Prison break : Saison 5

Genre
Pays
USA (2017)
Date de sortie
samedi 23 septembre 2017
Durée
378 Min
Réalisateur
Producteurs
Nelson McCormick
Scénaristes
Divers
Compositeur
Ramin Djawadi
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
378 min
Nb Dvd
1
Alors qu’on le pensait mort, des indices laissent entendre que Michael Scofield pourrait être vivant. Lincoln et Sara se rallient afin de construire le plan d’évasion le plus important de la série et entraînent avec eux les trois évadés les plus connus du pénitencier d’état de Fox River, Sucre, T-Bag et C-Note.

C’est toujours une inquiétude de voir une série arrêtée depuis plusieurs années faute à une érosion inévitable des audiences, conséquence d’une incapacité des scénaristes à réellement tenir la barre d’une intrigue soignée après une première saison renversante. Et les craintes sont plus que fondées, car dès le premier épisode on sent venir les prémices d’une saison qui ne va pas se révéler renversante, bien au contraire. D’abord parce que la série s’était achevée par la mort de son personnage emblématique Michael Scoffield.

Et le scénario décide donc de ressusciter son personnage emblématique par une sorte de pirouette qui sent le sapin et la facilité pour plusieurs raisons, à commencer celle de plonger le héros au cœur d’une prison au Yéménite, forcément crasseuse et surpeuplée dans laquelle, à la faveur d’un coup d’état, les prisonniers vont être obligés de cohabiter pour le meilleur et pour le pire. « L’argent n’étant pas un problème ! », comme dit Lincoln Burrows le frère de Michael (il n’y a que dans cette série que l’on voit ça, vu les montants annoncés, mais bon !) tout semble facile pour ces américains dans un monde soulevé par un début de guerre civile. On va donc, aisément, plonger dans un monde de violence et de sang mené en sous-jacence par les Jihadistes du cru.

On l’aura donc très vite compris, chaque épisode accumule les incohérences et les facilités, comme le fait que Michael parvient à envoyer des messages du Yémen aux Etats-Unis, en origami sans aucune contrainte. Alors heureusement, nous avons droit à une mise en scène efficace et un goût évident pour le cliffhanger à la fin de chaque épisode. Mais force est de constater que si, la première saison de cette série nous transcendait de bonheur par une intrigue solide et résolument efficace, ici tout est fait pour en remettre une couche, réutiliser ce qui a déjà été fait avec une inspiration fainéante, qui plombe plutôt l’ambiance, plus qu’elle ne nous emmène dans les effluves d’une saison réussit.

Côté distribution, tout le monde à répondu présent et chaque personnage clés de la série sont présents : Wentworth Miller (Michael Scofield) revient avec son regard de feu, les yeux plissés pour faire énigmatique, Dominic Purcell (Lincoln Burrows) a l’air toujours aussi largué, et Sarah Wayne Callies (Sara) reste toujours proche d’une boite de kleenex pour essuyer la larme qu’elle s’apprête constamment à verser. Côté méchant, ou anciens prisonniers, on retrouve évidemment Robert Knepper dans le rôle de T-Bag, mais version plus soft qu’à ses débuts, ou encore Amaury Nolasco (Sucre) et Rockmond Dunbar (C-Note) en inévitable amis de cellules du héros qui sont prêt à donner leurs peaux pour venir en aide à Michael. 

En conclusion, « Prison break », propose une nouvelle saison, pour masquer un revival qui ne semble destiner qu’à renflouer les poches de ceux qui n’auraient pas eu le destin prévu par le succès de la première saison. Pas grand-chose à garder de cette nouvelle saison, si ce n’est une mise en scène efficace.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
La réalisation a choisi une image volontairement sombre et toute en contre jour pour accentuer les scènes au sein de la prison et beaucoup plus lumineuse lorsqu’il s’agit des Etats-Unis cette terre de sécurité et de bon vivre. Les couleurs sont un peu délavés mais donnent toute sa qualité à la photographie de la série. Les ambiances sont parfaitement retranscrites et le support lui rend un hommage appuyé. Les contrastes dont un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
La piste Dolby Digitale 5.1 se révèle d’une grande précision et permet à la série d’appuyer encore un peu plus son ambiance austère et un peu oppressante. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou les effets sonores.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
15 min
Boitier
Amaray
Le making of de la série, qui vient à prouver toute l’ambition des concepteurs et notamment du comédien principal devenu producteur de la série.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage