Suite à la guerre qui fit rage jusque dans les années 80, l’agence Hero-Corp fut créée afin de regrouper tous les super héros et de maintenir un climat de paix. L’agence possède plusieurs sites secrets dans le monde. En Lozère, les retraités, les mis à l’écart, se retrouvent coupés du monde pour retrouver une vie calme et paisible. 20 ans de vie paisible volent en éclat lorsque « The Lord » réapparaît.
Simon Astier, le demi frère d’Alexandre, créateur de « Kaamelott », débarque donc avec sa propre série « Hero Corp » Un concept dans lequel d’anciens super héros se retrouvent isolés dans un village pour couler des heures paisibles, mais qui, finalement, doivent lutter contre un super vilain nommé « The Lord ». Pour cela ils s’octroient l’aide de John, un jeune homme qui n’a strictement aucune idée de ce pour quoi il est venu.
Alors bien sur dès le départ on sent le style Astier, avec une sorte de froideur dans l’humour, et un goût prononcé pour les comiques de situations. Ici, par exemple, les pouvoirs de certains sont particulièrement inutiles, comme par exemple celui qui lance du Shampoing au lieu d’acide. Et dans « Hero Corp », on retrouve bien évidemment le phrasé qui rendit « Kaamelott » si célèbre. Et en cela le personnage de John, n’est pas très éloigné de celui d’Arthur. Par contre, l’originalité d’Hero Corp se situe plutôt dans la trame. En effet celle-ci est beaucoup plus construite dans une logique de série, que dans une logique de scénettes. Ainsi la saison 1 emmène nos héros dans une lutte sans merci face à un méchant interprété avec brio et toujours autant d’humour par Christian Bujeau (Les Visiteurs), qui semble se délecter de ce personnage de méchant particulièrement drôle.
Et tout ce petit monde évolue avec un certain nombre d’apparition comme Didier Bénureau (Les Visiteurs) qui interprète un homme invisible particulièrement hilarant, ou encore Guillaume Denaiffe (Sagan) qui prête sa voix à un ordinateur. Tout cela évolue dans une logique humoristique qui ravira sans conteste les amateurs du genre, mais aussi les néophytes. Car il suffit de visionner le premier épisode de cette série pour plonger dans l’univers de « Hero Corp » et de se prendre au jeu et d’ainsi donc visionner d’une traite les 15 épisodes qui composent cette saison 1.
En conclusion, « Hero Corp » est une véritable bouffée d’air frais qui, même si la mécanique est identique à celle de sa grande sœur « Kaamelott », ne manque pas d’originalité et dont l’humour est aussi féroce et universel que chez sa grande sœur. Un style personnel, un but commun, et au final une véritable réussite.