Synopsis
Jeff Tracy, et ses quatre fils, Scott , Virgil, John et Gordon sont les membres de l'
International Rescue, Organisation Sécurité Internationale qui a pour mission de sauver la planète à l’aide de leurs vaisseaux, les Thunderbirds. Alors que le devoir els appelle, une fois de plus Alan le petit dernier de la famille est mis à l’écart. Mais cette mission est en réalité un piège tendu par leur ennemi juré The Hood, Alan et Lady Pénélope partent au secours du reste de l’équipe.
Critique Subjective
Marionation
Dans les années 60, Sylvia et gerry Anderson, travaillent sur une série avec des marionettes qui va révolutionner l’animation :
Les Thunderbirds.
l'apparition de 5 vaisseaux futuristes en pleine action, la magie s'installe. Un coup de tonnerre dans un ciel d'où se détache le logo en relief, et, sans que l'on puisse reprendre son souffle, c'est un déluge de scènes ou s'enchaînent explosions et personnages en danger, rythmées par la musique de Barry Gray... et le générique n'est même pas encore diffusé ! Pas étonnant que "Les Sentinelles de L'Air" soit la série la plus populaire et la plus réussie dans son genre grâce aussi à la Supermarionation, c'est à dire l'animation par marionnettes avec effets spéciaux..
Décollage Ratée.
Thunderbirds est un direct to video, c'est-à-dire qu’il a fait un tel bide aux Usa que les producteurs ont décidé de ne pas prendre le risque de le sortir sur les écrans. Jonathan Frakes est plus connu pour son rôle de second dans Star trek Next Generation, voilà qu’il s’attaque à la réalisation avec ce bide. Bien mal lui en a pris. Mais ce n’est pas entièrement de sa faute, la réalisation est fluide et les plans sont lisibles. De m^me que l’adaptation technique de la série est parfaite, les effets spéciaux sont au top et la Tracy Island est aussi vraie que nature, les vaisseaux et els installations techniques sont Bondesque. De m^me que le générique un peu surprenant qui nous plante le décor sous la forme d’un dessin animé sixties.
Analyse d’une nullité.
Alors, d’où vient ce sentiment de ratage. Hollywood oublie trop souvent que ce qui fait l’essence d’un film ce n’est ni les acteurs, ni la technique, ni le réalisateur mais un bon scénario. Et là au lieu de se contenter d’adapter plus ou moins fidèlement la série, Will Osborne, le scénariste, recentre tout son récit sur les enfants, et leur tentative de sauver la famille Tracy. D’où un récit infantilisant où on prend les enfants (la cible apprente du produit) pour des crétins. Les personnages sont caricaturaux. La famille tracy a des coupes de cheveux aero dynamiques,est joyeuse et pleine de dynamisme. Le cerveau de la bande est une chochotte qui bégaye, de même que son fils, et le méchant surjoué par Ben Kingsley (qui a décidément du mal à payer ses impôts) est débile à souhait, et est entouré d’une mocheté et d’un colosse noir , forcément méchant et brutal.
Un dernier mot
Regardez plutôt la série originelle qui date d’une époque où on ne prenait pas le spectateur pour un crétin et où on lui offrait des spectacles de qualité.