Les poupées russes

Genre
Pays
France (2005)
Date de sortie
jeudi 15 décembre 2005
Durée
123 Min
Réalisateur
Producteurs
Bruno Levy
Scénaristes
Cédric Klapisch
Compositeur
Loïc Dury
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
123 min
Nb Dvd
2


Synopsis
Revoilà Xavier !
On le retrouve cinq ans après L'Auberge Espagnole, il a trente ans. Il a réalisé son rêve d'enfance, il est devenu écrivain, mais il semble quand même un peu perdu. Gagner sa vie avec l'écriture n'est pas si simple. Il a quelques problèmes avec sa banquière. Il a aussi des réticences à se fixer avec une fille. Il enchaîne les aventures amoureuses avec inconséquence. Il enchaîne aussi de façon confuse et anarchique les petits boulots liés à l'écriture. Tantôt journaliste, nègre, écrivain pour historiettes amoureuses ou scénariste pour série télé de pacotille. Il fait comme il peut, c'est-à-dire qu'il est un peu en vrac...
Partagé entre son ex, sa mère, ses aventures amoureuses passagères, sa pote homosexuelle, il a du mal à faire correctement son travail : concevoir et écrire une histoire d'amour simple et normale... Pour compliquer les choses, il doit aussi faire du baby-sitting pour son ex, du papy-sitting pour sa mère et la mondialisation le rattrape, son travail de scénariste est menacé de s'arrêter... Il est contraint de continuer son travail à Londres, puis à Saint-Petersbourg. Ces nouveaux voyages lui permettront peut-être de réconcilier le travail, l'amour et l'écriture.

Critique Subjective

5 ans plus tard

Le sous-titre du film est 5 ans plus tard. Nous retrouvons donc les personnages de L’auberge Espagnole 5 ans après. Xavier a changé, il a réalisé son rêve, vivre en artiste, de sa plume. Mais il a du mal à écrire, pour compliquer les choses, il doit aussi faire du baby-sitting pour son ex,du papy-sitting pour sa mère et la mondialisation le rattrape, son travail des cénariste est menacé de s'arrêter...Il est contraint de continuer son travail à Londres, puis à Saint-Petersbourg. Ces nouveaux voyages lui permettront peut-être de réconcilier le travail,l'amour et l'écriture.

La trame de l’histoire

Cedric Klapisch nous raconte : « L'idée du film est née en faisant la promotion de L’auberge espagnole à  Saint-Petersbourg. C'était la troisième fois que j'y allais et je suis vraiment tombé  amoureux de cette ville. Avec Bruno Levy, on s'est dit que s'il devait y avoir une suite,  ce serait bien qu'elle se passe ici. Et puis, parallèlement, on est tombé sur un  événement qui a beaucoup marqué ce film. On a vu les coulisses d'un mariage dans  un restaurant où le marié était complètement bourré dans les toilettes pendant que  sa femme en robe de mariée l'attendait devant la porte. Avec Bruno, on s'est dit que ça pourrait être drôle si William se mariait en Russie. Et tout s'est enchaîné... Il y a eu à la fois la ville, cet événement-là et j'ai rajouté ce qu'était devenu Xavier à 30 ans, c'est-à-dire un célibataire qui cherche la femme de sa vie et qui a des démêlés avec son travail. »

Xavier et les autres.

Comme dans L’auberge espagnole l'histoire est centrée autour du personnage de Xavier. Il est toujours en vrac même s'il commence à vivre de son écriture... L’auberge espagnole était un film sur la post-adolescence de tous ces jeunes qui découvraient la vie à travers le programme Erasmus à Barcelone. Dans Les poupées Russes, ils sont devenus un peu plus responsables... En fait, il y a deux attitudes dans la vie : rêver et arrêter de rêver. Devenir grand, c'est aussi arrêter de rêver.

Et donc ?

L’auberge espagnole était enchanteur de par son ton, son rythme et sa narration d’une génération ayant du mal à vivre seul. Ce film était avant tout une comédie de jeunes qu’on ne prend ni pour des idiots ni pour des obsédés sexuels. Quelle est alors al signification du titre. C’est une phrase que Xavier prononce à un moment. « J’ai repensé à toutes els filles que j’avais connues (…). Je me suis dit qu’elles étaient comme des poupées russes : on est curieux de savoir qui sera la dernière ».  Si le premier film nous montre l’épanouissement et le passage de l’ado coincé à l’adulte bien dans ses baskets, le second film nous place dans la situation des trentenaires qui doivent faire des choix qui vont déterminer toute leur vie. Et si l’auberge espagnole nous montrait un peu plus une formidable histoire d’amitié transeuropéenne, le second film se concentre sur Xavier et ses déboires amoureux. Et c’est en cela qu’il est un ton en dessous.

Un dernier mot

Film sympathique tout de même, Les poupées russes est sauvé par son rythme, sa réalisation originale et ses personnages attachants.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


L’image est très belle même si elle manque un peu de définition sur les plans large sans doute du à un léger fourmillement en arrière plan. La profondeur d’image est abyssale et le rendu des couleurs est assez épatant.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Français
5.1


Disons le tout net, la piste DTS ou dolby est une merveille de placement Surround. La tessiture Surround est tellement riche qu’elle en éclipserait presque la scène frontale qui est remarquable elle aussi. Il faudra pousser un peu la centrale  mais un fois celle-ci bien réglée, le tout s’avère un régal dynamique et enjoué de tous les instants. Top. La piste 2.0 malgré sa clarté et sa dynamique parait alors comme anecdotique.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
120 min
Boitier
Digipack


Le Making Of (48’41) : On a affaire ici à une véritable visite de l’autre coté de la caméra, ce qui doit être un véritable making of. Mêlant interview du réalisateur, des acteurs, ce reportage nous montre l’équipe au travail de la conception à la direction d’acteur.

Les scènes inédites présentées par Cédric Klapisch (60 mns) : Après une introduction de 2’48 par Cédric Klapisch, on s’aperçoit que le montage final aurait pu faire près de 3 h30. La méthode Klapisch est justement de composer le film au montage sans idées préconçues. « …..c'était le principe d'écriture. En fait, c'est plutôt au montage que j'écris le scénario. Je n'ai pas l'impression de m'être restreint en coupant plein de scènes mais de faire un travail d'écriture en ayant essayé des choses avec les acteurs auparavant. » Nous dit il. Chaque scène coupée, dix au total, nous est présenté et contextualisé par le réalisateur qui nous explique le choix du coupage. Bravo.

• Les retrouvailles (8 min) : L’envie pour le réalisateur de faire ce film, c’était aussi de retrouver sa bande et tout le monde a résigné avec enthousiasme. Ce documentaire nous montre les retrouvailles de l’équipe au début du tournage.
• La master class (26’10) : Rencontre à la Fnac Etoile de Romain Duris et de Cédric Klapisch le 4 juin 2005 avec le public dans une interview qui est plus une suite de questions / réponses avec le public.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage