Re-animator

Synopsis
Un jeune médecin d’origine suisse, Herbert West, souhaite poursuivre ses études à l’université d’Arkham. Rapidement, il se met en tête de trouver une méthode pour réveiller les morts. Il se lance alors dans des expériences interdites et les résultats vont au delà de ce qu’il avait prévu.
Réalisation
Re-animator a été réalisé par Stuart Gordon. Adapté d’une nouvelle de H.P. Lovecraft, le film apporte, à cette époque, un nouveau souffle au cinéma fantastique qui semble s' essouffler à cause des techniques d’effets spéciaux plus que moyennes. Re-animator n’est pas seulement un film gore. Stuart Gordon prend un malin plaisir à s’attarder sur la psychologie de son personnage principal (Herbert West) qui est interprété par Jeffrey Combs.
Une collaboration suivie
Re-animator sera la première collaboration entre Jeffrey et Stuart Gordon. Après Re-animator, ils se sont côtoyés de nouveau dans de nombreux projets comme « Aux portes de l’au delà », « Robot Jox », « Fortress » et « Castle Freak ».
Un film culte
A première vue, Re-animator a tout du nanard : le titre, le scénario et les acteurs dont la plupart ne sont pas très connus. Malgré cela, ce film n’en est pas un. Au début, on a l’impression de regarder un film commun, sans prétention horrifique. Que nenni, au bout de quelques minutes ça vire au gore. Adeptes de Braindead et autres, ce film est fait pour vous. Giclures, matières cérébrales, décapitations et autopsies sont de rigueur.
Jeffrey Combs est un acteur fabuleux, du moins sur ce film. Le film tient la route grâce à son interprétation follement hystérique. Même s’il est difficile de trouver des références concrètes (Frankenstein ?), il fait partie des personnages cultes que l’on retrouve souvent dans ce genre de films. Un peu comme Ash (Evil Dead). Son personnage navigue entre l’hystérie, la folie et la passion. Il cherche toujours à aller au fond des choses mème quand il est dépassé.
Dérives médicales
Re-animator s’intéresse principalement a un sujet bien sensible actuellement : les dérives médicales. Certes, les discussions présentes ne portent  pas sur le mème sujet mais il est intéressant de voir à quoi pourraient ressembler toutes ces expériences visant à modifier la nature des choses. On le sait tous, des savants fous comme Herbert West, il doit y en avoir tout un contingent à travers le monde! ;)
En conclusion
Plébiscité par un bon nombre de festivals à sa sortie, Re-animator est un film dont on ne pourrait se passer. Les situations sont tantôt horribles, gores, drôles et délirantes. Ces adjectifs résument à eux seuls l’esprit du film.
Le mot de la fin
Si vous souhaitez poursuivre l’aventure, sachez que plusieurs suites ont été tournées par Brian Yuzna (producteur du premier). Re-animator 2 (1990) et Beyond Re-animator (2003) se révèlent toutefois bien inférieurs à la qualité du premier opus.

Bonne surprise ! Le master utilisé est d’ une excellente qualité. Les contrastes sont parfaits et les couleurs sont bien calibrées. On regrettera juste la présence trop importante de légers fourmillements sur les arrières plans.

Le DVD propose quatre pistes sonores que l’on va regrouper en deux catégories.
Les pistes originales : VO DD 2.0 et VF mono
Premier constat, les deux pistes manques cruellement de dynamisme. La VO est légèrement supérieure à sa consoeur, trop étouffée par un doublage très présent. La musique ne ressort pas du tout.
Les nouvelles pistes : VO et VO  DD 5.1
Ce nouveau remixage offre un bon dépoussiérage à ces pistes. Jusque là bouchée, la musique peut enfin se faire entendre ce qui apporte un peu plus de caractère au film. On reste étonné de la très faible utilisation des surrounds qui sont presque constamment aphones. Dommage.

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Les commentaires audio (sous titres français)
Pas moins de deux commentaires audio sur ce DVD. Le plus intéressant reste celui où Stuart Gordon explique très sérieusement comment il a pu réunir les fonds pour monter ce projet entre d’autres anecdotes. Dans le second commentaire, on retrouve le producteur Brian Yuzna et les comédiens.
Les scènes coupées (24 minutes)
Neuf scènes qui ne sont pas présentes sur le montage final. Dommage mais peut être aura on droit un jour  à une version Director ‘s Cut (24 minutes c’est quand même énorme). Celles-ci sont d’une très bonne qualité visuelle. Je n’en dirais pas plus et je vous laisse le plaisir de les découvrir.
La bande annonce originale
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Les interviews
Des interviews tout à fait récentes de Stuart Gordon, Brian Yuzna, Tony Timpone, Richard Band et Dennis Paoli.
Analyse de la musique du film
Richard Band nous explique les différentes ambiances musicales qu’il a utilisées ltout au long du film. Un reportage qui montre bien l’importance de la musique dans un long métrage.
Les spots TV
Une succession de featurettes qui sont passées à la télévision lors de la sortie du film en salle.
Les comparaisons film / story-board
Ce bonus nous permet de voir l’évolution de trois scènes (Dr Hill décapité, Meg à la merci du Dr Hill, l’ascenseur de la dernière chance), des dessins originaux au tournage final.
Les galeries photos
Les photographies sont regroupées en plusieurs parties. Vous avez le choix entre les photos de plateau, de l’équipe du film et des effets spéciaux. Deux autres catégories sont plus précises et montrent des images du "cours de Dr Hill". L’autre rend hommage à David Gale.
Filmographies
Les filmographies de Stuart Gordon, Brian Yuzna, Jeffrey Combs et Barbara Crampton.
Bandes annonces
Les B.A de plusieurs films (chasseurs de primes, Cube 2 et Dark Blue) qui sont disponible en VF où en VO.
En conclusion
On retrouve tous les bonus classiques d’une édition double DVD. On regrettera juste l’absence d’un réel Making Off.