Open range

Genre
Pays
USA (2004)
Date de sortie
mercredi 8 septembre 2004
Durée
130 Min
Réalisateur
Producteurs
Kevin Costner, David Valdes et Jake Eberts
Scénaristes
Craig Storper
Compositeur
Michael Kamen
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Oui
Le Film
Critique de Nicolas Polteau
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
130 min
Nb Dvd
1


Autour du film

Kevin Costner

Né à Lynnwood, en Californie, Kevin Costner a toujours voué une passion à tout ce qui touche au western. Il s’y est illustré en tant qu’acteur avec ses rôles dans Silverado (1985) ou Wyatt Earp (1994), et a définitivement lié son nom au genre avec Danse avec les loups (1990). Il a également créé, produit et animé le documentaire télévisé 500 Nations, qui retrace l’histoire des tribus des Indiens d’Amérique depuis les premiers signes de vie sur le continent jusqu’au XXème siècle. Diplômé de la California State University de Fullerton en 1978, Kevin Costner découvre le théâtre à l’université et entame sa carrière de comédien dans des films indépendants comme Les Croque-morts en folie (1982) ou Table for Five (1983). Il tient son premier rôle majeur dans Une bringue d’enfer (1985) et connaît son premier succès en 1985 dans le western Silverado. Costner s’impose à peine deux ans plus tard, avec son interprétation d’Elliott Ness dans Les Incorruptibles (1987), et avec le thriller Sens unique (1987). Il révèle son exceptionnel talent en 1990 avec Danse avec les loups, dont il est à la fois le réalisateur, le producteur et l’interprète. Le film remporte sept Oscars, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. Après ce premier coup de maître, Kevin Costner alternera sans cesse les genres. Héros d’action, Kevin Costner a joué le rôle-titre de Bodyguard (1992), film qu’il a produit et dont Lawrence Kasdan était le scénariste. Il a tourné à nouveau sous la direction de Kasdan dans le western Wyatt Earp. Il a également été la vedette et le producteur de Waterworld (1995). Parmi ses rôles les plus marquants figurent également ceux du procureur Jim Garrison dans JFK (1991) d’Oliver Stone ainsi que le héros de Robin des Bois, prince des voleurs (1991). On a pu le voir depuis dans Treize jours (2001), dont il est aussi producteur, Destination : Graceland (2001) et Apparitions (2002). Il sera prochainement à l’affiche de The Upside of Anger de Mike Binder.
Résumé

Au coeur de l’Ouest sauvage, quatre hommes convoient du bétail. Pour Charley Waite, Boss Spearman, Button et Mose Harrison, il est d’abord question de vivre libre et d’échapper à leur passé.
Sur des terres seulement régies par les lois de la nature, les quatre cow-boys ne cherchent pas la violence, s’attachant à un code d’honneur, de loyauté et de justice. Mais leur arrivée à Harmonville, une petite ville frontière tombée sous la coupe du tyrannique Baxter, va les forcer à passer à l’action... Au beau milieu du tourbillon qui les emporte, Charley va faire une rencontre qui va changer sa vie : celle de la belle Sue Barlow. Alors que l’épreuve de force devient inévitable, les quatre hommes vont devoir aussi affronter leurs propres démons...
Critique subjective

Il fut un temps où les westerns obtenaient régulièrement le statut de classique. Maintenant ils sont presque aussi rares qu'un bon film de Christophe Lambert. La dernière tentative réussie était Impitoyable de Clint Eastwood en 1992, qui revigorait le genre en récapitulant efficacement le mythe fondamental - celui du héros qui s’élève contre la puissance dominatrice et les défaites illégitimes - tout en ajoutant une dose de nostalgie. Surfant sur ce succès, d’autres westerns furent produits comme Wyatt Earp ou Tombstone. Cependant, ces deux échecs au box-office refroidirent les studios pendant près d’une décennie. Pourtant, un homme tenta le pari fou de réhabiliter le genre, et ce, contre vents et marées : Kevin Costner. Ne bénéficiant de l’appui d’aucun studio, Costner décida de produire Open range avec ses propres deniers. Le résultat (magnifique) est tout à son honneur !
Open range se veut être avant tout un western accompagné d’une profondeur émotionnelle. Il prend tout d’abord le parti avec son scénariste (Craig Storper) de nous présenter les personnages principaux avec minutie. Le spectateur s’intègre ainsi aux personnages et suit leurs aventures avec d’autant plus d’intérêt. Costner observe : « Dans tous les westerns, on trouve ces personnages énigmatiques dont on ne sait ni d’où ils viennent, ni où ils vont, et dont les seules possessions se résument à ce qu’ils ont sur le dos et sur la selle de leur cheval. C’est une image très romantique, mais quand on y réfléchit un peu, on se demande ce qu’ils faisaient quand il pleuvait, quand ils n’avaient plus rien à manger... En fait, c’était une vie très dure. »  La période de présentation laisse place à des passages beaucoup plus tendus où l’émotion dramatique apparaît. La tension croît continuellement tout au long du film pour atteindre son apogée dans un final dantesque où seules les armes font la loi ! Kevin Costner s’inscrit par conséquent dans la durée, il installe son histoire au fur et à mesure en prenant un soin particulier à développer ses personnages, par ailleurs parfaitement interprétés par Robert Duvall (John Q), Annette Bening (American Beauty) et lui-même. Une histoire qui a touché Costner comme il l’explique : « Que ce soit pour mes deux premiers films ou pour celui-ci, je n’ai pas décidé d’emblée d’en devenir le réalisateur. Cela s’est imposé naturellement, parce que j’ai trouvé les scénarios, les ai développés, et que ces histoires trouvaient un véritable écho en moi au point de m’habiter. »
L’originalité a, certes, parfois du bon, néanmoins un classique dans la plus pure tradition du genre s’avère peu désagréable. Costner nous prouve encore une fois qu’un classique parfaitement huilé fonctionne à merveille. Troisième réalisation pour Kevin Costner, après Danse avec les loups (1990) et Postman (1997), il repasse derrière la caméra pour Open range. Comme à son habitude, Costner opte pour le grand large, et tout cela, pour le plaisir de nos yeux. Les paysages à perte de vue de l’Ouest américain sont magnifiques. La mise en scène est donc conventionnelle mais ne laisse pas pour autant filtrer des défaillances, bien au contraire ! Il alterne avec brio les scènes émotionnelles et les scènes plus musclées notamment le combat final (visuellement incroyable !).
Verdict

Alors qu’on l’avait pratiquement enterré, Kevin Costner prouve à tout le monde que son Oscar du meilleur réalisateur pour Danse avec les loups était loin d’être usurpé. Open range signe un retour marquant de l’acteur-réalisateur dans son domaine de prédilection, le western. Un film d’une rare beauté !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Open range ne déroge pas à la règle des westerns en proposant de magnifiques images de l’Ouest américain. Heureusement le DVD s’inscrit dans la droite lignée du résultat aperçu au cinéma. La profondeur de champ est impeccable, ce qui permet de distinguer les moindres détails apparaissant à l’écran. De même, les couleurs (légèrement délavées) sont parfaitement fidèles au désir du réalisateur et du directeur de la photographie. Seul (petit) reproche, quelques fourmillements sont à noter lors des scènes sombres (cf. 33’50).

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Trois pistes sont disponibles sur le DVD : la VF Dolby Digital 5.1 (448 kbps), la VO Dolby Digital 5.1 (448kbps) et la VO DTS 5.1 (mi-débit). Western oblige, les coups de feu sont légion (surtout à la fin) dans Open range. Une fois que les balles commencent à voler (cf. 98’57), on se retrouve au milieu d’une bataille sonore ! Toutes les enceintes sont mises à contribution, et tout particulièrement le caisson de basses qui s’en donne à coeur joie. Le dynamisme (largement appuyé en DTS) apporte de surcroît un élément efficace au réalisme des coups de feu. Par ailleurs, l’enveloppe sonore, aussi, est idéale. On retrouve notamment un orage violent (cf. 2’40), de la pluie et du vent (cf. 27’54) mais aussi le meuglement des vaches (cf. 29’40). C’est donc une véritable démonstration sonore (puissance et précision) qui s’offre à nous, prenant toute son ampleur avec la piste VO DTS.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Menus

Chaque menu (en 5.1) est présenté avec une vignette proposant une image du film.
Suppléments

N’ayant pas eu accès à la version collector comprenant deux DVD, le seul supplément énuméré sera celui présent sur la version simple.
  •  Commentaire audio de Kevin Costner. Costner nous propose un commentaire relativement complet, parlant du scénario, de l’équipe technique, le tout ponctué par des anecdotes au sujet de la production. Il explique également les différents choix qu’il a eu à faire notamment concernant la violence relative aux massacres d’animaux. Les projections-tests montraient que le public désapprouvait cela, par conséquent les producteurs ont fait pression sur Costner pour qu’il les retire du film, mais il est resté sur ses positions. Au final, le commentaire se révèle instructif et passionnant à la fois.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage