Underworld

Synopsis
Depuis des centaines d’années, à l’insu des humains, se déroule un combat sans merci entre deux races immortelles : les vampires et les lycans, un peuple sauvage proche des loups-garous de nos légendes.
Selene, une guerrière vampire n’a ni pitié ni clémence pour ses ennemis. Mais lorsque Michael Corvin, un humain, se retrouve au coeur de cette guerre, les règles vont changer. Selene, entre passion et fidélité, va devoir choisir son camp.
Une histoire originale
Contrairement à la majorité des films de ce genre, Underworld n’est pas tiré d’un Comic Books. L’univers du film est sombre et l’histoire est ancrée sur les conflits entre deux races bien distinctes. Concrètement, Underworld pourrait se situer entre deux films. Quelques fois, le film fait penser à Resident Evil par son coté très froid et sa luminosité très spéciale. On retrouve aussi un semblant de Blade dans les scènes d’actions.
Un scénario bien plat...
Underworld aurait pu être un film référence si son scénario n’avait pas été bâclé. Pendant la première heure du film, on ne fait qu’à assister à des affrontements entre les deux camps sans que l’on en connaisse la raison. Ce n’est que dans la dernière partie du film que l’on comprend les motivations de chacun. Underworld n’évite pas non plus certains clichés. Le méchant devient le gentil qui défend sa cause et inversement. De même, les deux parties sont trop caricaturées.
Mais de bonnes idées...
Il faut le dire, les scènes de combats et les effets spéciaux sont particulièrement réussis. Même si certains ralentis font références à Matrix, les combats sont fluides et impressionnants. Les transformations des loups-garous sont bien mises en place et ne sont pas gâchées par des effets spéciaux grossiers. A ce propos, pour certains des acteurs le maquillage durait plus de 4 heures par jours. Autre point, les méthodes utilisées traditionnellement pour tuer les vampires ne sont pas efficaces ici. Rangez vos crucifix et autres gousses d’ail. C’est ce qui sauve un peu le film.
En conclusion
Grâce à des qualités techniques exceptionnelles, Underworld reste un film de vampires très intéressant. C’est sûrement le seul film du genre qui contient une bande sonore aussi riche et réussie. Rien que pour cela, il mérite d’être vu au moins une fois.
Avant de nous quitter
Une édition zone 1 Director’s Cut est planifiée pour la fin du mois de Mai. Ce nouveau montage contiendra 12 minutes supplémentaires.

Pour un film si sombre, il fallait obligatoirement que la colométrie soit magnifique. C’est le cas ! Les noirs sont hyper profonds, les contrastes sont fabuleux. Le style et le coté glauque du genre correspondent parfaitement au traitement lumineux de l’image. Pour vous dire, les seules scènes « claires » sont les plans ou quelques personnages montrent les nouvelles balles phosphorescentes pour tuer les vampires.

VO Dolby Digital 5.1 et VO DTS 5.1
Tout simplement une référence. C’est de la pure folie sonore. Vous serez dans le bain dès les deux premiers plans avec le bruit de la pluie mêlés à la musique ambiante. Les scenes de combats sont assourdissantes. Les balles fusent de partout, le caisson tonne comme jamais. Underworld bénéficie de pistes ultra dynamiques. Très impressionnant. La piste DTS est d’ailleurs légèrement supérieure à sa concurrente grâce à une meilleure finesse du son.
VF Dolby Digital 5.1 et VF DTS 5.1
Ces pistes sont quasiment du même niveau que le précédentes. Le fond sonore est un tout petit peu plus en retrait sinon c’est tout aussi efficace. Par contre, le doublage n’est pas vraiment fidèle à la VO. Les voix possèdent bien trop d’écho par rapport à la version originale. De plus, la voix de Selene est complètement différente ce qui enlève un peu de charisme au personnage.

Commentaire audio
Enfin un commentaire audio sous titré français !!! Cette fois ci, c’est le scénariste et le réalisateur qui sont de la partie. Comme dans la plupart des cas, les intervenants parlent plus des qualités des acteurs et patati.... Parfois ils expliquent le déroulement de scènes mais ça reste assez rare.
Making of (13 minutes)
Un petit reportage où l’on nous explique les effets spéciaux et les principaux axes de l’histoire.  Les acteurs et l’équipe technique sont interviewés. Chacun nous relate ses impressions sur la mise en place du film.
Cascades (12 minutes)
Le film contient énormément de cascades. Il fallait donc quelques éclaircissements sur celles-ci. Durant ces 12 minutes, on voit comment elles ont été réalisées, images du tournage à l’appui.
Sons et lumières (9 minutes)
Un reportage sous la forme d’un clip pour montrer les différents procédés d’éclairages et les lieux choisis.
Effets spéciaux (12 minutes)
Il s’agit sûrement du reportage le plus intéressant. On découvre les processus de fabrication des maquettes, des costumes et des prothèses utilisées pour la transformation des loups garous.
Comparaisons Story Board (7 minutes)
Deux écrans nous proposent de suivre certaines scènes en comparant celles-ci avec les dessins originaux.
Spots TV (1 minute)
Un spot TV américain.
Clip vidéo (2 min 40)
Le clip du titre Worm of the earth du groupe Finch.
Bande annonce
La bande annonce française.