Zombi 3

Titre Original
Zombi 3
Genre
Pays
Italie (1988)
Date de sortie
mardi 7 mars 2006
Durée
95 Min
Réalisateur
Producteurs
Franco Gaudenzi
Scénaristes
Rossella Drudi, Claudio Fragasso
Compositeur
Stefano Mainetti
Format
Dvd 5
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
95 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Echappant au contrôle des scientifiques et des militaires, un composé chimique se diffuse et transforme les populations en hordes de morts-vivants affamés.

Critique subjective

Années quatre-vingt. Désireux de surfer sur le succès du film de zombie made in Pittsburgh, le cinéma bis italien ne jure plus que par le personnage du mort-vivant. Lucio Fulci sera l’un des grands artisans de cette vague zombiesque transalpine. Après avoir dirigé L’enfer des zombies (ou Zombi 2), Fulci réalise Zombi 3 en 1988.

Précision de taille : Lucio Fulci n’est pas l’unique géniteur de Zombi 3. Comme de nombreux films dans l’histoire du septième art (Poltergeist et compagnie), le métrage souffre en effet d’une paternité ambiguë. Si le titre est officiellement signé par Fulci, il est de notoriété publique que Bruno Mattei a fait bien plus qu’y mettre son grain de sel. Résumons. D’un côté, nous avons un réalisateur qui sait peindre d’impressionnants tableaux cauchemardesques et, de l’autre, un sombre tâcheron connu pour ses infâmes navets sans queue ni tête. Un point commun tout de même : Fulci et Mattei sont deux cinéastes de l’excès. Excès de gore dans les deux cas, excès dans l’abstraction pour le premier (ses oeuvres sont d’étranges rêves sur celluloïd) et dans le n’importe quoi décomplexé pour le second (spécialiste des purges artistiques éhontées).

Passons vite sur un scénario tellement inexistant qu’il pourrait tenir sans mal sur un ticket de métro. Lorsqu’un composé chimique censé ressusciter les morts (le Death one, une substance que n’aurait pas renié le docteur West), se perd dans la nature, la contamination va bon train et les morts se montrent pleins de hargne. En dépit des mises en garde des scientifiques, les militaires pensent pouvoir régler la situation mais ne font qu’accélérer la propagation de la terrible épidémie. S’il possède parfois une ambiance éthérée, un onirisme sombre (le passage avec les zombies dans l’eau est marqué du sceau de Fulci), le métrage n’en est pas moins caviardé de scène ridicules d’un anachronisme fini (du pur Mattei) : oiseaux zombifiés (pourtant une bonne idée à la base) et tête décomposée bondissant d’un réfrigérateur sont de la partie. Dualité quand tu nous tiens.

Dans Zombi 3, les personnages des morts-vivants apparaissent comme les catalyseurs d’une conception artistique bicéphale. D’une scène avec des zombies lents, on passe sans vergogne à une séquence où les cadavéreux, comme sous acide, font preuve d’une vélocité pour le moins inattendue. Dans le même ordre d’idées, on saute de zombies décérébrés à des cadavres ambulants pourtant capables de prononcer quelques mots rageurs. Autant dire que le caractère bâtard du métrage se ressent.

Verdict

Hétérogène en diable, Zombi 3 est un film que l’on pourrait qualifier de fluctuant. Loin d’un Virus cannibale (dieu soit loué), le titre n’en est pas moins fortement tiré par le bas par les « apports » de Bruno Mattei. Gageons qu’un Fulci pur jus aurait eu une toute autre allure.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité vidéo assez déplorable. Si l’on se doute bien que le master du film ne devait pas être certifié THX (on parle quand même d’un vieux bis), on ne peut que constater que l’éditeur n’a rien fait pour améliorer quoi que ce soit (si ce n’est nous permettre de visionner la version intégrale du métrage). On se retrouve donc avec des visuels parfois limite flous, du grain à foison et des couleurs délavées. Maigre consolation, la compression s’en sort un peu mieux.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Un Dolby Digital 2.0 plutôt correct. Les deux pistes proposées font montre d’un certain dynamisme mais pas la peine d’espérer une spatialisation de pointe et un rendu cristallin. Rien de scandaleux au niveau sonore, mais rien de bien folichon non plus. La VF est à proscrire : doublages mauvais et passage en VO pour certaines scènes non doublées car coupées à l’époque.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


 

Aucun bonus.
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