Prom

Un groupe d’étudiant se prépare pour le bal de fin d’année.

Alors bien sûr, face à ce type de films, on se pose toujours la même question : Quoi de neuf au pays des « teen movie » à la sauce Disney ? La réponse est pour la majorité des cas : Rien ! Mais alors quel intérêt avec ce nouveau film ? Et bien tout d’abord, parce que s’il n’amène rien de neuf, que tous les critères du genre y sont présent, à commencer par les bons sentiments, les personnages le plus lisse possible, et des valeurs sociétales bien mise en avant, « Prom » a le mérite de divertir et de le faire bien en évitant les pourtants inévitables personnages caricaturaux et les acteurs qui ne savent plus comment faire pour être ridicule. Ici, le film nous entraine en toute douceur, presque comme un cocooning. On se laisse transporter dans les aventures sentimentales de ce bal capital pour l’ensemble des élèves de lycée aux Etats-Unis.

Le réalisateur Joe Nussbaum, déjà réalisateur de « American Pie : The string Academy » a su faire taire ses vieux démons, pour nous offrir une film drôle, tendre et beaucoup plus en retrait que ce que nous avons pu voir jusqu’ici. Sa réalisation, même si elle reste très académique et n’évitent pas les petites longueur d’usage. Mais rien de bien méchant. Car avant même que le film ne commence, nous naviguons en territoire connue et le fait de ne pas sombrer, malgré le sujet, dans une sorte d ‘« American Pie » soft certes, mais avec tout ce que cela comporte d’humour salasse à la limite du trash. C'est une bonne nouvelle en soit, car le film du coup correspond à un véritable divertissement familiale.

Côté distribution, la jeune Aimee Teegarden (Scream 4), qui ressemble de loin ou de prêt à des actrices telles Reese Witherspoon ou encore Sarah Michelle Gellar, illumine radicalement le film, en se moulant totalement dans un personnage principal, à qui l’on ne demande pas forcément beaucoup de charisme, mais simplement une présence.qui s’associe parfaitement au personnage de mauvais garçon interprété par Thomas McDonell, qui, s’il suit ce chemin devient pouvoir suivre les pas des grands acteurs portant le blouson noir comme une sorte de seconde peau.

En conclusion, « Prom » est un film intéressant et familial. On ne parle bien évidemment pas d’un chef d’œuvre, mais plutôt d’un divertissement bien ficelé répondant à la virgule prêt ce que nous étions venu chercher.

Une image soignée, qui sait se faire brillante avec des noirs présents, des contrastes bien dosés pour mieux habiller l’atmosphère du film, et respecter ainsi les images soignées du directeur de la photo. Les couleurs parviennent à garder une certaine chaleur tout en gardant une certaine simplicité pour jouer sans trop d‘excès entre les intérieurs et les extérieurs.

Une bande son qui a du mal a garder un certain équilibre entre les dialogues et certains effets sonore. L’ensemble ne manque pas toutefois pas d’intérêt et ne gâche rien au visionnage du film. On est tout de même obligé de jouer régulièrement avec la télécommande. Rien de bien grave toutefois, le film se regarde sans soupir.

Un making of très promotionnel, et un bêtisier. La section bonus ne brille pas par son originalité.