Black Caesar

Genre
Pays
USA (1973)
Date de sortie
mardi 15 juin 2004
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Larco Productions
Scénaristes
Larry Cohen
Compositeur
James Brown
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Hollandais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Laurent Berry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


L'histoire

Tommy Gibbs a grandi dans la rue. Après avoir été sauvagement battu par un policier sans scrupules, Tommy rejoint le milieu du crime. Il s'infiltre au sein de la tristement célèbre famille Cardoza, se débarrasse de tous ses membres et s'empare de Manhattan en tant que premier parrain noir...

Critique subjective

La Blaxploitation

A la suite du sucès du film Sweet Sweetback's Baadassss Song (1971) de Melvin Van Peebles et Shaft (1971) de Gordon Parks, Sr., on est en pleine vogue du film Blaxploitation, contraction de black exploitation. La blaxploitation définissait une nouvelle catégorie du cinéma de genre, avec des Afro-Américains pour héros. En 1973 sort Black Mama White Mama où l'on peut voir en particulier Pam Grier grande représentante du genre avec l'acteur Fred Williamson héros du film Black Caesar.

De nombreux films ont été réalisé dans le cadre d'expression de la blaxploitation et une culture  blaxploitation a vu le jours s'exprimant notamment par la musique black dont James Brown en est un représentant. Il signe d'ailleurs la bande musicale du film ce qui semble très cohérent quand on sait que James Brown vient de la rue et aurait pu être une sorte de Black caesar tout comme Barry White avant d'être le chanteur de charme que l'on connait.

La blaxploitation continue à inspirer certains réalisateurs tel que Quentin Tarantino dont Jackie Brown va jusqu'à faire rejouer la panthère de Harlem, Pam Grier des années après les heures fastes de ce phénomène. Les frères Watchosky qui ont fait beaucoup de clins d'oeil à différentes références dans leur trilogie Matrix exploitent aussi ce filon en mettant en scène une galerie de blacks, héros beaucoup mieux représentés que dans les comics.

Depuis le policé et cultivé, Sydney Poitier, la blaxploitation a permis aux populations noires d'accéder à une représentation médiatique cependant que la conquête des titres et des grands prix tels que les césar et les oscar leurs restent rarement accessibles.
Récemment Halle Berry a recu le trophée de la meilleure interprétation féminine pour le film " A l'ombre de la haine " (titre original " Monster's Ball") et Denzel Washington la récompense équivalente masculine pour son rôle dans " Training Day "
En 1989, Denzel Washington avait déjà recu l'Oscar du meilleur second rôle pour sa prestation dans "Glory".

Avant eux seul Sydney Poitier, premier - et jusque là seul acteur de couleur - à avoir décroché l'Oscar du meilleur acteur (en 1963 pour le film " Lilies of the field ", Le Lys des champs de Ralph Nelson), a reçu quant à lui à 78 ans, un trophée honorifique pour l'ensemble de sa carrière. 

Le film

Alors là on a un film très funk avec une bande originale signée James Brown et des gangsters mafieux sapés comme des milords harpentant la rue et faisant la loi.
Dans ce film qui est sorti peu de temps après le début de la Blaxploitation on a une vision des blacks martyrisés par les blancs dans des quartiers chauds mais qui veulent réussir quittent à devenir mafieux.
Autant le flic qui frappe le jeune Tommy Gibbs que les mafieux auprès desquels il tentera sa chance considèrent qu'il est un moins que rien, sans ambition.Tommy Gibbs cherchera à devenir un grand chef en devenant un vrai dur ce qui le conduira à sa perte.

Verdict

Le film conserve quelque chose de funky et on a plaisir à voir évoluer ce personnage noir boitant légèrement et près à sortir son flingue ou un fusil pour exécuter les basses oeuvres. L'ensemble a un peu vieillit mais le film se laisse regarder et écouter puisque la bande orginale est signée James Brown.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
On a une bonne compression mais la copie semble manquer de définition par moment.
Les noirs sont profonds même dans les scènes qui se déroulent dans la torpeur. Le master comporte quelques taches qui restent discretent mais on dispose d'un transfert correcte dans l'ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Allemand
1.0
Anglais
1.0
Français
1.0
On a une piste mono très ... mono et frontale ce qui est franchement dommage pour les passages musicaux. On a donc du James Brown qui sonne comme sur un lecteur à bande ou vynil sans trop de patate. De plus le niveau sonore la piste française semble un tantinet trop faible.
Ce son peut être bien pour les collectionneurs mais c'est vrai qu'une version remasterisée avec une piste son retravaillée au niveau musical pourrait être un sérieux plus.
L'écoute de la piste Anglaise est conseillée pour conserver le langage brutel de la rue et l'authenticité des caractères propres aux personnages et aux acteurs.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray
Il n'y a pas de bonus dans cette distribution hormis la bande annonce originale.
 
Bandes-annonces
On dispose de la bande annonce originale du film. (2 mn 14)
 
Menus
Les menus ne sont pas très recherchés et le premier menu qui consiste à proposer un choix de langues pour visionner le film n'est pas forcément du meilleur effet.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage