DIDIER (collector)

Genre
Pays
France (1997)
Date de sortie
mercredi 17 novembre 2004
Durée
100 Min
Réalisateur
Producteurs
Claude Berri, Alain Chabat
Scénaristes
Alain Chabat
Compositeur
Philippe Chany
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de David Guillet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
100 min
Nb Dvd
1

Synopsis
Jean-Pierre est un agent sportif spécialisé dans le recrutement de joueurs de foot. En froid avec son employeur, un président de club aux méthodes douteuses il doit impérativement trouver la recrue idéale sous peine de se retrouver avec un genou en moins. Annabelle, une amie, confie son chien Didier à Jean-Pierre le temps que cette dernière fasse une interview en amérique. C'est alors que le plus improbable arrive, Didier se transforme en humain et Jean-Pierre se trouve totalement dérouté mais change rapidement de point de vue lorsque ce dernier se révèle un vrai footballeur de génie.
 

Critique subjective : Un éclair de génie
Ce n'est pas les premiers pas d'Alain Chabat derrière la caméra loin de là. Les moins jeunes se souviennent sûrement de ces deux bouteilles de sodas sur une montagne russe avec pour seul texte AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH. Ce spot de pub est récompensé par un sept d'or de la meilleure campagne pub rien de moins. Né en 1958 à Oran en Algérie (tiens on dirait la présentation de Gérard Darmon dans la cité de la peur), une enfance turbulente et au fond de la classe prés du radiateur le conduit sur RMC où il fait notamment la connaissance d'un certain Pierre Lescure, et trois autres acolytes Bruno Carette, Chantal Lauby et Dominique Farruggia avec qui il formera « Les Nuls ». Ils enchaînent alors « Objectif Nul », un star Treck déjanté puis vient le « JTN » et « l'ABCD Nul », le tout parsemé de « TVN595 » et de spéciales plus loufoques les unes que les autres. Mais en décembre 1989 Bruno Carette décède et laisse « Les Nuls » orphelins. Après une courte pause ils reprennent du service avec une histoire de la télévision un poil décevant et avec « Les Nuls » l'émission honteusement pompée sur le « Saturday night Live » américain mais tellement drôle, qui fera un réel tabac. En 1992 « Les Nuls » quittent la télé par la grande porte. En 1991 Alain s'essaye au grand écran dans « Les Secrets professionnels du Dr Apfelglück » puis en 1994 il tourne « la Cité de la peur » avec les autres « Nuls » et c'est la même année qu'il est au côté de Victoria Abril et Josianne Balasko dans « Gazon maudit » dans lequel il triomphe. En 1996 il passe derrière la caméra pour la première fois avec « Didier » une comédie canine.
 

Une comédie pas cabotine
Alors que « la cité de la Peur » pur produit de « Les Nuls » est et restera un film culte, Alain Chabat prends goût au grand écran et s'offre un film des plus inattendu. Tout commence par le sujet, un chien se transformant en humain voilà une idée de départ pour le moins saugrenue. Oui mais quelle idée de génie. Interpréter avec un talent formidable par un Alain Chabat plus chien que jamais on se surprend même à penser qu'il ne lui manque que la parole. C'est d'un point de vue de la composition une réussite totale on jurerait qu'Alain Chabat est un chien tant sa performance est excellente.
 

Un Bacri encore et toujours aigri
Abonné au rôle de bourru attendrissant, Bacri collabore à nouveau avec Alain Chabat après un passage dans « la cité de la peur » dans lequel il incarne le premier des projectionnistes assassinés. Dans « Didier » il est avec Alain Chabat une des pierres angulaires du film et avec des phrases devenues culte tel que "On ne sent pas le cul des filles" ou encore "Mais quel con ce chien" on en redemande.
 

Du rire à foison
Dans le registre de la comédie, on retiendra surtout le duo que forme donc Bacri et Chabat et les dialogues à la fois simples mais d'une redoutable efficacité comme le passage ou Jean-Pierre s'interroge sur la transformation de Didier le tout accentué par un morphing de toute beauté.  On appréciera encore plus les apparitions des skins head avec des passages comme les changements de plages musicales sur l'autoradio ou encore le passage de la bagarre avec les adeptes des arts martiaux un pur moment de bêtise humaine comme on les aime.

