Videodrome

Max Renn (James Woods) est le président d’une chaîne de télévision locale sur le canal 83. Il y diffuse des films allant de l’érotisme le plus soft au trash le plus violent. Un de ses techniciens, qui pirate pour lui des satellites à la recherche de nouvelles émissions, lui montre quelques images d’un show ultraviolent qui le fascine : le Videodrome.
Lors d’un talk show TV, il rencontre Nicki Brand (Debby Harry), une animatrice radio attirée par le masochisme et les nouvelles expériences sexuelles. Après avoir visionné une cassette du Videodrome avec Max, Nicki se met en tête d’y participer, tandis que Max tente d’en acquérir les droits de diffusion. Au bout de quelques recherches, il parvient à un homme secret féru de vidéo, le professeur Brian O'Blivion, dont il rencontre sa fille Bianca (Sonja Smits). C’est alors qu’il est pris de nombreuses hallucinations qui semble dues à une forte exposition au Videodrome. Il entreprend alors une quête afin de découvrir ce qu’est vraiment ce programme qui le mènera vers l’accomplissement de l’évolution de l’être humain : la Nouvelle Chair.

Une histoire fantastique et toujours actuelle comme aime à en écrire et à en réaliser David Cronenberg : une critique sociale dont la forme fait appel à nos peurs cachées. Des images fortes, dures et sombres (le film a été interdit aux moins de 12 ans à sa sortie en salle) collent parfaitement à l’atmosphère glauque et lourde du scénario et le jeu des acteurs est vraiment parfait. Les effets spéciaux quant à eux, comme la main ou le ventre ouvert de Max, semblent être les prémices de ceux d’ExistenZ, tout en datant du début des années 80.

Le transfert DVD simple face double couche est trés propre sans être exceptionnel. Nous retenons dans notre appréciation le fait que le disque soit proposé dans une collection "Budget" avec un prix modique inférieur à 13 euros.

Le son mono 2.0 aurait peut être mérité un lifting complet. Les voix VF sonnent un peu faux mais sont ‘suffisantes’

Auncun bonus dans cette édition à moins de 15€ chez Universal mis à part la bande annonce (sous titrée) de l’époque, kitch à souhait. Les menus sont statiques et non sonorisés, y compris le chapitrage