Glee : Saison 5

La série reprend là où l'année scolaire s'est arrêtée et on continue donc à suivre les étudiants de la NYADA (Rachel a-t-elle eu le rôle de Fanny Brice ? Blaine demandera-t-il Kurt en mariage ? Comment Rachel va-t-elle vivre le décès de Finn ?) et les élèves de McKinley : les New Directions se préparent pour les Nationales qui auront lieu à Los Angeles.

Lancé avec succès en 2009, « Glee » est devenu en l’espace de quelques saisons, un phénomène national d’abord, puisque la série est porteuse d’un programme éducatif très suivit dans les lycées américains, mais aussi mondial avec des audiences qui ne cessent de grimper, sauf en France où la chaine M6, n’est toujours pas parvenu à trouver le créneaux idéal pour être en cohérence avec le jeune public.

Et pour cette cinquième  saison, qui sera marqué par un hommage appuyé à l’acteur Cory Monteith, les scénaristes, ont décidé de conserver les thèmes majeurs de la série : La différence, la tolérance, l’homosexualité, etc… et s’interressent à des sujets plus d’actualité, qui font encore débats par le monde comme le mariage Gay, sans oublier des reprises de tubes ou d’artistes d’hier et de maintenant.  Car il faut bien le dire, « Glee » brille depuis plusieurs saisons maintenant par un savant mélange de musiques actuelles et d’autres plus anciennes. C’est d’ailleurs ce qui a fait sa réputation !

Alors effectivement, on ne brille toujours au firmament des intrigues les plus révolutionnaires ni des plus intelligentes, mais le jeune public n’a pas forcément à s’embarrasser d’une réflexion méditative de la condition estudiantine américaine, mais les créateurs ont bien compris tout de même qu’un peu de relief dans les personnages pouvait maintenant changer la donne du regard que les spectateurs peuvent avoir sur la série. Alors on voit dès les premiers épisodes, que les scénaristes n’ont pas forcément envie de changer les choses et qu’ils sont surtout marqués par la disparition de leur acteur fêtiche, car dès les premières minutes on sent une certaine redondance dans les propos, les dialogues manquent cruellement de saveur et tout semble accroché dans le temps, comme popur reprendre ses esprit. C’est le cas, par exemple du thème de l’homosexualité qui ne cesse d’être utilisé de toutes les manières possibles, un constat déjà présent dans la précédente saison. Et même si l’on apprécie, à juste titre son côté « Gay Friendly », cette utilisation massive est quelque peu lourde au final.

Mais comme je le disais plus haut, la réputation de « Glee » s’est faite au fil des reprises qui fourmillent d’épisodes en épisodes. Et cette cinquième saison n’échappe pas à la règle avec notamment deux épisodes (encore, comme dans la précédente saison !!!) remarquables en hommage au Beatles, ou encore de nouvelles interprétations tout aussi remarquables d’autres artistes comme Lady Gaga ou d’autres stars du moment Les reprises sont toujours aussi soignées, et le dynamique des chorégraphies met parfaitement en valeur les interprétations des anciens mais aussi des nouveaux venus, qui sont appelés à reprendre le flambeau.

En conclusion, cette cinquième, ressemble plus à une pause en réaction à la mort de Cory Monteith, qui permet aux scénaristes de changer leur ligne narrative. Les scénaristes donnent un coup de peinture sur l’ensemble et préparent le terrain d’une sixième saison qui devrait, par la force des choses, être marquée par des changements radicaux. Cette cinquième saison ravira tout de même les fans par des reprises toujours aussi enlevées et une programmation musicale rigoureuse.

Une image très propre, qui ne se laisse pas ternir par un grain trop présent, bien au contraire. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture des tissus bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur.

Une piste Dolby Digital  5.1 en VO,  aussi bien qu’en VF assez bien structurée, mais qui souffre de saturations dés lors que les chants ou les musiques se font plus présents en façade. Hors mis La spatialisation est correcte et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble.

Chaque dvd, propose en bonus les sélections musicales du programme. Un bon moyen pour ne profiter que des version parfois bien senties de la série, comme la version acoustique de « No surrender » de Bruce Springsteen dans l’épisode hommage à Cory Monteith.

Puis un documentaire sur les célébrations du 100ème épisode de la série. Ca n’apporte pas grand-chose si ce n’est celle de confirmer la longévité, contre toute attente de la série.

Enfin « Glee in the city », revient sur les évolutions des personnages et notamment la place que tient la ville de New-York dans cette transformation.