L'An 1, des débuts difficiles

Titre Original
The Year one
Genre
Pays
USA (2009)
Date de sortie
mercredi 3 février 2010
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Judd Apatow, Harold Ramis, Owen Wilson, Clayton Townsend et Nicholas Weinstock
Scénaristes
Harold Ramis, Gene Stupnitsky et Lee Eisenberg
Compositeur
Théodore Shapiro
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1

Au tout début de notre ère, Zed et Oh, deux « Chasseurs-cueilleurs » pas vraiment dégourdis, sont bannis de leur village natal par leurs congénères. Feignants, peureux, et incapables de chasser, les deux compères se retrouvent livrés à eux-mêmes dans un environnement hostile, sans nulle part où aller. Ils décident par conséquent, de quitter l’endroit qu’ils ont toujours connu pour s’aventurer vers l’inconnu.

Parfois, on  se pose une question en regardant un film : Comment en est on arrivé là ? En visionnant « L’an 1 » c’est exactement ce qui arrive. Car avec un humour très « Pipi-Caca » (Genre que j’affectionne d’habitude, il me faut bien l’avouer !) le scénario ne parvient jamais à décoller bien haut, voir même il fait du raz motte en se prenant régulièrement une vague de plein fouet.

Il faut bien le reconnaitre, sans l’énergie de ses comédiens principaux, à commencer par Jack Black, le film irait tout droit dans le mur et ne s’en remettrait pas. Le duo Black/Cera fonctionne à merveille, mais ne parvient jamais à masquer un manque de finesse dans ce type d’humour déjà bien gras à la base. Car il faut bien se l’avouer, l’humour potache ne suffit pas à tenir un film. Dans « L’an 1 » on a le droit à tout et n’importe quoi, les toilettes derrière la hutte de Zed, l’action de la deuxième partie du film se situe à Sodome et j’en passe et des meilleurs. Et justement du meilleur, il n’y en a pratiquement pas dans le film. Les scènes se succèdent les unes après les autres sans grand intérêt, mis à part une ou deux exceptions prêts : La rencontre avec Caïn et Abel (David Cross (Alvin et les Chipmunks) et Paul Rudd (Roméo + Juliette) digne des Monthy-Pythons), ou encore le massage du  grand prêtre interprété par Oliver Platt (L’expérience interdite). Passé cela, rien de passionnant !

« L’an 1 » est un énorme soufflé retombé à plat. On rit très peu, on s’ennuie beaucoup, et l’on est réellement atterré de tant d’énergie pour rien. Harold Ramis (Sos Fantomes) a voulu nous faire rire avec une humour facile, mais n’en n’a plus maitrisé les ficelles. Jack Black est en roue libre, Michael Cera ne parvient jamais à s’imposer face aux gesticulations souvent inutiles de son Co-équipier. Et pourtant, le duo parvient à fonctionner de temps à autres. Mais l’absence d’une mise en scène rigoureuse font de « L’an 1 » un film aussi réussit qu’une série Z.

En conclusion, « L’an 1 » est une comédie ratée, dont très peu de moments de bravoures sont à garder. Et même si le jeu de Jack Black vampirise celui de Michael Cera, le duo fonctionne, sur un scénario vide. Un peu comme une tranche de foie gras sur de la gelée à la menthe. « L’an 1 : Des débuts difficiles » : Un film difficile tout simplement !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image de très bonne qualité qui met encore plus les décors en valeur. Les contrastes  sont toutefois un peu léger et ne donnent parfois pas suffisamment de relief à l’ensemble. Mais les couleurs sont suffisamment bien tenues pour offrir un véritable moment de plaisir à celui qui visionne.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1. efficace. Les basses servent allègrement les effets sonores parsemés. La dynamique est respectable et donne un véritable volume à l’ensemble. Quand à la spatialisation, elle bénéficie d’un véritable travail de fond et d’une régularité constante.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Côté bonus, l’édition bénéficie d’un catalogue de choix. Les commentaires audio d’Harold Ramis, de Jack Black et de Michael Cera, qui ne manquent pas d’énergie, même si le trio est persuadé d’avoir réalisé la comédie du siècle. Une fin alternative  qui ne sauve pas le film du désastre mais qui en donne une nouvelle vision plus « American way of life », des scènes coupées, qui effectivement, ont bien fait de l’être. D’autres en versions longues ou alternatives, puis un ensemble des scènes interprétées différemment, un bêtisier réellement drôle, voir même beaucoup plus drôle que le film lui-même. Suivent le making of qui, comme on commence un trop souvent à en avoir l’habitude, ressemble plus à un film promotionnel qu’une véritable plongée au cœur d’une production. Puis une amusante promotion de la ville de Sodome, et pour finir, les bandes annonces. Une fois de plus les bonus sont plus consistants que le film lui-même.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage