L'homme sans mémoire

Titre Original
L'uomo senza memoria
Genre
Pays
Italie (1974)
Date de sortie
lundi 10 avril 2006
Durée
88 Min
Réalisateur
Producteurs
Luciano Martino
Scénaristes
Ernesto Gastaldi
Compositeur
Gianni Ferrio
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Italien
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Ayant perdu la mémoire dans un accident, Ted retrouve la piste de son ancienne vie et rejoint sa femme en Italie. Sur place, il sera harcelé par son ancien complice, George.

Critique subjective

Comme beaucoup de réalisateurs italiens ayant oeuvré dans le cinéma de genre, Duccio Tessari fut un touche à tout. Il passa, entre autres, du western (Un pistolet pour Ringo et Le retour de Ringo) au polar (Big guns) et livra même sa version de Zorro avec Alain Delon dans le rôle titre. En pleine période faste pour le giallo, Tessari signa L’homme sans mémoire (L’uomo senza memoria). Aujourd’hui comme en 1974, la vision de ce titre ne manque pas de soulever une question : le métrage est-il véritablement un giallo ?

Pour commencer, mettons-nous d’accord sur ce que l’on entend par giallo. Peu connu du grand public, il s’agit initialement d’un genre littéraire tirant son nom d’une collection de romans policiers aux couvertures jaunes (l’équivalent italien de la collection Le masque en quelque sorte). Sur grand écran, le giallo est une variante du film policier caractérisée par la présence d’un tueur sadique (l’arme blanche est de rigueur) et par une mise en scène alambiquée (des cinéastes comme Mario Bava, Dario Argento ou encore Sergio Martino purent ainsi expérimenter à loisir).

Sans faire preuve d’un purisme malvenu, force est de constater que L’homme sans mémoire ne s’inscrit que vaguement dans le genre qui nous occupe. Le plus grand tort du spectateur serait ainsi de s’attendre à un giallo pur jus. Pourtant écrit par Ernesto Gastaldi (La queue du scorpion), le script du film ne possède que peu d’éléments se rattachant directement au genre. Si l’intrigue à des allures du puzzle, que le gamin photographe semble sortir tout droit d’un Argento, qu’un homme brandit un rasoir à la fin et que la conclusion du métrage est sanglante, L’uomo senza memoria ne respire pas pour autant le giallo. Long à l’allumage et d’un rythme peu soutenu, le film n’offre rien de bien transcendant à se mettre sous la dent. Comble pour un film estampillé giallo : pas de grande séquence de meurtre à l’horizon. Mis à part quelques plans « giallesques », la mise en scène de Duccio Tessari, quoique loin d’être honteuse, n’est guère folichonne.

Verdict

Giallo particulier (disons « light »), L’homme sans mémoire se réclame avant tout du film policier et du thriller. Mieux vaut le savoir avant, cela évitera au spectateur de nourrir de vaines attentes. A noter que s’il n’entretient donc que de lointains rapports avec le giallo à proprement parler, le film de Tessari s’avère néanmoins tout à fait regardable, pour peu que l’on sache à quoi s’attendre.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité vidéo de très belle facture pour un titre affichant plus de trente années au compteur. Le master est propre (si l’on excepte de rarissimes imperfections) et l’ambiance visuelle du métrage bien restituée à l’écran. La compression s’avère excellente puisque invisible. Un authentique travail d’orfèvre qui permet de (re)découvrir le film dans les meilleures conditions.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Italien
2.0
Français
2.0
Un son de bonne tenue pour un film de 1974. L’ensemble fait montre d’une belle dynamique et d’une précision agréable. Aucun défaut majeur n’est à déplorer et le rendu sonore s’avère tout à fait honorable. A noter que la piste française (en Dolby Digital 2.0 tout comme la VO italienne) affiche des dialogues datés.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
40 min
Boitier
Digipack


 

- Voglio entrare nel cinema, portrait de Ernesto Gastaldi (23 minutes) : Jovial et loquace, le scénariste revient avec bonheur sur ses débuts au cinéma avec moult anecdotes à la clé. Un bonus riche et plaisant.

- Luc Merenda acteur sur L’uomo senza memoria (17 minutes) : Le comédien français revient sur sa carrière et les conditions de tournage dans l’Italie dans années soixante-dix.

- Fiche technique.

- Filmographies : Duccio Tessari, Anita Strindberg, Luc Merenda, Umberto Orsini.

- Galerie.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Fiche technique