Un superméchant a toujours besoin d'un superhéros pour se sentir exister et avoir un but dans la vie. Après avoir tué Metroman, son ennemi juré, le génial Megamind a donc l'idée de se fabriquer un nouvel adversaire : Titan, encore plus fort et plus héroïque que le précédent ! Problème : Titan découvre vite que c'est bien plus drôle d'être un méchant que de protéger les hommes. Et encore plus amusant de détruire le monde que de le diriger. Pris au piège, Megamind réussira-t-il à vaincre sa diabolique création ? A devenir le héros inattendu de sa propre histoire ?
La critique
Megamind, c’est comme du tofu.
Megamind, c’est aussi carré que du tofu. Même si on essaie de nous faire croire que le héros est un méchant, il n’en a pas vraiment les caractéristiques. Et pour le reste, le scénario tient la route mais une route tellement droite qu’on ne peut s’empêcher de s’ennuyer en sachant d’avance où elle nous emmène.
Megamind, c’est aussi fade que du tofu. Les personnages sont tous assez inintéressants. Même le méchant héros, qu’on voudrait un peu torturé par sa condition, mais qui fait tellement le mariole qu’on ne peut pas s’apitoyer sur son sort. Le gentil héros est très bof, la fille sans personnalité, et le méchant méchant très quelconque et agaçant. Et ne me lancez pas sur l’espèce de poisson dans un corps en poils, je vais devenir grossier.
Megamind, c’est aussi moche que du tofu. En fait, les décors sont vraiment très réussis, tendance photoréalistes, impressionnants. Et à côté de ça, les personnages sont à mi-chemin entre du biologiquement probable et du dessin animé, enfin bref ça ne va pas ensemble, et l’animation pas au top n’arrange pas ça. J’ai réussi (ça devient un exploit par les temps qui courent comme des super-héros qui courent vite) à voir le film sans 3D, donc pas possible de dire ce que ça donne avec les lunettes qui font mal au nez. A priori plusieurs scènes doivent être assez décoiffantes si la 3D est réussie, voire donner la gerbe parce que même en 2D c’est parfois un peu rapide.
Megamind, ça se mange comme du tofu avec la sauce de soja. Parce que le tofu tout seul ça n’a le goût de rien, mais avec la sauce on veut bien en manger un peu. Ici, pareil, grâce aux gags et à un certain abattage des personnages, le film passe quand même sans poser de problèmes de digestion, et sans devoir se forcer pour chaque bouchée. Mais après on préfère aller manger autre chose, un vrai plat qui ressemble plus à un bon film.
Sébastien Keromen
Un dernier mot de José Evrard
Megamind est bourré de bonnes idées et bénéficie d'une très bonne réalisation technique, hélas la technique ne fait pas une bonne histoire et l'ensemble et fade et un peu mou, c'est à dire que le début du film souffre d'un manque de rythme assez flagrant, tare quis e poursuit tout au long du métrage.
Ce Dvd est une très belle réussite tant l’image de synthèse sied bien à ce support. Les gammes de couleur explosent et resplendissent à l’écran, très belle image pour ce DVD qui nous prouve que ce support a encore de beaux jours devant lui
Vf et Vo possèdent de sérieuses qualités de répartitions et de basses, mais la Vo est moins fade que la vf car le jeu des acteurs est beaucoup plus palpable en Vo qu’en Vf.