Norma Rae

Genre
Pays
USA (1979)
Date de sortie
mercredi 26 novembre 2003
Durée
109 Min
Réalisateur
Producteurs
Tamara Asseyev & Alex Rose
Scénaristes
Irving Ravetch & Harriet Frank Jr
Compositeur
David Shire - Dolly Parton
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
Prix d'interprétation féminine pour Sally Field au festival de Cannes en 1979

Oscar de la meilleure actrice pour Sally Field en 1980

Oscar de la meilleure musique en 1980

American Movie Awards et Golden Globe pour Sally Field en 1980 comme meilleure actrice

Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Espagnol
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Christophe Bonnet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
109 min
Nb Dvd
1
L'histoire :


Norma Rae (Sally Field) élève seule ses enfants dans une petite ville du sud des Etats-Unis. Comme son père, sa mère et la plupart des ses amis, elle travaille dans une usine de textile. Sa vie ordinaire change quand elle rencontre Reuben Warshawky (Ron Leibman) un délégué syndical qui arrive de New-York pour ouvrir une section syndicale locale.
 

La critique :
Norma Rae s'inscrit dans les films militants des années 70, genre toujours d'actualité au travers de réalisateurs comme, entre autre, Ken Loach. L'intrigue de ce film est inspirée de l' histoire réelle d'une femme, Crystal Lee Sutton, qui a mis dix ans pour arriver au même résultat que le personnage dans le film. Le scénario montre bien l'évolution des personnages et leur cheminement pour s'engager dans la "lutte" et s'unir. Autour du thème central gravitent quelques autres messages liés aux conditions des femmes et au racisme. Les rebondissements et autres artifices scénaristiques deviennent alors caduques, tant la trame de fond est dense et porteuse d'émotions. Sally Field excelle dans ce rôle de femme sans avenir et désabusée  qui s'affranchit de ses fardeaux en poursuivant son but de justice sociale. En même temps qu'elle milite pour les ouvriers, elle fait un travail sur elle-même. Sort alors de sa condition modeste et de son passé trouble une grandeur d'âme insoupçonnée. Ron Leibman lui donne parfaitement la réplique, comme le reste de l'équipe, avec comme unique faiblesse un Beau Bridges trop lisse, trop mielleux dans cet univers difficile.
La réalisation de Martin Ritt sert parfaitement l'histoire, elle est aussi sobre qu'efficace avec, comme seule "fantaisie", l'utilisation judicieuse d'une caméra d'épaule. Il en découle une ambiance type documentaire, notamment sur quelques passages filmés dans l'usine. Deux scènes sont particulièrement poignantes: lorsque Norma se dresse sur son atelier et brandit une pancarte afin que tous les ouvriers stoppent leur machine, ou encore lorsqu'elle réunit ses enfants au milieu de la nuit pour leur parler de ses déboires, de sa vie passée et de leur futur.


En conclusion :
Ce film laisse une empreinte dans notre "réceptacle à émotions", il le fait avec simplicité et sincérité, n'use d'aucun artifice, à l'image du jeu de Sally Field. La déception vient d'un traitement technique trop moyen et de l'absence de suppléments qui pénalisent une oeuvre superbe alors qu'ils auraient pu la bonifier, si tant est qu'elle en ait besoin. 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
L'image n'atteint pas les sommets de qualité mais elle reste, d'une manière générale, agréable à regarder. Aucune de ses caractéristiques n'est à proprement parler mauvaise mais, définition, colorimétrie et compression se situent dans la juste moyenne, ni plus, ni moins. A noter également de nombreux défauts de pellicule.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
La VF est proposée en Dolby Digital 2.0 alors que la VO est reproduite en Dolby Digital Surround. La stéréo propose une restitution "brouillon", mal définie avec des dialogues nasillards et une dynamique anémique. Le mixage de la VO lui permet d'être plus réaliste, notamment lors des scènes tournées dans l'usine. La crédibilité est accrue par l'absence de doublage qui, il faut bien le dire, est loin d'être convaincant. Le traitement audio reste en bien retrait des standards de qualité, c'est surtout dommageable pour les nombreuses scènes de dialogue.   

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Aucun supplément n'est proposé et, malheureusement, l'habillage des menus n'est pas là pour nous consoler. Tristes, figés et muets, ils ressemblent à ce que l'on trouvait au tout début de l'histoire du support DVD, les choses ont bien changé depuis. Le choix est le suivant :
- lecture du film
- Sélection langues
- Chapitres


Le choix des sous-titres se fait au travers de deux pages écrans, la première propose l'option "suivant" alors que la seconde permet de revenir en arrière par l'option "atrás". Ce petit détail est révélateur du peu d'importance accordée à l'interactivité.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage