Fast & Furious 3 : Tokyo Drift

Titre Original
The Fast and the Furious : Tokyo Drift
Genre
Pays
Etats-Unis (2006)
Date de sortie
mardi 23 janvier 2007
Durée
104 Min
Réalisateur
Producteurs
Neal Moritz
Scénaristes
Chris Morgan, Alfredo Botello, Kario Salem
Compositeur
Brian Tyler
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Philippe Jallet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
104 min
Nb Dvd
1


L’hsitoire :

Sean Boswell est un risque-tout à qui sa passion immodérée des voitures de sport trafiquées a déjà attiré de sérieux ennuis avec la police californienne. Condamné après un accident, sa seule alternative à la prison est d'accepter la tutelle de son père, militaire de carrière basé à Tokyo.

La critique :

Et voilà, le filon Fast & Furious continue, avec cette fois une escapade au pays du soleil levant. Etait-ce vraiment indispensable ? Regardons-y de plus près.

Dès la première séquence, on a plutôt envie d’adhérer au projet, avec une présentation de notre héros qui pénètre dans son lycée, en passant les postes de sécurité à côté d’une mascotte, sur une musique absolument géniale !

S’en suit la première provocation, le premier défi… et le premier grand n’importe quoi ! Une course certes bien filmée, mais dont la légitimité nous dépasse, et dont la conclusion est pour le moins ridicule. Au final, notre jeune tête brûlée s’envole pour Tokyo pour éviter la prison. Bravo aux scénaristes, ça commence fort !

Et au Japon, ça ne s’arrange pas. Lucas Black (encore un gars de 24 ans qui joue le rôle d’un mineur… on se croirait de retour dans la série Beverly Hills 90210) fait étalage de son manque de talent. Totalement monolithique, il joue les gros bras décérébrés qui cède à la première provocation, et qui cherche désespérément la bagarre, à un point pathétique !

Il faut reconnaître cependant que le scénario ne l’aide pas vraiment. Celui-ci est loin d’être prévisible, car on atteint un comble du ridicule. Comme au Far West de la grande époque, tous les problèmes d’ego se règlent sous forme de duels, de voiture cette fois ci.

La qualité du film, car il y en a une, réside dans ces courses, où le dérapage contrôlé fait foi. Servies par une mise en image somptueuse, dont on regrettera simplement une utilisation légèrement abusive d’effets spéciaux numériques, ces courses font parfaitement état de la montée d’adrénaline et de la sensation excitante que constitue la conduite de ces bolides. Malheureusement, ces séquences sont plombées par une musique assourdissante et franchement d'un goût douteux.

Mais pour le reste, c’est quand même le grand vide… les acteurs sont caricaturaux au possible. Seul émerge de ce néant l’excellentissime Sung Kang dans le rôle de Han, qui prend le héros sous son aile. D’un charisme étonnant, il est la seule note juste d’un casting bancal.

Petite note sympathique pour les fans de la série des Fast & Furious, une guest star fait une brêve apparition dans l’ultime séquence du film. Ça ne sauve pas une œuvre dont trop peu d’éléments sont positifs pour le rendre recommandable, beaucoup s’en faut ! Même les fans de tuning auront du mal !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image d'une qualité irréprochable ! Les scènes nocturnes sont magnifiques, et aucun défaut ne semble transparaître. Si ce DVD a des qualités, elles sont avant tout techniques, plus qu'artistiques !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Même en l'absence de son DTS, le son relève le défi. Les pistes 5.1 sont ici formidables. Si la musique est un peu assourdissante comparée au volume des dialogues, les courses de voiture sont très bien rendues, que ce soit au niveau du réalisme ou de la spatialisation.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray
Un menu qui rappelle un peu ceux des jeux vidéo. Bien construit et agréable au niveau de la navigation. Les bonus sont courts mais relativement sympathiques.

Scènes coupées (19 min) : disponibles avec les commentaires du réalisateur. Plutôt intéressantes dans l’ensembles, mais effectivement pas indispensables. Le jeu des acteurs n’est toujours pas à la hauteur.

Drifting school (7 min) : les acteurs ont passé 2 jours à apprendre comment drifter. Le mini reportage ne nous apprend pas grand-chose, mais nous montre un aspect du drifting.

Caméra des acteurs (4 min) : une caméra « indiscrète » au sein du tournage, collection de grimaces à la caméra et de séquences sans intérêt et aux transitions inexistants. C’est quoi ce bonus ???

La dernière virée de Han (8 min) : making of de la course poursuite dans Tokyo qui, on l’apprend ici, a été tournée à Los Angeles.

Prêt à prendre le volant (10min) : histoire de voir comment sont conçues et choisies les voitures présentes dans le film.

Interview de Keiichi « the Drift King » Tsuchiaya (3 min) : très court entretien avec un vrai champion de Drift.

A la japonaise (10 min) : ôde à la capitale nippone, Tokyo. Une revue des différents endroits choisis pour le tournage, et l’implication culturelle dans le film.

Le clip de Don Omar
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Bonus Cachés
Court Metrage