Aladdin : le retour de Jafar

L’histoire

Dans une grotte mystérieuse du désert, une bande de brigands, commandée par Abis Mal, découvre un fabuleux trésor. Malheureusement pour eux, Aladdin les a suivi et leur dérobe ce trésor pour le distribuer aux habitants d’Agrabah. Dans cette ville, le Sultan a d’ailleurs décidé de faire d’Aladdin son grand vizir, au plus grand plaisir de Jasmine. C’est à ce moment que le perroquet Iago, fidèle serviteur de Jafar arrive à Agrabah.

Rusé ce dernier parvient à se faire adopter par Aladdin. Mais dans le désert, Abis Mal découvre la lampe magique qui retient Jafar prisonnier. Dés sa libération, l’affreux sorcier va manipuler le brigand pour exercer une terrible vengeance contre Aladdin qui l’a condamné à ce triste sort…

Critique subjective

En 1994, « Le retour de Jafar » a été réalisé spécifiquement pour le marché de la vidéo domestique, alors naissant. Ce fut un très grand succès puisque plus de 10 millions de VHS furent vendu dans le monde. Ce fut aussi le début des suites des grands films Disney, où l’on rencontre du bon et du moins bon. Ce film ne fut toutefois pas réalisé au rabais puisqu’il fallut tout de même deux années de production et que de nouvelles chansons ont été écrites spécialement.

Ceux qui ont aimé « Aladdin » ne seront pas dépaysés, puisqu’on retrouve ici le style graphique et les personnages de ce film. L’histoire est en suite logique avec le retour du méchant qui avait été transformé en génie et enfermé dans une lampe à la fin du premier opus.

L’histoire manque tout de même d’originalité et le génie est particulièrement pâlot, passant largement au second plan et ne délivrant que très peu de ses gags habituels. Le troisième film de la série, « Aladdin et le roi des voleurs » est, à ce titre, beaucoup plus intéressant. On passe tout de même un moment agréable et beaucoup moins terrifiant que ne le laisse entrevoir la jaquette. Mais, comme un chewing-gum qu’on a mâché trop longtemps, ce film ne laissera pas un souvenir impérissable au spectateur !

L’image est propre et belle dans l’ensemble, avec des animations de grande qualité. Les couleurs sont précises mais manquent parfois légèrement d’éclat. Cela est du à la présence d’un léger grain qui nuit un peu à la définition d’ensemble, sans que cela ne soit vraiment gênant. Certains verront même dans ce léger « défaut » de l’image une chaleur « analogique » qui s’est perdue dans les derniers Disney réalisés en grande partie sur des ordinateurs.

Le DVD nous propose deux pistes sonores : l’une en Dolby Surround française et l’autre en Dolby Digital 2.0 anglaise. La piste française est bien doublée et conviendra parfaitement au jeune public. Les effets de spatialisation sont bien rendus, en particulier au niveau de la musique et la dynamique d’ensemble est bonne. La piste originale est bien moins spatialisée mais permet tout de même d’apprécier les dialogues originaux, même s’il manque Robin Williams qui n’est pas en charge de le voie du génie dans cet épisode.

Au lancement du DVD l’éditeur nous propose la bande annonce des Indestructibles, le prochain Pixar, qui sort sur les écrans français cet hiver. Cette bande annonce est suivie de publicités pour le coffret Aladdin, Mulan, Alice eu pays des merveilles et Bambi. Les menus sont ensuite animés et sonorisés dans le style « Aladdin », du meilleur effet. En particulier pour le menu principal où le perroquet nous présente tous les protagonistes de l’histoire. L’éditeur Buena Vista nous propose ensuite des suppléments dans une section « Bonus »:

Karaoké

Cette section permet de retrouver les chansons du film pour chanter facilement avec Aladdin et ses amis.

Jeux

Intitulé « Attention, un vœu ne se fait pas à la légère », ce jeu vous propose de frotter la lampe magique pour obtenir trois vœux. Mais comme le génie qui habite la lampe est Jaffar, les vœux tournent toujours très mal !

Disneypédia : Souhaits du monde entier

Ce supplément donne accès à des petits renseignements sur la façon de faire des souhaits dans différents pays du monde.