Blue velvet

Genre
Pays
Usa (1986)
Date de sortie
mardi 22 octobre 2002
Durée
120 Min
Réalisateur
Producteurs
Richard roth
Scénaristes
David lynch
Compositeur
Angelo badalamenti
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Grand prix du festival d'avoriaz en 1997
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Grec
Oui
Non
Non
Néérlandais
Oui
Non
Non
Portugais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Robert Kalophtalmos
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
120 min
Nb Dvd
1


L'histoire se déroule à Lumberton, une une petite ville américaine tranquille au demeurant. Jeffrey Beaumont (Kyle MscLachlan) se promène dans la nature afin de s'isoler un peu après le drame survenu à son père. C'est alors qu'il découvre une oreille dans un champ... Avec l'aide de la fille d'un inspecteur de police, il va espionner Dorothy Vallens (Isabella Rossellini) qui, en plus d'avoir de sérieux problèmes psychiatriques, est visiblement mélée à quelques histoires...
Il va en tomber amoureux, et va alors essayer de la sortir des griffes de Frank Booth (Denis Hopper), un hystérique sexuellement déviant, pour se retrouver plongé dans un monde de plaisirs et de violence, où le sado masochisme reigne en maître.

Encore une fois, Lynch nous emmène dans un univers dont lui seul a le secret, bien différent de ses précédents Elephant Man ou Dune, mais tellement proche de Twin Peaks, Lost Highway ou Mulholland Drive... Ses personnages sont torturés, décalés, mais ont tous un point commun : ils vivent dans notre monde. Ils pourraîent être nos voisins ou même faire partie de notre famille, et c'est peut être cela qui dérange le plus.
Blue Velvet aurait germé dans la tête du réalisateur 10 ans plus tôt, lors du tournage de Eraser Head. Il traite d'une façon aussi bien poétique que crue d'amour, mais aussi du voyeurisme et de quelques déviances, et comme dans la plupart des films qui suivront, la folie y est présente sous des formes plus ou moins avancées.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
L'image est très propre, colorée, avec un excellent contraste. Les nombreux passages sombres ne sont pas noirs et permettent de distinguer les infimes détails que Lynch veut bien nous donner à voir.
La compression est travaillée et, à part quelques exceptions comme sur le ciel juste avant que Jeffrey ne découvre l'oreille, les fonds ne souffrent que de peu d'imperfections.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Le son en 5.1 est lui aussi extrèmement bien travaillé.
Les basses sont profondes et entourent le spectateur, les aigüs claquent comme il le faut.
Pour ma part, bien qu'il n'y ait que peu de différences, j'ai préféré la version originale à la française, ne serait ce pour le subtile mais charmant accent d'Isabella Rossellini.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
140 min
Boitier
Amaray
Les bonus sont interressants, surtout le documentaire "Mysteries of Love" de 100mn où de nombreux intervenants, dont un certain David Lynch, dont on (re)découvre quelques unes de ses peintures, donnent de nombreuses clés afin de mieux comprendre le film. Sa lecture après le visionnage du documentaire a une toute autre dimension, et on se prend pour un apprenti cineaste, cherchant une explication au moindre détail.
Les scènes inédites sont étranges... Le montage initial durait 4h alors que le contrat prévoyait un film de 2h seulement et il semblerait que les parties coupées aient disparues... Les scènes sont alors reconstituées par des diaporama composés de photo promotionnelles mises en scènes grâce aux ébauches du script.
"Siskel & Ebert : At the Movies" est un débat quelque peu stérile entre 2 critiques américains datant de l'année de la sortie du film (1986) portant sur l'interêt de voir Isabella Rossellini nue à l'écran...
Suivent la bande annonce, 2 pubs TV et des galeries photos découpées en 3 parties : Limberton, USA (présentant la ville dans laquelle se déroule l'action), les différentes affiches de par le monde, et les photos de Peter Braatz, photographe et cinéaste américain dont ce sont les premières photos prises sur un tournage.
A noter des bonus cachés dont je vous laisse découvrir l'emplacement et le contenu.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Bonus cachés