Fast and Furious 5

Titre Original
Fast Five
Genre
Pays
Etats-Unis (2011)
Date de sortie
samedi 29 octobre 2011
Durée
125 Min
Réalisateur
Producteurs
Neal H. Moritz ; Vin Diesel ; Michael Fottrell
Scénaristes
Chris Morgan
Compositeur
Brian Tyler
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Simon Bitanga
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
125 min
Nb Dvd
1
Après avoir empêché l'insaisissable Dominic (Vin Diesel) de purger sa peine de prison, Mia (Jordana Brewster) et Brian (Paul Walker), vivent désormais dans la clandestinité retirés à Rio de Janeiro. Ils limitent leurs activités illégales mais ne cracheraient pas sur un coup facile histoire de renflouer les caisses.

La suite des évènements les placera dans le collimateur du puissant baron de la drogue Herman Reyes (Joaquim de Almeida) et les tiendra responsables du décès de 3 agents de la DEA ! Il n'en fallait pas plus pour que l'équipe de l'Agent Fédéral Luke Hobbs (Dwayne Johnson) mette un point d'honneur à les remettre aux autorités.
Un gros coup est mis en place pour à la fois se venger, prouver leur innocence et s'acheter une liberté ... Laissant sur leur chemin pneus fondus et tôle froissée !!


C'EST LES ROIS DU MACADAM


Fast & Furious : une série qui n'a jamais fait dans "l'intellectuel" (interroger sur des questions liées à la moralité sur le vol, l'adrénaline pouvant être assimilée à une dangereuse drogue, la sérénité intérieure en exerçant des activités illégales qui plus est en territoire inconnu ou revenir aux côtés d'anciens camarades jadis trahis) mais plus dans "l'intelligent" (attaquer les parties du cerveau réagissant à l'enivrant cocktail de filles faciles, gros son, voitures qui vont vite, pas mal d'action, méchant bien vilain et badaboum partout !!). Du coup, avec 4 épisodes au compteur et Justin Lin pour la 3e fois consécutive au volant de cette lourde entreprise rentable, il va falloir mettre toutes les chances de son côté pour arriver à destination du succès !!  

Un très gros chèque signé plus tard, la production décide que Fast Five tirera (recyclera ?) un peu de la substantielle pulpe de tous les anciens épisodes, à savoir :
- Le titre et les personnages principaux du # 1
- La cool attitude et la décontraction du # 2
- Le goût pour la délocalisation du # 3
- Le côté réunion de famille du # 4 


Il n'est néanmoins pas conçu comme une compil’ mais plus une tentative de connecter tous les Fast & Furious entre eux ... et, phénomène inédit de la saga, il se pose comme continuité immédiate du # 4, dont la fin ne laissait pas planer beaucoup de doutes sur un # 5 en cas de réussite commerciale (les 1, 2 et 3 pouvant se regarder indépendamment) ... Là aussi, même si les scénaristes dénichent toujours des trouvailles permettant de faire des suites directes qui arrivent à se substituer à(ux) précédent(s) film(s) pour des raisons variées (ex : Quantum of Solace, Matrix Reloaded ou, quelque part, le Hulk de Leterrier), il est quand même vivement conseillé d'avoir vu au moins le # 1 et/ou le #4 pour se sentir un peu plus concerné par ce qu'il va se passer. Le spectateur / fan sera par contre comme chez lui, content de revoir tous ces visages familiers.  

Fast Five s'essaie à une certaine progression sans pour autant aspirer à devenir le zénith du genre. En effet, il tranche avec ses grands frères via une redirection très film de braquage ! Les protagonistes sont des marginaux au grand cœur dont les techniques de conduite ont toujours plus ou moins été ce qui orientait les évènements, mais ici l'idée du gros coup nécessite la participation de différents experts dans différents domaines (façon Mission Impossible) et naturellement un plan bien huilé pour limiter les dégâts. 
Usuellement, quand les interprètes descendent de voiture, leur faire parler pour habiller une intrigue peut vite relever de la gageure (cf Michel Vaillant, Torque (même producteur) ou pour certains 60 secondes Chrono) : ici, bonne surprise, les personnages sont défendus avec conviction par des acteurs très à l'aise. Leurs interprétations vaut ce qu'elle vaut et leurs perspectives d’évolution sont franchement discutables mais il faut admettre que ce n'est pas une partie trop repoussante : craner à qui mieux-mieux, vivre des situations rocambolesques et flirter avec le danger est alors presque une partie de plaisir !
Les héros nous font une version autoroutière musclée d'Ocean Eleven (Dominic le grand frère protecteur torturé, fort/doux à la fois et habituel leader de confiance ; Brian file le parfait amour avec Mia ; Roman (Tyrese Gibson) est de retour avec sa touche de fun ; Tej (Ludacris) est le pro de l'informatique et s'est coupé les cheveux ; Han (Sung Kang) est un véritable paradoxe temporel mais c'est plaisir de le revoir ; Tego et Rico (Tego Calderon et Don Omar, ayant participé à la BO d'anciens épisodes) se chamaillent ; Gisele (Gal Gadot) revient pour "relever les empreintes" ; Vince (Matt Schulze) vient faire coucou ...) et le côté "bande de potes unis dans la mouise" reste toujours sympathique à suivre.

Un flic déterminé et son équipe (en insistant bien sur la nouvelle recrue, Neves (Elsa Pataky, cf Les Serpents dans l’Avion et Iznogoud), qui se rend compte que les méchants qu’elle combat ne sont pas toujours méchants comme elle croit) leur fait la chasse dans un décor brésilien ! Nos amis bombaient du torse bien au chaud dans leurs cockpits mais si on déloge un costaud de la carrure de The Rock pour traquer du Vin, on est en droit d'attendre de nos 2 montagnes de muscles qu'ils en viennent mémorablement aux mains !! Les 1/2/3/4 avaient bien quelques échanges de beignes, mais le # 5 est résolument « moins voitures - plus physique » : fusillades, empoignades (certaines cascades / situations rappellent vaguement XXX (même producteur, même acteur principal)) et notamment la fameuse traque à pieds dans les favelas sur laquelle la promotion a abondamment communiqué !!
Un changement inattendu et néanmoins bienvenu faisant presque passer les courses/voitures en second plan : elles sont présentes et bien filmées mais la valeur des 4 roues est réduite à rien (obtenir des modèles rares sont une formalité : vol, emprunt, pari) et sont par ailleurs littéralement pulvérisées tout du long. Nos pilotes sont tellement bons et cools au volant que le traitement desdites courses risque de repousser le sceptique dans ses ultimes retranchements d'incrédulité (on fait tout avec le bolide : libérer des prisonniers, quitte à faire faire un nombre infinis de tonneaux aux bus pénitentiaires ; délester un train de convoi de voitures de luxe, …) mais ravir les aficionados : le clou du spectacle reste cette grosse scène finale. Rythmée, lisible, efficacement troussée et bousillant tout sur son passage, elle rappelle un peu celle de Terminator III.

Globalement, il y a moins de séquences "vroum-vroum" prétextes pour laisser respirer un scénario qui tente de faire avaler d’énormissimes couleuvres qu’on se gardera de dénombrer et une morale de fond qui divisera à coup sûr …  


CONCLUSION :  

Propre, sans bavure, Fast Five est destiné à suivre les lignes tracées par la série avec des péripéties plus folles sans chercher à renouveler le genre mais surtout muer de statut de divertissement tuning # 1 vers le pur film d’action qui ratisse plus large.

Le meilleur épisode (après le 2e)? Cela variera selon chacun mais c'est certainement le plus abouti dans son délire, développant là où on n'en demandait pas plus que ça, se mettant dans la poche le fana avec quelques bonnes surprises, accueillant le chaland venu chercher sa dose de fun et assurant un spectacle motorisé démesuré qui défoulera avec une indéniable efficacité.
Il va sans dire que si vous êtes allergique à un ou tous les précédents opus (voire même au genre), il n'est absolument pas garanti que la profondeur de Fast Five vous rabiboche avec la franchise, toujours autant affublé de ce côté superficiel et finement crétin assumés faisant son charme (on s'entraîne avec les potes le matin, on boit la bière le midi, on roule à fond les gamelles l'après midi et on compte les dollars le soir).

Développer une histoire partant de l'univers du tuning et des courses automobiles illégales (et non l'inverse) n'étant pas une mince affaire, Fast Five est complètement improbable mais reste assez bien fait pour qu'on ait envie de se faire avoir une fois de plus.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Clair, détaillé, contrasté : les images mettent en valeur autant les personnages (la texture des vêtements est remarquablement précise), les lumières (c’est vif et coloré), les voitures (c’est le minimum pour un Fast & Furious) que les rues de Rio (autant de jour que de nuit). Une vraie carte postale animée qui peut cacher quelques fourmillements mais l’encodage à du mérite !  

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Si jamais vous n'êtes pas bien réveillé avant le visionnage, Fast Five se chargera sans vergogne de vous remettre les idées en place : les bruitages sont tonitruants (mention spéciale aux rugissements de moteurs), la restitution de l'environnement sonore fera de votre salon un véritable lieu de chaos dont vous et vos enceintes ne sortirez sûrement pas indemnes … mais c'est surtout une soundtrack qui, comme disent les jeunes, à base de popopopo et de rythmes latinos endiablés, va vous faire comprendre qui est le patron ici !! A consommer de préférence le volume poussé fort, d'autant plus que les dialogues ne souffrent jamais de toute cette agitation.
Bien entendu, l’excellence de précision sera plus du ressort du Blu-ray mais la compression sonore du DVD reste de grande qualité.
La VO et la VF sont équivalentes … mais la VO, le coffre de ses gros durs et ses différents jonglages anglais/brésilien avec de l'argot à tire larigot sera quand même un bien meilleur choix que la version française, en dépit de son respect/cohérence accordés aux différentes origines sociales des personnages …

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
264 min
Boitier
Amaray
Le disque vous propose d’emblée l’audio-description (une fonction permettant aux malvoyants de profiter du film) … de Moi, Moche et Méchant !
Si cela est validé, le film démarre immédiatement et une voix-off raconte bien Fast & Furious 5 en français non sous-titré.

Si cette option n’est pas sélectionnée, après 3 bande annonces (The Change Up (Echange Standard) ; The Adjustement Bureau (L’Agence) et la série TV The Event), le menu du DVD démarre. Il sera proposé :
* Le Film  
* Les Chapitres (film divisé en 20 parties)
* Les Pistes son (VOSTF et VF)
* Les Bonus :
- Le commentaire audio de Justin Lin en VOSTF (le réalisateur propose tout le long du métrage des explications diverses concernant l’orientation du métrage, l’implication des acteurs, le conciliations effectuées avec la production, l’analyse des scènes de course, les choix artistiques, les anecdotes, … avec assez d’entrain pour rendre le moment intéressant)
- Scènes coupées en VOSTF (2 moments supplémentaires : Vince présente sa petite famille à Mia et Brian ; Neves et Hobbs recherchent des indices … c’est le seul moment du film où the Rock sourit !!)
- Bêtisier (Gag Reel) en VOSTF (quelques prises ratées, quelques maladresses, quelques gros mots, …)
- De toutes Nouvelles Roues (New Set of Wheels) en VOSTF: on présente les différents véhicules–stars du film, choisis en fonction du caractère des personnages, et les réactions techniques qui vont avec ... Un petit bijou de continuité pour les fans d’automobile !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Audio Description ; Featurette