Le mot de la fin
Ouaf !!!! On en redemande encore et encore, cette édition collector propose non seulement des menus délirants mais également des bonus nombreux et de qualité, c'est à n'en pas douter le DVD fait pour ceux qui aiment beaucoup le film.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Proposé au format 16/9 1.85:1 l'image n'est pas des plus extraordinaire mais reste de bonne qualité, sur certains arrières plans le grain cinéma est assez perceptible notamment sur les scènes en extérieur, la colorimétrie est, elle de très bonne facture et les couleurs sont chaudes à souhait. La compression est parfaitement maîtrisée et aucun artefacts ne viennent ternir l'image.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
Deux pistes sont proposées pour le film, Une piste Dolby digitale 2.0 Surround proposant une dynamique très correcte et des effets surround un peu en retrait. Le remix 5.1 est quant à lui nettement au-dessus et la dynamique permet aux dialogues de bien prendre leurs places dans les effets d'ambiances. Les enceintes arrières ne seront sollicitées que très rarement lors des passages musicaux ou encore lors du match de foot à la fin du film. Reste donc une très bonne impression pour les deux pistes rendant au mieux la qualité du film et des dialogues.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
150 min
Boitier
Amaray
Menu et interactivité

Les menus sont tout simplement délirants. En effet, pour l'édition collector les menus sont animés façon cartoon dans lequel on peut voir un chien faire les pires bêtises sous fond de dialogues tirés du film, un régal.

Commentaires Audio (1 heure 40 minutes)
Alain Chabat et Jean-Pierre Bacri commente le film et il faut le dire les commentaires sont hilarants. En plus de certaines explications sur les apparitions en arrière plan comme Claude Berry ou encore le fils même d'Alain Chabat. On rit beaucoup tout au long du film avec les anecdotes telles que la scène de la découverte de Didier par Jean Pierre dans lequel on apprend qu'Alain Chabat était totalement nu et qu'il a présenté également son engin à l'équipe. On apprend également pourquoi toutes les filles qui passent en arrière plan sont belles dans le film.


Making WOOF (37 minutes)
Comme son nom l'indique presque il s'agit de 5 making of du film dans lequel on retrouve le tournage de certaines scènes du film, si les 3 premiers extraits manquent un peu d'intérêt et traînent un peu en longueur on peut remarquer cependant la complicité de Bacri et de Chabat. La séquence du tournage au parc des princes est plus vivante, on voit aussi bien le travail d'acteur mais aussi de réalisateur excellent fourni par Chabat. Viennent enfin les coulisses d'un tournage, le moment où l'ingénieur du son fait ses prises de son pour les ambiances sonores comme le dit le début de la séquence. Ce sont bien souvent des moments surréalistes.

Elliot Retrouvailles (2minutes 30 secondes)
Divisé en deux parties on voit ici les retrouvailles entre Elliot (Didier le chien) et Alain Chabat (Didier l'humain) 8 après le film. Alain Chabat interview de façon surréaliste le chien, c'est à l'image du film un vrai régal.

Patrick Pittavino Le dresseur parle de ses chiens (3 minutes 58 secondes)
Dans ce documentaire un dresseur de chien parle ici du travail des chiens sur les tournages ainsi que sur les ordres qui leurs sont inculqués. Le documentaire est cours et concis et permet de mieux appréhender le travail que demande l'utilisation de chiens dans un film.

Storyboard sonore (3 minutes)
4 petits story board avec les dessins d'Alain Chabat le tout sonorisé avec la bande son du film. A part les talent de dessinateur d'Alain Chabat bien peu d'intérêt dans ce bonus.

Galerie de photos
Des photos du film, du tournage ainsi que les pochettes des VHS vendues dans le monde.
 
Le film annonce (1 minute 47 secondes)

Intro de la VHS de 1997 (33 secondes)
Lors de la sortie en VHS du film Alain Chabat dans la plus pure tradition de « Les Nuls » nous gratifie d'un petit nettoyage de la télé de l'intérieur, encore une fois un régal.

En conclusion et au risque de me répéter le film est un régal et les bonus le sont également. Si vous avez aimé le film, les bonus sont un vrai bonheur, notamment les commentaires audios qui non seulement font redécouvrir le film sont hilarant.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage