Bienvenue à Gattaca - Edition collector deluxe

Pays
USA (1998)
Date de sortie
mercredi 19 mars 2008
Durée
106 Min
Réalisateur
Producteurs
Danny de Vito, Michael Shamberg et Stacey Sher
Scénaristes
Andrew Niccol
Compositeur
Michael Nyman
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Oui
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
106 min
Nb Dvd
1

Dans un monde parfait, Gattaca est un centre d’études et de recherches spatiales pour des jeunes gens au patrimoine génétique impeccable. Jérôme, candidat idéal, voit sa vie détruite par un accident tandis que Vincent, enfant naturel, rêve de partir pour l’espace. Chacun des deux va permettre à l’autre d’obtenir ce qu’il souhaite en déjouant les lois de Gattaca.

L’homme peut il se prendre pour Dieu ? L’homme peut il contrôler son évolution ? A-t-il le droit de se substituer à mère Nature ? Ou encore Est-ce que l’homme parfait peut naître de la génétique et faire évoluer notre monde dans le bon sens ? Voilà un panel de questions que tente de nous poser Andrew Niccol (Simone, Lord of war), à travers  son premier film en tant que réalisateur : « Bienvenue à Gattaca ». Et son film va bien au-delà de ces questions primordiales relayées par des intellectuels en mal de biens à penser. Le scénario, impeccable de maîtrise du réalisateur s’intéresse aux effets de cette perfection, aux perversions que peut apporter une telle recherche du génétiquement parfait. Est-ce que l’homme ne risque pas au contraire, en modifiant la génétique, de modifier sa perception des choses et ainsi d’en annihiler toutes les facettes polychromes qui faisait sa différence d’avec les autres créatures ?

Toute cela se trouve dans l’opposition, puis dans le lien qui se crée entre Jérôme et Vincent, l’un parfait ne supportant plus l’échec d’une vie destinée à la perfection, et l’autre pétri d’espoirs pour une vie qu’il veut oublié.  Au-delà de la réflexion déontologique qu’amène le film d’Andrew Niccol, on découvre tout au long du film des réflexions plus personnels sur l’espoir d’une vie et les souffrance extérieures à notre être que la vie en communauté peut nous amener. Doit-on se protéger génétiquement des maladies, ou alors sont-elles finalement le mal nécessaires à notre existence. De la même manière que la chaîne alimentaire, les maladies ne sont-elles pas le maillon obligatoire de l’existence d’une vie ? Elles nous ramènent inlassablement à la futilité d’une existence ou à son importance dans le cercle de la vie.

Fort d’une mise en scène impeccable de maîtrise, Andrew Niccol, amène ses comédiens à nous offrir une composition d’une excellence rare. Le duel entre Ethan Hawke (Le cercle des poètes disparus, 7h58 ce samedi là) et Juda Law (A.I., The holiday) fonctionne incroyablement bien, et l’on s’aperçoit très vite que les comédiens se complètent à merveille laissant ainsi transparaître une crédibilité rarement perçue avec autant de force. La présence d’Uma Thurman (Pulp Fiction, Kill Bill) ne vient que renforcer cette connivence et l’on aime le jeu tout en retenu des trois comédiens.

En conclusion, un film d’une rare intelligence, à la maîtrise scénaristique impeccable, qui n’hésite pas à poser des questions autant existentielles que déontologiques. Le tout porté par un jeu d’acteurs impeccables, « Bienvenue à Gattaca » est sans conteste l’un des meilleurs films de science fiction que le cinéma américain nous ait offert durant cette dernière décennie.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
On pourrait dire que la beauté de l’image de cette édition Deluxe saute aux yeux, mais ce serait mentir. L’image est de bonne qualité, les couleurs et les ambiance voulues par le réalisateur n’y sont pas étrangers, mais elle n’a rien de supérieure avec l’édition précédente. Le master d’origine n’étant pas particulièrement abîmé, il eut été dommage que ce soit le contraire. Une bonne note donc, mais rien de plus !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Pas de nouveauté non plus, du côté des pistes sonores, sinon la disparition de la piste Stéréo Anglaise. Le 5.1 fonctionne à merveille et l’on plonge aisément dans l‘univers de Gattaca. Les sonorités sont parfaitement restituées, l’ensemble de l’installation profite allègrement au film. Pas de quoi crier à la nouveauté Deluxe.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Alors pour le coup, c’est peut-être là qu’il faut commencer à parler d’Edition Deluxe, puisque l’édition précédente brillait par son absence de Bonus. Hors donc ici, passé le choc d’un menu totalement ridicule et statique, on plonge donc dans les bonus qui offrent dans l’ordre : Les commentaires audio d’Andrew Niccol, qui amènent leur flot d’informations sur les buts fixés par lé réalisateur, puis un making of particulièrement conventionnel où tout le monde est gentil, tout le monde est pro, et surtout tout le monde à du talent, donc Normal, quoi !  Puis Les inévitables scènes coupées agrémentées d’un commentaire du réalisateur qui explique pourquoi elles furent coupées, Un documentaire complet, mais aussi consensuel que le making of, sur les décors du film. Et enfin, et là pour le coup c’est une véritable bonne nouvelle, un reportage très complet sur la génétique. On peut donc réellement parler d’édition Deluxe.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage