Journal d'un dégonflé

Titre Original
Diary of a Wimpy Kid
Genre
Pays
USA (2010)
Date de sortie
mercredi 23 février 2011
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
Bradford Simpson, Nina Jacobson, Ethan Smith et Jeff Kinney
Scénaristes
Jeff Filgo, Jackie Filgo, Jeff Judah et Gabe Sachs
Compositeur
Theodore Shapiro
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1
Pour Greg Heffley, 12 ans, le collège est la chose la plus stupide jamais inventée, un endroit rempli de pièges, de débiles et de délinquants, et où toutes les chaises de la cafétéria sont réservées, ce qui l’oblige à manger par terre. Pour survivre à cette épreuve et rencontrer enfin la gloire qu’il estime mériter, Gregg imagine des plans qui n’ont pas toujours le résultat escompté.

Inspiré d’une série de romans illustrés du même nom, « Le Journal d’un dégonflé » retrace les aventures collégiennes du jeune Greg Heffley, qui court inlassablement après une reconnaissance qu’il estime inévitable, au risque même de se brûler les ailes et d’en oublier son meilleur ami. Et l’ensemble ne manque indubitablement pas d’intérêt et peut même paraitre surprenant à certains égards tant le ton y est résolument décalé et souvent là où on ne l’attend pas, à commencer par ce héros, pas si sympathique que cela au demeurant, puisque malgré son visage d’ange, il cache une certaine avidité qui le rend aveugle à tout ce qui se passe réellement autour de lui.

La mise en scène de Thor Freudenthale (Palace pour chiens) l’a bien compris et s’est ajusté à ce compromis qui, d’avance prend à contre-pied le public, qui s’attend, on s’en doute, à suivre les aventures d’un jeun garçon qui tente inlassablement de trouver sa place dans un collège. Et c’est alors que tout l’intérêt de cette histoire intervient, puisqu’effectivement, le jeune cherche à s’insérer dans les rouages de cet établissement mais ses ambitions sont bien plus grandes et trop prétentieuses pour être réalisables. Pour cela il fallait des personnages un brin caricaturaux mais pas trop pour ne pas sombrer dans le burlesque, mais suffisamment pour créer un environnement à la « High school Musical ».

Sans parler d’un scénario totalement réussit, puisque la trame se perd un peu parfois dans l’hésitation entre fable politiquement incorrect et histoire moralisatrice pour apprendre que l’ambition ne se fait pas au dépend des valeurs de la société que sont l’amitié et le respect des autres, on peut au moins aisément dire qu’il reste suffisamment cohérent avec le livre de Jeff Kinney, qui tend à aborder les valeurs humaines de manière différente, non plus dans les yeux d’un jeune homme droit et sympathique, mais plutôt prétentieux et cupide.

En conclusion, « Le journal d’un dégonflé » est au final une bonne surprise, puisqu’il est resté suffisamment cohérent avec l’esprit de la série de livres de Jeff Kinney qui voulait faire de son personnage un anti-héros qui apprend à ses dépends que la vie n’est pas forcément gratuite et qu’il ne suffit pas d’avoir de la boue sous les bottes pour affirmer que l’on est amoureux du monde. Un film à voir sans hésitation, même si quelquefois la mise en scène se perd dans les hésitations.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble et la mise en scène ressort avec beaucoup d‘éclat donnant tout son éclat au film. Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1 qui se veut efficace et impressionnante. Avec des basses particulièrement présentes et une spatialisation interressante. La spatialisation est minutieuse et les effets sonores ne viennent pas empiéter sur les dialogues. Le soin apporté au son donne un véritable relief au film et l’on plonge aisément dans son univers.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
C'est la véritable mauvaise note du moment : Uniquement des scènes coupées, aucun intéret.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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