Les Derniers Samouraïs

Titre Original
Five Wolves
Pays
Japon (2007)
Date de sortie
mercredi 26 septembre 2007
Durée
159 Min
Réalisateur
Scénaristes
Kenji Misumi
Compositeur
Akira Ifubuke
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Japonais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Warren GRANGE
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
159 min
Nb Dvd
1

L'histoire

Japon, vers 1860 : Sugi, samouraï déshérité par sa famille, a trouvé un nouveau père en la personne d'Ikémoto, espion shogunal auprès duquel il a acquis la force et la vertu des arts martiaux. Le mentor veut tenir son jeune disciple à l'écart des troubles politiques qui déchirent le pays et auxquels il est mêlé par ses fonctions. Son enseignement doit aider Sugi à vivre dans la nouvelle société qui va bientôt remplacer celle des samouraïs. Mais Ikémoto est tué par les hommes des clans du Sud, ennemis du Shôgun. Le sabre de Sugi va alors hésiter entre le vengeance meurtrière qui le mènerait à sa perte et le renoncement à la violence, promesse d'un avenir meilleur.

Critique artistique

Dernier film du réalisateur Kenji Misumi, "Les derniers  samouraïs" est aussi le seul dont le scénario est signé de sa  main. Kenji Misumi a qui l'on doit aussi une bonne partie des  "Baby Cart" dont certain des plus réussis, mais aussi quelques  films sur le thème de "Zatoïchi". Le cinéaste "star" des  studios DAIEI, grand spécialiste des "Chambaras", trouve en  quelque sorte sa consécration dans ce 68 eme film, qui  retrace le passage de l'époque féodale à l'ère moderne. Une  occasion pour l'auteur de définir, sur fond historique et  social, l'esprit des "samouraïs" au travers de 4 destins  entremêlés.

Si l'on devait replacer "Les derniers samouraïs" dans la  filmographie de Kenji Misumi, il s'apparenterait au film de  samouraïs le plus sérieux qu'il est réalisé. Habitué des  films  violents et assez peu de moyen en général, il développe  tout de même un style qui lui vaut une nouvelle  reconnaissance posthume. Un style qui s'exprime par un sens du  découpage des plus efficace. Il se voit là confier, pour la  seconde fois, un projet à gros budget et dans la tradition de  ses films antérieurs, il créa une oeuvre à part.

Il est aussi intéressant de remarquer certaines similarités  entre les films de Kenji Misumi et quelques grands westerns,  notamment pour ce qui est du découpage de certaine scène de  combat, gros plan fixe sur les yeux, des plans taille soignés . En outre, les chorégraphies de combat qui s'expriment lors de  long plan-séquence sont très bien interprétées par les  différents acteurs. La musique, composé par Akira Ifubuke,  donne un côté très solennel à l'ensemble du film, détail amusant elle est assez moderne. Un choix qui n'est pas anodin quand on connait l'attachement culturel que les japonais ont pour la tradition. Parfois aidant à rendre l'ambiance western, parfois proche des mélodies de Nina Rota. Les effets,  comme par exemple les transitions flashbacks en noir et  blanc, ne sont pas utilisés à outrance, mais avec efficacité.  Alternant entre scènes d'ambiance et grandes scènes de  guerre, la justesse du ton prouve avec quelle maturité Kenji  Misumi avait développé son art. Les magnifiques cadrages ainsi  que le travail sur la lumière tranchée prouve une fois de plus l'approche très graphique que le réalisateur avait avec le cinéma. La mise en scène très importante dans ce  genre de film ne souffre d'aucun défaut, bien au contraire  elle recèle de belles trouvailles, comment oublier la scène  du baiser ? En somme, beaucoup de bonne choses composent ce film mais c'est surtout l'aspect humain que Kenji Misumi insère chez ses samouraïs qui frappe le plus. Son héros principal est fondalement humaniste à l'image des autres personnages, de celui qui de paysan deviendra ministre après  la guerre, à l'enfant déshérité qui n'a jamais eu pour autre modèle que son maître en passant par le chef de clan et la geisha prostituée.

Pour ce qui est du travail de restauration, une fois de plus  il est de très bonne qualité. Aucun élément n'a été délaissé  tant à l'image qu'au son. Les menus sont soignés et  l'impression générale est qu'une belle édition a été faite  pour rendre hommage à ce film encore trop méconnu.

Verdict 

Certainement l'un des meilleurs films de Kenji Misumi. Une sorte d'apothéose tant sur le fond que sur la forme, le  passage de l'ère féodale à l'ère moderne comme obligation de  ne plus traiter du passé, mais de la nécessité de s'adapter à  la modernité ? Une oeuvre incontournable du cinéma japonais.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Du très bon travail, c'est un véritable plaisir de regarder ce film. Le support DVD est poussé à son paroxysme.  Une qualité auxquelles les précédentes sorties Wild Side nous  avaient déjà habituées. Le travail du directeur de la  photographie, Masao KUsugi, est très bien mis en valeur.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Japonais
1.0

Le travail du compositeur Akira Ifubuke est très bien  retranscris dans sa dynamique. En revanche dommage qu'il n'y ait qu'une piste audio mono, de la version originale japonaise bien restaurée certes, mais du mono.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Très belle édition je le répète, on trouve une galerie photo  magnifique, un court  sujet sur "Qui sont les derniers  samouraïs ?" mais surtout un entretien avec Masanori Sanada,  producteur à la Katsu et Kazuma Nozawa, biographe de Kenji  Misumi.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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