Twin Peaks : Fire walk with me

Genre
Pays
USA (1986)
Date de sortie
mercredi 1 décembre 2004
Durée
126 Min
Réalisateur
Producteurs
Francis Bouyges, Gregg Fienberg
Scénaristes
David Lynch, Robert Engels
Compositeur
Angelo Badalamenti
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
126 min
Nb Dvd
1


L'histoire

Laura Palmer, une jeune fille populaire de la ville de Twin Peaks à été sauvagement assasinée. Pourquoi et par qui ? Le mystère est entier d'autant plus que les enqueteurs disparraissent un par un. Le film nous faire suivre l'enquète de Dale Cooper, agent du FBI ainsi que les 7 derniers jours de Laura. Tout sera révélé. Tout sera montré. Allons nous pour autant y comprendre quelque chose ? Pas si sur...

 

Critique subjective

Que les choses soient claires : je n'ai jamais vu la série TV Twin Peaks, et la première fois que j'ai vu le film.. et bien c'est à l'occasion de la présente critique. L'univers de cette petite ville inventée par David Lynch est réputé comme hérmetique au possible, en bref, si on ne connais pas la série, inutile d'éspérer entraver quoi que ce soit au film... Il s'agit pourtant d'un métrage qui se suffit à lui-même, la compréhension n'est pas aisée, c'est certain, mais ça reste du domaine du possible. La série nous raconte l'énquète de Dale Cooper, un agent du FBI sur une série de meurtres perpétrés dans la petite ville de Twin Peaks, et plus particulièrement celui de Laura Palmer. Le film se concentre sur cette dernière, nous présentant ses sept derniers jours puis son assassinat, révelant par là même son meurtrier.

David Lynch est un cinéaste pour le moins atypique. Sa filmographie, à l'image de certains de ses films, est à plusieurs facettes. On a d'un côté des oeuvres relativements conventionnelles (Elephant man, Une histoire vraie), une grosse production commerciale, qui est d'ailleurs LE ratage de sa carrière (Dune), des films aux ambiances dérangeantes (Blue Velvet, Sailor et Lula) et enfin des films à la narration éclaté, flirtant sans cesse entre la comédie, le fantastique, le glauque (Eraserhead, Twin Peaks, Lost Highway, Mulholland Drive).

Avec Twin Peaks, il explorait pour la première fois un unviers nouveau, déjà entraperçu avec Blue Velvet mais dans une bien moindre mesure. Celui de la petite bourgade bien tranquille en apparence qui recèle en réalité les pires secrets. La ville, à l'image des protagonistes du film, est à double tranchant. D'un côté la face "lumineuse" de ville normale, de l'autre la face sombre de véritable ville du péché. Cette dualité est essentielle pour percer le mystère du film. Mais les interprétations sont multiples, et aucunes ne peut se prétendre ultime. C'est là toute la force de Twin Peaks, riche à n'en plus finir et à l'intérêt renouvelable.

Le film reste extremement déroutant. S'il reste accessible aux non-initiés (c'est à dire aux non-connaisseurs de la série, chose de plus en plus répendue vue que cette dernière est invisible à la TV et ailleurs depuis un moment) le film n'en est pas moins difficile à cerner. Les 35 premières minutes donnent l'occasion de changer par trois fois de personnages principaux. On suit tout d'abord deux agents du FBI, puis Dale Cooper, pour finir sur Laura Palmer, qu'on ne quittera plus jusqu'à la fin du film. Les clés de la compréhension du film sont bien cachées, encore mieux que dans Mulholland Drive et Mulholland Drive. A la fois rêve (ou cauchemar) éveillé (le personnage de David Bowie ne dit-il pas "Nous vivons dans un rêve" ?) et plongée réaliste dans la psychose et les dégats psychologiques qu'engendrent l'acte meutrier, Twin Peaks trouve sa résolution tant dans le réalisme que dans les hypothèses purement fantastiques. En effet, tout n'est peut-être pas expliquable d'un point de vue rationnel et les multiples références (abondonce de vert en présence de Laura, de rouge en présence de l'homme venu d'ailleurs) nous projettent peut-être vers des solutions moins évidentes de prime abord. Des solutions multiples pour un film, lui aussi, aux multiples facettes.

David Lynch aime à s'entourer d'acteurs qui lui sont connus et il faut dire qu'avec Twin Peaks il est plutôt bien arrangé. A une exception près il retrouve le casting de la série, plus quelques personnages supplémentaires, parmis ceux-ci on retrouvera le trop rare Chris Isaak. Le reste du casting s'en tire à merveille : Sheryl Lee est habitée par son personnage, littéralement, Ray Wise idéal en père tyranique, on notera égallement une apparition de David Lynch aussi surprenante qu'amusante.

 

En conclusion

Aussi insondable que fascinant, Twin Peaks possède un univers et une ambiance unique. Un film somme avant l'heure d'un réalisateur atypique, on ne comprend pas tout, et c'est exactement cela qui fait que ses films conservent toujours le même mystère, le même intérêt. Le puzzle est difficle à assembler et les indices se découvrent au compte goutte. Un film qui se rédécouvre sans cesse.

 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le travail est tout bonnement excellent. La compression est maitrisée, les couleurs respectés  et la definition exemplaire (beaucoup de tons verts) l'image est propre et sans tous ces petits defauts qui nuisent trop souvent aux films de cette période (début des années 90). Un regret, la (longue) scène de la boîte de nuit souffre de problème de compressions, les seuls d'ailleurs. Pas une catastrophe non plus cela dit.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Deux versions sont disponibles, l'originale anglaise et la française. Le doublage de cette dernière est vraiment moyen par moment. Les deux pistes sont encodées en 5.1 et donnent tout à fait satisfaction. L'ambiance sonore est un facteur essentiel de l'univers de David Lynch et les 5 cannaux la restitue parfaitement. Le caisson de basse sera, lui, un peu en retrait. On notera aussi des voix un peu plus présentes sur la vf.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray


Allez les enfants, on donne une note à MK2 pour les bonus de Twin Peaks... ici tous le monde gagne, 10 général... ah, non. Un petit 1 en fait... plutôt gentil parce que là, pour l'intention, le zéro pointé était de mise. Petit retour en arrière : il y a quelques mois encore, Twin Peaks était annoncé sur deux galettes, dont une remplie jusqu'à la gueule de bonus en tous genre. Là, lorsque j'ai reçu le précieux sésame, quelle ne fut pas ma surprise en ne voyant qu'un seul DVD. C'est un peu court jeune homme. La réponse à ce mystère aussi épais que celui du meurtre de Laura Palmer : la présente édition simple sort immédiatement pour satisfaire les impatients, l'édition collector suivra l'an prochain.

Les bonus réstant sont pour le moins ridicules, on commence avec une gallerie de personnages (une quarantaine) ce qui constitue une bonne idée de départ vu la complexité de l'intrigue, seulement voilà, c'est vraiment baclé, les dits personnages sont présentés au travers d'extraits de 3 secondes (sic !) et, à moins d'avoir des yeux bioniques, il faudra au néophyte souvent plus d'un passage pour bien comprendre ce qu'il vient d'(entr)apercevoir.

Second et dernier bonus, un press kit de la pire éspèce : promotionnel, à la compression hazardeuse, tout court et tout bonnement ennuyeux. Il réussit la performance spectaculaire de regroupper, en une seule piste, une featurette, des interviews, des extraits du film (totalements inutiles) et une bande annonce. Le tout est tout de même chapitré. D'ailleurs, parlons-en des chapitres...

Ok, un DVD peut être immersif au niveau de ses menus, mais là on touche le fond. Les chapitres sont totalement incompréhensibles, même pas nommés, dans un nombre ridiculement élevés, certains font 5 minutes, d'autres 2 secondes (re-sic !), bref, on à ici un DVD vraiment plus que très decevant au niveau des bonus.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage