L'éventreur de New York

Titre Original
Lo squartatore di New York
Genre
Pays
Italie (1982)
Date de sortie
jeudi 6 juillet 2006
Durée
91 Min
Réalisateur
Producteurs
Fabrizio De Angelis
Scénaristes
Dardano Saccheti
Compositeur
Franscesco de Masi
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Oui
Anglais
Non
Non
Non
Italien
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
91 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Un tueur en série, dont le modus operandi consiste à éventrer ses victimes, sème la terreur dans les rues de New York.

Critique subjective

Au sortir de ses trois zombie movies les plus célèbres (L’enfer des zombies, Frayeurs et L’au-delà), Lucio Fulci délaisse le fantastique pour signer un film de psycho killer : L’éventreur de New York. Connu pour être un bourreau de travail, c’est tout juste un mois après avoir bouclé le montage de La maison près du cimetière que le réalisateur italien entame son nouveau tournage, retrouvant à cette occasion un New York qu’il avait quitté avec le plan final de Zombi 2.

Assez tortueux, le scénario de Lo squartatore di New York possède de forts accents de giallo. Exemple : le meurtrier parle avec une voix de canard, détail qui évoque les maniaques de chez Dario Argento, eux aussi souvent pourvus de timbres bien étranges. En dépit de quelques petits tunnels dialogués, le film affiche un rythme assez soutenu (meurtres réguliers) ainsi que des passages dans lesquels Fulci ménage un bon suspense (la séquence dans l’hôtel en particulier). Saupoudrée de sexualité perverse, l’intrigue distille un érotisme vénéneux très présent.

Malgré quelques « effets » visuels (caméra subjective qui nous fait découvrir l’action à travers les yeux du tueur, filtres très colorés), c’est une approche quasi-documentaire qu’adopte Lucio Fulci sur L’éventreur de New York. A l’aide d’une photographie froide et peu flatteuse, la mégalopole américaine apparaît comme un univers morne, parfois sordide (le métro, les peep shows de la 42ème rue), et dans lequel l’incommunicabilité entre les individus semble ancrée au plus profond. Loin d’être un partisan du hors champ (doux euphémisme), le réalisateur nous détaille consciencieusement les exactions du personnage titre à travers des scènes très graphiques, comme lorsqu’un téton, puis un oeil, sont coupés en deux avec une lame de rasoir. Le film se voulant relativement réaliste, le gore a davantage d’impact que dans les oeuvres fantastiques de Fulci. Ce sont ces meurtres brutaux et riches en hémoglobine qui valurent au métrage des ennuis avec la censure au moment de sa sortie en salles.

Verdict

Film plutôt réussi en son genre, L’éventreur de New York est l’une des dernières oeuvres intéressantes d’un Fulci dont la filmographie allait sacrément battre de l’aile par la suite.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image fidèle aux choix artistiques du réalisateur. Si les scènes diurnes sont délavées et les séquences nocturnes très obscures, il ne saurait s’agir de défauts imputables à l’éditeur. Même chose pour la présence d’un léger grain sur le master. Si l’on peut trouver quelque chose à redire, c’est au niveau du manque de piqué de l’ensemble. La compression, indécelable à l’image, s’en sort pour sa part haut la main.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Italien
2.0
Anglais
2.0
Français
2.0
Trois pistes DD 2.0 plutôt bonnes. On passera rapidement sur les pistes anglaise et française (eu égard à des doublages peu reluisants et trop en avant) pour s’orienter vers la VO italienne. Sans faire d’étincelles (on part d’un format mono et l’ensemble est donc peu enveloppant), celle-ci offre néanmoins une certaine qualité d’écoute.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
3 min
Boitier
Amaray


 

- Fiche technique.

- Galerie photos.

- Film annonce (3 minutes).

- Bio-filmographies.

- Commentaire audio : Frederico Caddeo (journaliste) et Paolo Albiero (auteur d’un ouvrage sur Lucio Fulci) dispensent un commentaire érudit et très intéressant qui balaie tous les aspects du film et davantage encore.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage