Brennan, accusée de meurtre se cache depuis trois mois. Pendant ce temps les fouines tentent de prouver son innocence et cherchent des preuves pour faire arrêter Christopher Pelant
A la fin de la saison précédente, les scénaristes ont donc enfoncé le clou de la romance entre Brennan et Booth en profitant de la grossesse de la comédienne pour leur donner un bébé. Du coup l’ensemble de cette nouvelle saison, tourne autour de leur relation de parents, des frustrations de Booth et des maladresses de Brennan. Pour le reste nous suivons un tueur en série particulièrement malin, des enquêtes en tout genre et les problèmes sentimentaux des uns et des autres. Mais voilà, les conclusions de chaque épisode deviennent de plus en plus moralisateurs et trainent en longueur autour de la vie privée des personnages.
Car si les énigmes par épisodes sont toujours présentes, le quotidien des héros empiète sérieusement sur l’ensemble. Et, ce qui aurait pu être un complément, devient d’un seul coup une série secondaire dans une série policière. A cela près que, pour le coup, on se désintéresse rapidement des problèmes tellement caricaturaux des héros : Est-ce que notre enfant est intelligente ? Sommes-nous de bons parents ? Où est ma place de père? Et ainsi de suite pour, au final, finir par lasser sérieusement le spectateur.
Et c’est bien là le drame, de ces séries qui ont fait leur succès sur l’ambigüité des rapports entre ses héros (X-Files, Dr House, etc.…), dès lors qu’elles officialisent les scénaristes s’englue dans des mièvreries inintéressantes et en oublie du coup le principal : les intrigues. Actuellement tout se joue sur la surenchère, y compris dans les techniques scientifiques, les déductions perdent en crédibilité par une prétention mal tenue, ou un certain besoin d’en rajouter à chaque fois un peu plus dans le manque de crédibilité. Les remarques d’Hoggins sont parfois tellement renversantes, que l’on est à la limite du fou rire.
En conclusion, une huitième saison qui manque de peu son but, en s’engluant dans la mièvrerie des relations entre les héros, délaissant du coup les intrigues qui pour certaines manquent cruellement de subtilité. Espérons que pour la prochaine saison, les scénaristes parviendront à trouver un nouveau souffle.
Un peu granuleuse, l'image qui vient servir cette saison 8, n'est toutefois pas sans qualité. Les couleurs sont impeccables et les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Un traitement important pour une série qui impose un style résolument basé sur les nouvelles technologies.
Les commentaires audio des épisodes charnières, notamment autour de la recherche du tueur en série. Un bêtisier, des scènes inédites et une session de questions réponses entre les fans et les comédiens.