Celebration of blues : Les stars chantent le blues

Genre
Pays
Etats-Unis (2003)
Date de sortie
samedi 21 octobre 2006
Durée
105 Min
Réalisateur
Producteurs
Martin Scorsese
Compositeur
Divers
Format
Dvd 5
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1


Celebration of Blues – Lighting in a bootle

Le Blues est né il y a environ une centaine d’années, essentiellement dans le sud des États-Unis. Il est issu de la rencontre entre les chants de type Gospel des populations noires d’origine africaine, forcée à travailler dans les champs de coton américains, et des instruments plus élaborés que les simples percussions : harmonica, piano et surtout la guitare. Lorsque le congrès des États-Unis déclare l’année 2003, ‘centenaire du Blues’, il n’en fallait pas plus aux maisons de disque américaines pour organiser un concert exceptionnel en l’hommage de cette musique qui aura une influence prépondérante pour la création du jazz et du rock.
C’est dans le ‘City’s Radio Music Hall’ de New York que sont réunies les plus grandes pointures, encore vivantes, de ce style musical qui continue à attirer les foules et à passionner les jeunes musiciens. Aux côtés de quelques légendes vivantes comme Buddy Guy, David Edwards, Mavis Staples ou B.B. King on retrouve tous ceux qui ont ‘fait’ le Blues et contribués à populariser cette musique. On pourra regretter l’absence de quelques figures de marque, comme Éric Clapton, mais elle est compensée par la participation surprise de Steve Tyler, le chanteur d’Aerosmith, venu montrer qu’il reste attaché aux racines de la musique américaine. 

Les titres :

Durant le concert, de nombreux artistes se succèdent sur scène, parfois entrecoupés d’extraits des coulisses, des répétitions et d’images d’archives de quelques grands musiciens absents (Muddy Waters, Jimi Hendrix…). Quelques fois des morceaux d’interview viennent couper les morceaux ! Heureusement, cela n’arrive pas trop souvent, car c’est pénible pour le spectateur. Voici les différentes chansons de ce DVD :

01. Angelique Kidjo – Zélié (Belle Bellow)
02. Mavis Staples – See that my grave is kept clean (Lemon Jefferson et Furry Lewis)
03. David ‘Honeyboy’ Edwards – Gambling man (David ‘Honeyboy’ Edwards)
04. Keb Mo – Love in vain (Robert johnson)
05. Odetta – Jim grow blues (Huddie ledbetter et Alan Lomax)
06. Nathalie Cole – St Louis Blues (W.C. Handy)
07. James ‘Blood’ Ulmer et Alison Krauss – Sittin on the top of the world (Chester Burnett)
08. Ruth Brown, Mavis Staples et Nathalie Cole – Men are like street cars (L. Jordan)
09. Buddy Guy – Can’t be satisfied (McKinley Morganfield)
10. India Arie – Strange fruit (Lewis Allan)
11. Macy Gray – Hound dog (Jerry Lieber et Mike Stoller)
12. Larry Johnson – Her the angels singing (Larry Johnson)
13. John Fogerty – Midnigh special (Huddie ledbetter)
14. Clearence ‘Gatemouth’ Brown – Oki Doki stomp (Davis Plummer)
15. Bonnie Raitt – Comin Hour (Elmore James)
16. Steve Tyler et Joe Perry – I’m a king bee (James Moore)
17. David Johansen – Killing floor (Chester Burnett)
18. Shemekia Copland – I pity the floor (Deadri malone)
19. The Neville Brothers – Big Chief (King Johnson)
20. Salomon Burke – Turn on your love tonight (Don D. Robey et Joseph Wade Scott)
21. Salomon Burke – Down in the valley (Salomon Burke)
22. Buddy Guy – Red house (Jimie Hendrix)
23. Buddy Guy et Angelique Kidjo – Voodoo child (Jimi Hendrix)
24. Chuck D. – Boom boom (John Lee Hoocker)
25. B.B. King – Sweet sixteen (Ridley B. King et J. Josea)
26. B.B.King et Bonnie Raitt – Paying the cost of the boss (Riley B. King) 

Critique subjective

Dés le début du spectacle, le ton est donné par Martin Scorsese en personne, le parrain de cette manifestation et celui qui lui a permis d’éviter le très convenu style ‘célébration à l’américaine’ en faveur d’une présentation plus historique qui rend le concert aussi passionnant musicalement qu’intellectuellement. Les morceaux suivent une trame presque chronologique, agrémentée de projections d’images qui rappellent comment cette musique est née : des esclaves qui ont façonné le pays. Entre des morceaux magnifiques de Robert Johnson (surnommé ‘blue devils’ dans les années 30 tant son talent semblait lié à un pacte avec le diable !) ou de Chester Burnett, on découvre la ségrégation raciale américaine, la pauvreté, le Klu Klux Clan, tant de sujets qui ont inspiré le Blues.
À mi-concert, le superbe trio féminin de Ruth Brown, Mavis Staples et Nathalie Cole vient nous rappeler que le Blues est aussi, et surtout, un style musical dédié à l’amour, ce que viendra confirmer la diffusion d’une interview du regretté Muddy Waters. Enfin, le concert s’achève sur des chansons qui montrent comment le blues a pu inspirer de nouveaux styles musicaux dans la seconde moitié du XXe siècle : ‘Voodoo Child’ et ‘Red House’ de Jimi Hendrix et une version très rap (et pas vraiment réussie, malheureusement) de ‘Boom Boom’ par Chuck D.

Au final, ce concert hommage s’avère passionnant, même si on regrette que la qualité sonore et visuelle ne soit pas au top et que quelques chansons soient coupées par des interviews.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


La qualité d’image du spectacle est assez satisfaisante, même si on avait apprécié une compression moins marquée qui a tendance à laisser entrevoir certains artefacts dans les arrières plans et à boucher un peu les contrastes. Ce n’est vraiment visible que sur grand écran, mais ne gâche, heureusement, pas la qualité générale de ce concert. L’éditeur aurait été bien inspiré de profiter des DVD doubles couche au lieu de se contenter d’un simple couche !!!

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0


Côté son, le DVD est plus décevant. La jaquette annonce une piste dolby digital 2.0 et une 5.1. Testé sur deux lecteurs DVD différents et sur un PC, il s’avère que le disque ne contient que deux pistes en Dolby Digital 2.0, l’un semblant avoir une spatialisation légèrement plus marquée que l’autre. Musicalement, cela reste correct, mais la qualité des musiciens intervenant sur scène aurait mérité un meilleur traitement et au moins la présence d’une piste en LPCM stéréo peu compressée. Du coup, certaines prestations avec de gros orchestres, comme la chanson ‘Coming Home’ interprétée par Bonnie Raitt ou ‘Big Chief’ des Nevill Brothers paraît un peu brouillon. Cela vient sans doute d’un manque de dynamique et de la compression un peu trop poussée du Dolby Digital. C’est vraiment dommage !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


En plus du concert principal, l’éditeur nous propose un chapitrage par chansons. Il est également possible de revoir les interviews qui émaillent le concert depuis la section des suppléments (en fait, cela fait partie du chapitrage du DVD). De la même façon, on pourra accéder aux séquences de coulisses et de répétitions qui se retrouvent également dans le programme principal.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage