The theatre bizarre

Titre Original
The theatre bizarre
Genre
Pays
Etats-Unis (2011)
Date de sortie
mercredi 3 octobre 2012
Durée
109 Min
Réalisateur
Producteurs
David Gregory, Fabrice Lambot, Jean-Pierre Putters
Scénaristes
Richer Stanley, Douglas Buck, Buddy Giovinazzo, Karim Hussain, David Gregory
Compositeur
Simon Boswell
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
109 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Six histoires placées sous le signe de l’horreur.

Critique subjective :

Produit par Severin Films et Metaluna Productions, The theatre bizarre trouve ses racines dans différentes époques de l’histoire de la représentation horrifique. Sa source la plus ancienne, il la puise du côté du Théâtre du Grand-Guignol, établissement parisien qui, de 1897 à 1963, proposait aux spectateurs des pièces macabres généreusement arrosées d’hémoglobine. Autre source du film : l’anthologie horrifique, un sous-genre qui connut son heure de gloire dans les années 80 / 90 (Creepshow, Darkside, Deux yeux maléfiques, Body bags, etc.) et semble de nouveau avoir le vent en poupe (The ABCs of death, V/H/S, Paris I’ll kill you). Projet intéressant, The theatre bizarre a déjà le mérite d’apporter une petite bouffée d’air frais en une période où s’enchaînent inlassablement remakes, suites, prequels, tortures porns et autres found footages.

Les artisans de The theatre bizarre ? Sept réalisateurs entièrement dévoués au genre : Jeremy Kasten, Richard Stanley, Buddy Giovinazzo, Tom Savini, Douglas Buck, Karim Hussain et David Gregory. Des noms confidentiels pour le spectateur lambda mais évocateurs pour le féru de cinéma d’horreur qui verra ici un juste équilibre entre étoiles montantes et talents confirmés. Simple, le cahier des charges imposé à chacun ne comportait que trois obligations : cultiver un esprit Grand-Guignol (plus ou moins prononcé à l’arrivée), signer un segment inférieur à vingt minutes et respecter un budget serré. En dehors de ces impératifs, une liberté totale. The theatre bizarre fait donc songer à l’expérience Masters of horror, ramenée à l’échelle d’un long-métrage.

Sketch de transition entre les différents segments, Theatre guignol (Jeremy Kasten) ne doit pas être déprécié pour autant. Cultivant une ambiance capiteuse avec son vieux théâtre, ses hommes-pantins et son esthétique bigarrée, il s’impose comme l’un des titres les plus réussis du projet. Constat positif également pour The mother of toads (Richard Stanley), envoûtant récit lovecraftien situé dans les Pyrénées. Œuvre schizoïde sur fond de rupture amoureuse, I love you de Buddy Giovinazzo mérite surtout le coup d’œil pour ses visuels ultra lumineux et la subtilité de son montage. C’est Tom Savini qui signe le canard boiteux de l’anthologie, son Wet dreams ressemblant davantage à un épisode (moyen) des Contes de la crypte. Avec son atmosphère morne et singulière, The accident confirme tout le bien que l’on pense de Douglas Buck, un réalisateur qui explore à nouveau un univers très personnel. Bancal mais intéressant, Vision stains souffre sans doute d’un côté trop ambitieux mais permet de jauger les compétences visuelles de Karim Hussain. Clôturant l’ensemble, Sweets de David Gregory sera malheureusement l’un des opus les plus faibles. Un court poseur et vain.

Constat étonnant, malgré sa « géométrie variable » (personnalités très différentes derrière la caméra), The theatre bizarre affiche plusieurs récurrences : une image pessimiste du couple, un mélange fréquent entre éros et thanatos ainsi qu’un goût prononcé pour les acteurs cultes du genre (Udo Kier, Debbie Rochon, Catriona McColl, Tom Savini). Au-delà des disparités entre les sketches, on relèvera surtout l’impressionnante capacité de certains réalisateurs (Kasten, Stanley, Buck) à créer une ambiance dérangeante en un temps record.

Verdict :

Inégal, The theatre bizarre ne s’impose pas comme un nouveau classique du film d’horreur à sketches mais mérite néanmoins un petit coup d’œil.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Des visuels bien retranscrits mais pollués par un encodage envahissant. Si la définition est honorable et que les couleurs sont globalement bien gérées, la compression est en revanche hautement perfectible. Très présente à l’écran (certains arrière-plans fourmillent copieusement et les bandes noires ont une étrange tendance à scintiller), elle gâche le spectacle. Dommage.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Français
5.1

Des pistes de qualité. Correcte, la VO en DD 2.0 fait forcément pâle figure face à un DTS 5.1 puissant et énergique en diable (la meilleure piste de cette édition, et de loin). Moins probante et dotée de doublages moyens, la VF 5.1 reste néanmoins valable sur le plan technique.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
28 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné

- Commentaire audio : L’alternance de commentaires courts et variés donne à l’exercice un côté plus ludique que de coutume. On regrettera cependant une qualité sonore parfois déplorable, certains propos ayant visiblement été recueillis par téléphone.

- Making of (27 minutes) : Supplément intéressant sur la fabrication de trois segments (Mother of toads, The accident, Vision stains).

- Galerie photo.

- Bande annonce (1 minute).

- Lien Internet.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage