Croc blanc

Genre
Pays
Espagne, France et Italie (2006)
Date de sortie
mercredi 15 février 2006
Durée
99 Min
Réalisateur
Producteurs
In-cine compania Industrial Cinématografica S.A.
Scénaristes
Guy Elmes et Roberto Gianviti
Compositeur
Carlo Rustichelli
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
99 min
Nb Dvd
1


1890- Dans l’immensité sauvage du Grand Nord, Croc Blanc, un chien loup, vit en parfaite harmonie au milieu des indiens, et se lie d’amitié avec le jeune Mitsah. Sauvé d’une noyade par son nouvel ami, le jeune garçon est conduit par son père,  dans la ville la plus proche où un journaliste (Franco Néro) et une religieuse (Virna Risi) vont veiller sur lui. Mais Dawson city, n’est plus une ville paisible, et se heurtant à la violence de chercheurs d’or peu scrupuleux, et en particulier à celle de Smith, qui a corrompu la ville et imposé sa loi, Croc Blanc, aussi doux que sauvage, va se montrer comme le plus fidèle et surprenant des alliés avec ceux qui sauront l’apprivoiser.

Il y a des films qui vous donnent la chair de poule, certain, dont c’est le but, en nous faisant peur, d’autre en portant l’émotion à nous en faire pleuvoir des larmes infiniment, ou encore d’autre par la tristesse de sa réalisation. C’est le cas de cette version de « Croc Blanc ». Réalisé en 1973, par un maître du film d’horreur Italien (Chercher l’erreur !), ce film peut être considéré comme étant la version du pauvre. Des décors miséreux, une ambiance inexistante, des comédiens transparents, et du ketchup à toutes les sauces.

Il faut quand même l’avouer, ce film est un ratage complet. A commencer par Croc Blanc lui-même en guise de loup, nous avons à faire à un très beau « Berger Allemand », c’est tellement ridicule que l’on a l’impression d’assister à un épisode de Rintintin, du genre : « Rintintin au pôle Nord », le comble du ridicule étant quand même la femelle de Croc Blanc au début du film, qui est une très belle chienne, à qui on a mis un coup de peinture « Mauve » sur le frond pour la différencier. Autant le dire dès le début, on s’attend à un chef d’oeuvre du genre, en voyant cela !

Les comédiens maintenant, parce que là on frise « le foutage de gueule », aucune expression, ou alors le minimum syndical, un sourcil foncé pour simuler une colère, un air guindé pour le méchant, rien n’est à sauver là-dedans. Franco Néro, que l’on pourra apprécier quelques années plus tard dans "58 minutes pour vivre" (Renny Harling, 90), mais que l’on avait surtout remarqué dans "Tristana" de Bunuel en 1969, nous offre là la pire prestation de sa carrière, ou encore Fernando Rey (Tristana, 69, French connection, 71, 1492 : Christophe Colomb, 92) qui semble à chaque plan se demander si sa place est bien nécessaire dans ce désert artistique qui semble envahir le plateau,  mais que dire encore de Virna Risi (La tulipe Noire, 63, La reine Margot, 93) qui devrait quand même recevoir l’oscar de l’expression la plus insipide du cinéma de tous les temps, même Croc Blanc parvient à faire une meilleure prestation. Et c’est là toute la problématique du film,  car les seuls acteurs potables du film sont les animaux.

Mais il serait injuste de tout mettre sur le dos des acteurs, car le réalisateur est le plus responsable dans tout ça. Spécialiste de « chefs d’œuvres » aux titres évocateurs comme : « Perversion Story » en 69 ou encore « Carole, les salopes vont en enfer » en 71, ou dans un autre registre : « L’éventreur de New York » et « L’emmurée Vivante » en 69,  on se pose quand même une question qu’est ce qui à bien pu passer par la tête de cet homme là pour décider de réaliser « Croc Blanc » ? A vrai dire on ne le saura jamais, car le pauvre est décédé d’une overdose de Chocolat en 1996 à Rome (il était diabétique). Ce qui est sûr, c’est que, ce qui aurait put être un renouveau dans la carrière d’un réalisateur, devient d’un coup un accident de parcours, car après un second opus aussi réussi que le premier, le réalisateur se spécialisa dans les films gore dont le très impressionnant « L’enfer des Zombies », suite du film de Roméro en 1979. Pour en revenir à « Croc Blanc », la mise en scène y est inexistante, les bagarres dont la première à Dawson City, semble annoncer l’arrivée de Terence Hill et Bud Spencer, tant le duo y fait penser (Dans les baffes, comme dans les physiques), les doublages sont pitoyables autant que le bruitage des baffes, qui semble tout droit sorti de l’atelier des bruiteurs amateurs du coin. Une dernière chose concernant la jaquette du DVD, elle met en valeur un superbe loup qui, bien évidement, n’a rien à voir avec celui que vous verrez dans le film. Faut il en dire d’avantage ? Je ne le pense pas !

Une seule conclusion s’impose : Si pour vous «  Mon curé chez les nudistes » est un chef d’œuvre, si "Les Bidasses" ont bercé votre enfance au point de n’avoir jamais vu mieux, et bien sachez que « Croc Blanc » est un navet !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Aussi pauvre que le film, mais on ne va pas non plus en vouloir à l’éditeur de ne pas avoir mis beaucoup de moyens à la restauration de cette œuvre.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0


On en voudra certainement pas à l’éditeur de ne proposer qu’une piste mono, plus aurait été du gâchis. Le film ne valant certainement pas les honneurs d’un 5.1 et encore moins d’un DTS.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Pas de bonus, de toute façon, on ne voulait pas en voir plus.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
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Com. audio
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