film. Même si sa conclusion à tiroirs ne plaira pas à tous le monde, et que la surprise ne sera peut-être pas au rendez-vous (il est possible de découvrir le retournement de situation final bien avant la conclusion tant les indices sont nombreux) elle à le mérite de donner un aspect original à un film traitant d'un thème cent fois rabâché. N'empêche que ce n'est pas un film réalisé par n'importe qui, c'est un film d'Alan Parker ! Et c'est de là que vient principalement la déception.

 

 

Conclusion

 

Au final, même si l'on passe un moment agréable, mais pas inoubliable non plus, on ne peut s'empêcher d'être déçu par ce film, car son réalisateur est tout de même Alan Parker. Ce cinéaste à l'air depuis plusieurs films (et il en tourne peu) de s'être considérablement assagit. 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image assez moyenne qui accuse plusieurs faiblesses. La faiblesse la plus visible est le problème du film lorsqu'il est confronté à des scènes de nuits. Les fourmillements et problèmes de compression y sont en effet plus gênants et visibles. La finesse n'est pas non plus la qualité première d'une image qui aurait vraiment mérité un meilleur traitement. Ce n'est bien sur pas une catastrophe non plus, on reste dans la moyenne mais on ne la dépasse jamais. Pour un film aussi récent c'est plutôt dommage.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1


Une bande son peu enthousiasmante, que ce soit pour la version française ou anglaise, toute deux en 5.1. Les surrounds sont peu utilisés, tout comme le caisson de basses, même pour les séquences qui auraient pu légitimement en profiter. L'utilisation de la spatialisation est toujours timide. Les seuls moments où la spatialisation se fait réellement sentir sont dans les transitions présent/passé. Le son en lui-même reste clair.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
40 min
Boitier
Amaray


Un menu trop sobre et presque inanimé, en tout cas bien terne accompagne le film. Les bonus sont relativement intéressants, mais pas incontournables.

 

 

- Commentaire audio d'Alan Parker : le réalisateur ne manque pas de sincérité dans ses propos (il est visiblement plutôt fier de son film) mais laisse de gros blanc dans son commentaire, comme s'il avait en réalité peu de choses à dire. Bien trop souvent il se contente de commenter simplement l'action.

 

- Mort au Texas : court documentaire sur la peine de mort au Texas entrecoupé d'extraits du film, un aspect promo en ressort malheureusement (9.09)

 

- Les scènes inédites : 3 scènes très courtes et présentant assez peu d'intérêt, elles peuvent être vues avec ou sans commentaires du réalisateur.

Ceinture de sécurité : David Gale se ballade en voiture, arrêté devant une voie ferrée aux côté d'une voiture de police, il fait remarquer au conducteur de cette dernière qu'il ne porte pas sa ceinture, une fois le policier partit, il se remet à boire (0.56)

Polaroid/fonds d'obligation : courte scène où David se fait photographier et participe un entretien d'embauche (0.59)

Le bord de la piscine : nouvelle scène où David se rend compte qu'il perd peu à peu son fils, il y culpabilise de l'image qu'il reçoit de lui (0.48)

 

 - Les coulisses du tournage de David Gale : reportage assez promo (tous les monde est génial) sauvé par des incursions sur le tournage (16.56)

 

- La musique de David Gale : court reportage sur la relation de travail entre Alan Parker et ses fils, compositeurs de la bande originale du film (4.50)

 

- Concept de l'affiche : trois affiches du films

 

- Bandes-annonces : bande-annonce française et américaine du film

 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
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