Un amour infini

Titre Original
Endless love
Pays
Etats-Unis (1981)
Date de sortie
mardi 23 mai 2006
Durée
111 Min
Réalisateur
Producteurs
Keith Barish
Scénaristes
Judith Rascoe
Compositeur
Jonathan Tunick, Lionel Richie
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
111 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Eperdument amoureux, Jade et David vont être éloignés l’un de l’autre par leurs parents puis par des circonstances dramatiques.

Critique subjective

Après avoir réalisé un premier film sur le sol américain (Le champion en 1979), le cinéaste italien Franco Zeffirelli remettait le couvert trois ans plus tard avec un second long-métrage aux Etats-Unis : Un amour infini (Endless love). Echec cinglant, le titre scella la fin de la carrière américaine d’un réalisateur qui revint ensuite tourner en Europe. En visionnant Un amour infini, on comprend tout de suite les raisons pour lesquelles Zeffirelli n’a pas fait de vieux os à Hollywood.

Mièvre et dépourvue de véritables enjeux narratifs, l’histoire de Endless love vaut son pesant de cacahuètes et mérite d’être évoquée en ces lignes, ne serait-ce que pour mieux cerner l’ampleur du désastre et se dérider les zygomatiques. Adolescents, Jade (Brooke Shields) et David (Martin Hewitt) sont profondément épris l’un de l’autre. Après une fête chez les parents de la demoiselle, les tourtereaux, chauds comme la braise, s’unissent pour la première fois devant un feu de cheminée (comme c’est romantique ... et pas du tout cliché en plus). Intrigué par le bruit en provenance du rez-de-chaussée, la mère de Jade descend et observe, émue, sa fille perdre sa virginité (elle avouera plus tard à David qu’elle aurait bien voulu être dans ses bras, no comment). Toujours plus amoureux, notre jeune couple répète ses activités nocturnes chez les parents de Jade. Si le spectateur roupille déjà sans mal, les parents et le frère de la jeune fille (Keith, un tout jeune James Spader) ne parviennent plus à trouver le sommeil. Mal à l’aise, le père de Jade s’inquiète pour le sommeil et les études de sa fille et somme David de ne pas la revoir avant la fin des examens. Un soir, après que Keith ai fait une fête tonitruante (mais sûrement moins bruyante que les ébats de Jade et son jeune amant ?!), David a la bonne idée de mettre le feu à une pile de journaux devant la maison de sa bien aimée, ce qui ne manque pas de réduire la demeure en cendres (notez la bonne technique pour se réconcilier avec la famille de son amie). Le verdict tombe et David passe deux années dans un établissement psychiatrique. A peine sorti, il cause accidentellement la mort du père de Jade (Pierre Richard peut aller se rhabiller). Si le destin semble s’acharner sur lui, David retrouve néanmoins sa promise (pour une courte durée cependant), ce qui nous vaut une belle scène où Brooke Shields arbore de grosses auréoles de sueur au niveau des aisselles.

S’il ne parvint pas à conquérir le coeur de la midinette des eighties, Un amour infini fit toutefois parler de lui lors de sa sortie. Montrant des scènes de sexe entre adolescents, le film de Zeffirelli fit son petit scandale et l’infâmant visa X fut même évoqué. Alors, sulfureux Un amour infini ? Franchement non, à moins que la simple vision d’un téton dressé vous défrise. Larmoyante et laborieuse, cette histoire d’amour impossible ne suscite jamais un début d’émotion (à croire que des acteurs peu convaincants, une musique lourde et une réalisation passe-partout ne doivent pas y être étrangers). A noter que, pris au second degré, le métrage peut déclencher l’hilarité puisque l’on peut y voir l’itinéraire d’un parfait maladroit qui fait brûler la maison et cause la mort du père de son amie (une scène mémorable). Mauvais film, sans le moindre doute ; bon navet, à vous de voir. Pour les amateurs de détails, on relèvera que le film marque la première apparition de Tom Cruise au cinéma (dans un rôle qui tient presque de la figuration). Un Tom Cruise ici jeune et musculeux qui apparaît avec pour seul vêtement un short en jean moulant.

Verdict

Empesé, Un amour infini est un titre dépourvu d’intérêt. A éviter consciencieusement donc.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image de qualité moyenne. Si les couleurs sont bien restituées à l’écran, il n’en demeure pas moins que le master manque de contraste et affiche parfois un léger grain. A noter que la compression s’invite parfois à l’image, notamment au niveau des arrière-plans. Rien de scandaleux pour un film qui affiche plus de vingt-cinq ans au compteur mais l’éditeur aurait néanmoins pu soigner davantage sa copie.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
1.0
Français
1.0
Une qualité sonore moyenne. L’ensemble présente une dynamique honorable mais manque de clarté et de précision. On préfèrera une VO qualitativement meilleure et présentant surtout l’avantage d’éviter des doublages français datés.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


 

Aucun supplément.
Bonus
Livret
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