Star Trek Deep Space Nine : L'intégrale De La Saison Sept

Titre Original
Star Trek Deep Space Nine - season seven
Pays
usa (1999)
Date de sortie
mardi 17 février 2004
Durée
999 Min
Réalisateur
Producteurs
Rick Berman, Michael Piller
Scénaristes
Katharyn powers, Gerald Stanford, Michael Piller...
Compositeur
Jay chattaway, denis McCarthy
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Allemand
Non
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
7


Un certain regard sur la série…

Sept semble être un chiffre magique pour Star Trek. The Next Generation (TNG), Deep Space Nine (DS9) et aussi Voyager sont des séries qui se sont vues attribuées sept saisons. Dans le cas de DS9, la saison 7 clôture donc une série qui, aux yeux de nombreux fans, passe pour être l’un des meilleurs « produits » dérivé de la licence Star Trek. C’est donc, pour nous, l’occasion de jeter un regard plus global sur la série et sur les sept éditions proposées par Paramount et qui devraient faire l’objet d’un coffret à l’image du fameux « Borg Set » qui, lui, regroupe les sept saisons de TNG. Pour ce faire, nous vous proposons quelques extraits d’une interview de Jean-Régis de VANSSAY, de Star Trek Unification, Le Fan-club Star Trek francophone.



AC - Jean- Régis, voudrais tu nous parler un peu de la série ?

JR - Nous  retrouvons avec plaisir le capitaine Benjamin Sisko et ses acolytes aux frontières de la Fédération dans leur grande aventure, entre la saga politique et religieuse, et la science-fiction. Lancée en 1991, du vivant de Gene Roddenberry, créateur de Star Trek, cette série nous a fait vivre  pendant sept ans la vie quotidienne et l’évolution d’un groupe de personnages dont certains sont devenus nos héros. Servis par des effets visuels époustouflants, récompensés aux Emmy Awards, DS9 est la série la plus ambitieuse et la plus aboutie, tirée de l’univers de Gene Roddenberry.

AC - Quel est son intérêt pour les fans que tu représentes ?

JR - Elle est l'œuvre de deux hommes qui ont fidèlement secondé Roddenberry lorsqu'il a élaboré l'univers de "La Nouvelle Génération", à savoir Rick Berman et Michael Piller. La transition entre les deux séries est remarquable Ainsi, dans le pilote, c’est Picard qui persuade Sisco d’accepter le Commandement de la Station. De plus, de nombreux personnages de The Next Generation vont apparaître ou s’installer à bord de DS9, les plus célèbres étant O’Brien et Worf Et le succès est une nouvelle fois au rendez-vous : près de 200 épisodes répartis sur sept saisons voient ainsi le jour jusqu’en 1999. DS9 est rapidement devenu l’opus préféré de nombreux amateurs. Elle est toujours diffusée actuellement par Canal Jimmy au rythme de deux épisodes par semaine.

AC - Quel regard jette-tu sur la série ?

JR - Pour ma part, j'étais fan de la série originale et j'ai eu beaucoup de mal à m'habituer à The Next Generation.  Mais pour Deep Space Nine aussi, une fois les premières réticences levées, j'ai adhéré à cette nouvelle série comme le plupart des fans de Kirk.  Le cadre changeait en effet mais c'est cette différence qui a fait le succès de la série. La multiplication des personnages, l'évolution de leurs rapports qui va de pair avec l'évolution de leur psychologie a rendu cette série passionnante. Les caractères que vous avez défini pour le début de la saison 1 n'ont rien à voir avec ceux que l'on découvre à la fin de la saison 7. Les personnages vont évoluer comme dans la vraie vie…

AC - Relayée par la presse et par certains site, la rumeur court que la licence Star trek est en perte de vitesse qu’en pense tu ?

JR - La diminution  de l'intérêt  porté par le grand public aux séries Star Trek est surtout valable pour la France. Dans les autres Pays, (États-Unis, Grande-Bretagne,  Allemagne), qui ont eu la chance de voir toutes les séries dans leur intégralité, le phénomène est beaucoup moins marqué que chez nous. Je l'attribue principalement au fait que davantage de séries en particulier de Science Fiction (Stargate SG1, Farscape, Babylone 5, Andromeda...) sont venues faire concurrence à Star Trek  avec des scénarios souvent plus imaginatifs et des domaines (Relations entre les individus, psychologie, évolution des personnages..) où Star Trek ne s'était jamais aventuré.
Pour en revenir à la France, le phénomène est simple, pas de diffusion des séries sur les chaînes hertziennes depuis la série originale. Quant aux chaînes du câble, leur diffusion est trop restreinte et les coûts de diffusion trop élevés. C'est uniquement pour cette raison que nous n'avons pas vu la suite de Voyager. A  20000 Euros l'épisode, cela n'est pas rentable pour Jimmy.


AC - Parlons un peu de l’édition proposée par Paramout. Que pense tu du packaging notamment ?

JR - Tout comme celui imaginé pour The Next Generation, le packaging de DS9 correspond tout à fait à l'esprit de la série. Le caractère cardassien des coffrets n'échappe à personne et on les croirait tout droit sortis de la bibliothèque de Gul Dukat. On peut reprocher beaucoup de choses à Paramount mais il faut bien reconnaître que là, ils n'ont pas commis d'erreur et que la présentation est à la hauteur du contenu.

AC - En parlant de « contenu », que pense-tu des bonus proposés pour ces éditions ?

JR - L'idée de joindre à chaque saison un cd rom permettant de reconstituer la station et de pouvoir en faire la visite virtuelle est une merveille. Comme pour la série précédente, les bonus sont intéressants et devraient même satisfaire les fans les plus difficiles. De celui qui veut simplement approfondir sa connaissance de l'Univers Star Trek à ceux qui, comme notre Club actuellement, essayent de le prolonger à travers un fan-film. Ces bonus sont des trésors d'informations et font tout l'intérêt de cette collection qui ne serait sans eux qu'un simple catalogue d'épisodes.



Critique subjective

Ce sera exactement comme avant mais en différent…

Les fans de la série le savent déjà, à la fin de la saison six, le personnage de Jadzia Dax s’est fait « évincé ». (Terry Farrell, l’actrice qui incarnait Jadzia, a en effet décidée de ne pas renouveler son contrat avec les producteurs de la série.) Dans cette dernière saison, sa mort et les réactions des autres personnages à ce sujet sont plutôt bien traitées. Avec son casting déjà important, DS9 aurait pu se passer allègrement d’un remplaçant pour Jadzia. Pourtant, Star Trek sans officier scientifique, ce n’est pas vraiment la même chose. Nous découvrons donc un nouvel hôte pour le symbiote Dax.

Des épisodes indépendants…

Comme pour les saisons précédentes, la saison sept se voit dotée de plusieurs épisodes indépendants de la trame plus politique et guerrière de la série. Certains d’entre eux, essentiellement regroupés dans la première moitié de la saison sont particulièrement divertissants. Faisons un tour dans la holosuite (le capitaine Solok, un ancien de l'Académie comme Sisko, propose d'affronter au base-ball une équipe de DS9) et Badda-Bing, Badda-Bang (Alors que O'Brien et Bashir se relaxent tranquillement dans le programme holographique de Vic Fontaine, un truand du nom de Mickey Eyes, fait irruption dans le bar) sont tous deux plutôt bien réussis. C’est aussi le cas de l’épisode Foi et traîtrise. Dans cet épisode, deux histoires s’entremêlent. L’une, pleine d’humour, rapproche Nog et O’Brien, tandis que l’autre (Odo se rendant à un rendez-vous secret où il doit retrouver Weyoun Six) participe davantage à l’histoire plus globale de la série. Cette contribution, est malheureusement bien trop singulière pour avoir le mérite d’être soulignée. Il faudra réellement attendre la seconde partie de la saison pour que la « guerre » sorte enfin de l’ombre et que les problèmes complexes mis en place au cours des six premières saisons soient réellement abordés.

Un épisode géant ?

Les neuf derniers épisodes de la série forment une sorte d’épisode gigantesque. On y découvrira une fin à la guerre sur Bajor  et contre le Dominion. Pas question d’en dire plus ici… Sachez juste que tous ces épisodes vous feront assurément oublier les quelques épisodes « moyens » de la première partie de la saison !

Un dernier mot ?

Foncez !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


L’avis est le même que pour les saisons précédentes. L’image possède toujours une définition douce… Nous vous invitions bien entendu à consulter les autres critiques de DS9 présentes sur le site pour avoir de plus amples renseignements concernant ce point précis. Avec son ton plus sombre, les producteurs ont aussi très légèrement transformé la série sur le plan visuel. En général, l’éclairage semble plus tamisé et les ombres, bien plus nombreuses, sont bien définies. Le contraste reste de bonne tenue en toutes circonstances.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
5.1
Allemand
5.1


Toujours pas de piste dolby digital 5.1 en VF. Il faut se rendre à l’évidence, Paramount ne va probablement pas nous en proposer pour cette collection… Dommage ! Pour le reste, l’avis est aussi le même que pour les saison précédentes : la version française stéréo manque de dynamiques. La série sera regardée en version originale : largement supérieure en termes de qualité…

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Coffret


Les menus et le packaging sont presque identiques à ceux des éditions des saisons précédentes. Il n’y a que ce liseré transparent, qui nous permet d’entre apercevoir l’intérieur du coffret, qui change de couleur pour devenir rouge. Le coffret est toujours accompagné d’un très beau livret bien illustré. En prime, le septième (et dernier) des sept modules offert de la station spatiale virtuelle : une interface d’inspiration cardassienne vous permet d’accéder à quelques informations comme le résumé des épisodes, la descriptions des personnages…

 

Le septième dvd de l’édition contient notre dernière ration de bonus.

La fin d’une époque (15’) est un petit reportage qui nous propose un retour sur la manière dont la série fut traitée pour sa dernière saison. Les scénaristes nous permettent, indirectement, de mieux comprendre pourquoi certains épisodes de la première partie de cette saison peuvent sembler plus moyens. Vous y découvrirez en effet que le grand final fut préparé longtemps à l’avance comme si tous les efforts y avaient été concentrés… Mais quel final !

 

Les adieux (14’) se concentre davantage sur le dernier épisode : l’adieu des personnages, puis l’au revoir des acteurs (au cours d’une soirée jet set).

 

Les Dossiers du personnel ont ponctué les éditions des différentes saisons. C’était l’occasion, à chaque fois, de redécouvrir les personnages mais aussi d’avoir les impressions des acteurs concernant la série et leurs rôles. Avec celui de Benjamin Sisko (12’52’’), celui d’Erzi Dax (9’36’’) et celui de Jake Sisko (9’58’’), c’est donc la fin d’une mini série, dans la série. Comme d’habitude les reportages sont rythmés d’interviews, des acteurs concernés mais aussi des autres membres de l’équipe avec lesquels ils ont pu travailler pendant près de sept ans. Le dossier sur Jake, notamment, nous rappelle que Jake a (presque) grandit sur les plateaux de la série…

 

Le langage de Morn (7’24’’) et les Croquis de ds9 par John Eaves (6’35’’) permettront aux fans d’en savoir encore un peu plus sur l’univers de leur série. Des bonus cachés sont aussi de la partie mais, comme d’habitude, leur intérêt indéniable reste quelque peu occulté par l’obligation d’avoir à fouiner à l’aide de sa télécommande pour pouvoir les débusquer…
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
CDROM