Frissons

Titre Original
Shivers
Genre
Pays
Canada (1975)
Date de sortie
lundi 4 août 2003
Durée
84 Min
Réalisateur
Producteurs
Ivan Reitman
Scénaristes
David Cronenberg
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
Interdit aux moins de 12 ans (Scènes gores et sexuellement explicites)
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Robert Kalophtalmos
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
84 min
Nb Dvd
1


A 12mn du centre de Montreal, une île est dominée par un complexe résidentiel immobilier complètement autonome, le Starliner Tower. La modernité y est partout : un grand parking sous terrain, une piscine olympique, un golf, une clinique, un dentiste, etc.
C'est dans ce cadre paradisiaque et tranquile qu'un drame horrible se produit : le très renomé Professeur Hobbes (Fred Doederlein II) ouvre le ventre d'une jeune fille avant de lui brûler les viscères à l'acide, avant de se trancher la gorge. C'est le Dr Saint Luc (Paul Hampton), un ex élève du professeur qui, officiellement, les trouve. Après de nouveaux "incidents" et une discussion avec le collaborateur du professeur, il décide d'enquêter sur une mystérieuse bactérie

Frissons est le premier grand film de David Cronenberg et sera suivi par de nombreux autres, dont Rage, Scanners, Chromosome 3, Dead Zone, La Mouche, le sublime Crash, Spider, pour arriver au dernier en date : Painkillers.
Il y aborde le thème du corps, qu'il traitera dans nombre de ses films par la suite. Tous ces films abordent le corps (qu'il définit comme la seule réalité de l'homme) soit sous le biais d'une transformation (Videodrome, La Mouche, eXistenZ) soit sous le biais de la sexualité (Frissons, Crash), qu'il dit toujours très liés.

En 1974 les films d'horreur se complaisaient dans les monstres tels les vampires et les loups garou, se déroulant pour la plupart dans le passé ou le futur, dans un pays imaginaire. Cronenberg voulu alors transporter l'horreur sur le pallier du spectateur. Il eu d'ailleurs du mal à faire entendre, à l'époque, que ce film était le renouveau du genre. 
Puis, enfin catalogué de la sorte quelques années plus tard, il présente le film à un festival allemand. Après la projection, lors du traditionnel Questions Réponses, un spectateur lui reproche d'avoir copié sur Alien. Cronenberg lui rétorque, à juste titre, que Frissons était sorti 5 ans avant ce dernier... En effet, en y regardant de plus près, on peut voir de nombreuses similitudes; le virus qui sort des entrailles en utliisant un acide, attaquant ses victimes en leur sautant au visage, etc.

Enfin, même si le look des personnages a mal vieilli (quoi que la mode rievienne aux cols "pelle à tarte"), la façon dont le sujet est filmé reste très actuelle, et le manque de technologie en ce qui concerne les effets spéciaux n'est pas dérangeant, le spectateur étant plongé dans la terreur qui ravage le batiment.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Le master date de 1975... il a un peu mal vécu (des griffures verticales apparaissent quelques fois), mais reste propre dans l'ensemble. L'image n'est pas éclatante et le sang ressemble plus à du concentré de tomate dilué qu'à du vrai, mais n'oublions pas que ce film a bientôt 30 ans...

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Le son est en dolby digital 2.0 mono. Bien entendu, un remixage en 5.1 aurait été plus immersif, mais il certainement que ca aurait constitué un travail de titan pour cette édition. Néanmoins, le son "suffit" en y ajoutant un peu de prologic, qui donnera plus de profondeur à l'ensemble. Un gros point noir sur la piste française : les doublages, niais à souhaits et sans aucun rapport avec ce qui ce passe à l'écran niveau tonalité.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Digipack
Les menus sont animés, sonorisés, et les transitions sont fluides.

En ce qui concerne les bonus on trouve :
* Un interview de 22mn du réalisateur vraiment interressant. Cronenberg explique comment il a été compliqué puis extrèmement facile de récolter des fonds pour produire un film, comment son cinéma était perçu. Il explique aussi pourquoi il s'attache tant au corps humain dans ses scénarii, le tout ponctué d'anecdotes.
* Le commentaire audio entièrement en français de Serge Grimber, 2 fois biographe de David Cronenberg (édité aux Cahiers du Cinéma) est segmenté en 13 parties (une sorte de chapitrage), chacune abordant une partie du film. Les anecdotes ne se font pas rares et les détails à propos du film sont aussi précis que si c'était le réalisateur lui même qui les donnait, le recul en plus. Une partie aussi interressante donc que l'interview.
* Les filmographies de Barbara Steele, Joe Silver, Ivan Reitman, et bien entendu de David Cronenberg
* Un lien vers le site de Metrofilms
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage