Company

Genre
Pays
USA (2006)
Date de sortie
lundi 22 novembre 2004
Durée
110 Min
Réalisateur
Producteurs
Neven Campbell, Robert Altman et Joshua Astrachan
Scénaristes
Barbara Turner
Compositeur
Van Dyke Parks
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
110 min
Nb Dvd
1


Depuis plusieurs années maintenant, Robert Altman (M.A.S.H., 70), nous propose d'explorer, à travers ses films, des univers fermés, select, mystérieux de poésies et de beauté, où les corps expriment la grâce du monde autant que sa souffrance. Ce fut le cas « Prêt à porter » (94), immergeant le spectateur dans le milieu de la mode, et c'est à nouveau le cas de « Company », qui se propose de nous faire suivre la création d'un ballet au cœur du Joffrey Ballet de Chicago.
Le film se veut une immersion totale du spectateur dans cet univers où la grâce flirt avec la souffrance, où la beauté frôle la laideur et où l'admiration se love en jalousie.

Filmée à la fois comme un documentaire et comme une fiction, l’histoire suit la création d’un ballet. La caméra devient alors le témoin privilégié d’un monde particulièrement fermé. L’œil d’Altman tente de suivre le cheminement des émotions qui amèneront à l’exaltation de la naissance d’un ballet.
        De bonnes surprises sont au rendez-vous. Tout d'abord la performance de Neve Campbell (Sexcrime, 97), ni trop excessive, ni pas assez, flirtant parfois même avec la figuration, pour faire plus corps avec la troupe. Elle parvient de ce fait à s’y fondre complètement. Même si parfois l’on peut trouver la présence de l’actrice trop discrète, il semble que cela serve encore plus justement le sujet du film. Ensuite la présence de Malcom Mc Dowell (Orange Mécanique, 71) en directeur artistique inspiré. Sa seule apparition suffit à susciter l'intérêt du film. Son regard perçant renforce l’esprit cabot qui a fait la légende des directeurs artistiques de toutes les troupes de ballet. Souvent incompris, toujours adulés et salués. L’acteur imprègne chaque coin du film, même ses absences deviennent une présence.

Enfin la beauté tétanisante des scènes de ballet, filmées avec virtuosité. Mêlées à la musique de Van Dyke Parks, certaines deviennent aériennes envoûtant le spectateur d’un voile de douceur hypnotique. Rarement la danse avait autant été mise en valeur sur un écran. Les mouvements félins des danseurs semblent glisser sur l’image, les couleurs enrobent les pas chassés, et autres pas de bourrée. Tout est volupté, douceur et enivrement.
Pourtant, on ne peut s’empêcher de penser qu’il manque quelque chose, qu’un certain ennui s’installe. En fait le problème vient indéniablement du personnage principal. En utilisant le ballet comme point central, Robert Altman suscite l’intérêt, excite la curiosité sur les intrigues qu’une telle entreprise fait naître par rivalité, par doutes ou par souffrance. Voulant à tout prix coller au plus près de la réalité, le réalisateur, efface toute magie de ces moments. Car il y a de la beauté dans la souffrance des danseurs. Et la caméra ne peut se permettre de rester uniquement contemplative, elle se doit d'épouser les contours de cette douleur, d'en renforcer les traits pour mieux la rendre compréhensive. Desservis par un scénario bien plat et n'arrivant de ce fait jamais à sonder les âmes de ces artistes, il plante son objectif, au milieu d'une troupe, la vidant de son essence, James Franco (Spiderman 1 & 2, 02/03)dans son rôle d’amoureux en est le principal témoin, on ne sait jamais vraiment pourquoi il est là. Le ballet se monte, les répliques se suivent mais n’intéressent pas. Les scènes de ballets aussi se suivent rendant parfois incompréhensible la trame de l’histoire. Par paresse ou par crainte d’atteindre à la notoriété du spectacle les scénaristes n’arrivent jamais à trouver les répliques qui captent, malgré quelques coups d’essais bien insipides comme le discours de Mc Dowell lors d’un dîner de Gala « Si votre fils veut faire de la danse, ne l’en empêchez pas, ce sera ma plus belle revanche ! », c’est beau mais pas suffisant pour susciter l’intérêt.

En conclusion des scènes de Ballet d’une rare beauté, des acteurs en phase avec un projet ambitieux, mais aussi transparents que le scénario.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


C’est LA grande surprise du film. Tourné entièrement en HD, les scènes de danses sont exceptionellement belles, les couleurs ne saturent pas, les contrastes sont saisissants et les contre-jours envoûtant. L’image est d’une telle qualité que même sans apprécier la danse, on reste hypnotiser, comme posséder par la beauté des scènes musicales. Les corps évoluent dans cette symphonie d’arc en ciel. La scène d’ouverture est la meilleure preuve de cette beauté. Si Robert Altman ne connaît rien à la danse, il a en tout cas tout compris au jeux des couleurs. Le HD prend ici toute sa dimension, pour un peu que vous soyez équipé d’un téléviseur compatible.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
5.1


5.1 et DTS pour le Français et 5.1 seulement pour la Version Originale. Les canaux participent allègremment aux mélanges des sens, permettant une spatialisation compatible avec l’orchestration d’un ballet, particulièrement lors des séquences avec la  musique de Van Dyke Parks, plus conceptuelle, comme la scène d’ouverture. Le DTS donne un rendu plus souple et plus en harmonie avec l’ensemble.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Des bonus en forme d’hommage à la danse. Tout d’abord Les Commentaires audio de Robert Altman qui permettent d’en savoir un peu plus sur l’idée du réalisateur, mais pas plus sur son cheminement. Ensuite un Making Off qui nous apprend que : Neve Campbell était à l’origine du projet et que Robert Altman ne connaissait rien à la danse , mais que tout le monde était génial !  un peu court quand on sait que 30 secondes sont accordées à la vrai particularité du film, à savoir le tournage en HD. Un petit hommage de Neve Campbell à la danse dans Hommage à une passion. Puis des séquences de danses inédites filmées toujours avec autant de magie. Des scènes coupées et enfin la bande annonce.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage