Mortel transfert

Genre
Pays
France (2001)
Date de sortie
mercredi 11 octobre 2006
Durée
122 Min
Réalisateur
Producteurs
Jean-Jacques Beineix
Scénaristes
Jean-Jacques Beineix
Compositeur
Reinhardt Wagner
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Philippe Jallet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
122 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

Michel Durand, psychanalyste, mène une vie somme toute banale. Ses journées s'écoulent dans la torpeur feutrée de son cabinet entre les petites plaintes d'une professeur de mathématiques chachutée, les fureurs d'un éjaculateur précoce et les récits sadomasochistes d'Olga Kubler, une perverse kleptomane. Mais cette dernière, alors que son médecin est assoupi, se fait étrangler sur le divan.

La critique :
 

Huit ans après avoir réalisé IP5, Jean-Jacques Beineix revenait avec cet étrange film en 2001. Le réalisateur y retrouve également l’un de ses acteurs fétiches, Jean-Hugues Anglade. Dans le rôle d’un psychiatre, il s’en sort d’ailleurs plutôt bien !

Face à lui, Hélène de Fougerolles incarne une patiente excentrique et par laquelle est attirée notre héros. Très sensuelle, elle joue magnifiquement de son ambiguïté émotionnelle. La réalisation des séquences d’analyse, entre Jean-Hugues Anglade et ses patients sont d’ailleurs très réussies, notamment grâce à des dialogues pertinents. On appréciera les seconds rôles, également très réussis. Yves Rénier fait quelques apparitions de tout premier ordre.

L’ambiance générale du film est assez confuse. Entre rêve et réalité, le héros recherche la vérité concernant la vraie ou fausse mort de sa patiente. Les scènes oniriques, sous un filtre bleuté sont visuellement assez réussies et parfois vraiment barrées. Les personnages y sont soit amusants soit inquiétants. Une ambiance donc plutôt réussie en soi, mais qui s’intègre assez délicatement dans le reste de l’œuvre.

Entre quelques éléments de son enquête, Beineix a glissé des touches d’humour certes très drôles (on frise le burlesque), mais là encore, le spectateur aura du mal à retrouver de la cohérence dans la structure de l’ensemble.

Mais c’est finalement et surtout la conclusion tirée par les cheveux que nous propose le réalisateur qui décevra le plus grand nombre. Alors que le film jusque là tenait la route tant bien que mal et malgré ses défauts, l’épilogue n’est réellement pas convaincant.

Hésitant entre les genres, voguant d’un élément de l’histoire à un autre sans lien cohérent, Beineix a pris le risque de perdre son spectateur. Un film loin d’être abouti, tant le mélange des genres ne prend pas. C’est d’autant plus dommage qu’il semblait y avoir matière à réaliser un film atypique très intéressant.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée qui donne surtout son plein potentiel dans les passages oniriques du film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Un son DD 5.1 de bonne facture.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
70 min
Boitier
Amaray
Des bonus riches, comme dans la plupart des films de la collection Beineix.

Les commentaires audios du réalisateur offrent une vision enrichie, fournie en anecdote et détails savoureux. Un exercice que Beineix maîtrise parfaitement.

Making of : permet de retrouver le réalisateur dans son élément. Une grande maîtrise de ce qu'il recherche pour un documentaire de près d'une heure intéressant.

Bande annonce : la BA réservée au marché américain.

Essais : ceux des acteurs sont ici retracés, avec Hélène de Fougerolles, Valentina Sauca et Jean-Hugues Anglade.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Essais