U2 Popmart, Live from Mexico city

Genre
Pays
Grande Bretagne (1997)
Date de sortie
mercredi 12 septembre 2007
Durée
120 Min
Réalisateur
Producteurs
Ned O'Hanlon
Scénaristes
U2
Compositeur
U2
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Oui
Non
Allemand
Non
Oui
Non
Espagnol
Non
Oui
Non
Français
Non
Oui
Non
Portugais
Non
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
120 min
Nb Dvd
2

Concert du Groupe U2, enregistré le 03 Décembre 1997 à Mexico.

Avant 1997, lorsque l’on parlait de Méga concert, de prestation démesurée etc…, on pensait aux groupes Pink Floyd ou Queen. Puis après 1997, et une tournée mondiale suivie par des millions de fans à travers le monde, la démesure rimait avec U2. Bien avant une certaine Madonna, U2 changea littéralement ses influences avec des sonorités plus electro et pop. Des harmonies plus soignées que celles de la Madone et beaucoup plus en adéquation avec l’esprit du groupe, que la musique parfois pénible qu’a pu nous sortir la chanteuse. U2 offrit à son public un show impressionnant de lumières et de décibels, qui outre les problèmes médicaux qui marquèrent certains spectateurs, marqua l’audience par un show aussi saisissant de perfection que de simplicité. 

Mais pour comprendre une telle démesure, il faut retourner quelques années auparavant. En 1987, le groupe vient de remporter le plus succès planétaire de sa carrière avec l’album « Joshua Tree ». Une réussite qui le propulse « Plus grand groupe de Rock du monde ». S’ensuivit un album en 1988, un peu bâtard de reprises (Rattle and Hum), de moments live qui suivirent une tournée, tout en proposant de nouveaux morceaux comme « Desire ». Affaibli par une identité mal assumée, cet album sonne un peu comme la remise en question du groupe. Mais après une longue période de repos, le groupe renaît de ses cendres avec une nouvelle sonorité, plus Electro et débarque en 1992 avec "Achtung Baby", permettant ainsi aux membres de démarrer une série de concert (Zoo TV) autant caricaturale que gigantesque. Une série de concerts qui verra naître en parallèle une nouvel album tout aussi electro : Zooropa en 1993. Epuisé par cette tournée, le groupe sortira un nouvel album en 1997 appelé «  POP », qui verra une nouvelle série de Méga concert. Pour l’anecdote : cette tournée sauvera l’album, qui fut le moins apprécié des fans du groupe. Un petit historique nécessaire pour bien comprendre l’état d’esprit du groupe à cette époque précise. 

Et lorsque l’on parle de Méga concert et de Méga show, la tournée « PopMart » est une véritable réussite. Une scène gigantesque, des écrans titanesques où se reflètent les images du groupes, un Bono particulièrement en forme qui n’hésite pas à payer de sa personne pour électriser son public, les notes s’envolent emportant d’un coup le public dans son sillage. De l’arrivée sur scène du groupe, traversant la foule à l’image de boxeurs prêts à monter sur le ring, aux premières notes qui font jaillir un flot impressionnant de lumières sur cette scène gigantesque, d’un Bono toujours aussi adepte de mise en scène que ce soit en chantant (ou plutôt en vivant ses textes) ou que ce soit en communiant avec le reste du groupe, rien n’est laissé au hasard et le groupe offre un show tout autant démesuré et caricatural. Caricatural, car il joue de son aura pour aller à l’inverse de ses idées, tout en pastichant les méga show de leurs collègues tels que les « Rolling Stones », « Madonna » et autres « Michael Jackson », pour qui la démesure n’offre aucune limite.

Et pour le vidéaste qui découvre ce concert, le choc est saisissant, car la réalisation se veut beaucoup moins hystérique que les habituels films de concert et l’on se surprend très vite à trépigner et à ressentir un terrible sentiment de frustration, de n’avoir pas fait partie de cette foule de fans complètement électrisée par la musique et par la présence du groupe Irlandais. Un film surprenant, parce que totalement fidèle à l’esprit qui régnait semble-t-il dans ces stades qui virent l’invasion du staff encadrant la tournée gigantesque.

En conclusion, un concert gigantesque, une prestation titanesque (particulièrement de Bono, qui porte tout le spectacle sur ses épaules) et un vidéaste aussi envoûté que la foule est électrisée.  A ne surtout pas rater.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.85:1
Alors forcément avec un tel flot de lumière, l’image ne peut que souffrir de saturation. En règle générale, l’ensemble est de très grande qualité, mais parfois l’utilisation scénique de millions de diodes, provoque une très forte saturation de l’image au point que l’on n’arrive plus à discerner l’effet de scène ou l’effet d’écran. Une véritable souffrance parfois qui fait réellement regretter de n’avoir pas été dans la foule.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Assez décevant en PCM Stéréo, particulièrement efficace en 5.1 et DTS. Le son envahit tout de suite la pièce et entraîne le vidéaste dans le stade de Mexico. Une véritable réussite qui permet de mettre totalement en valeur la musique du groupe est ses sonorités electros envahissantes, mais fabuleusement en harmonie avec l’énergie du concert. Les basses raisonnent à souhait et la version acoustique de « Sunday Bloody Sunday » interprété par The Edge est un véritable plaisir de justesse.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
97 min
Boitier
Amaray
Alors là pour le coup, lorsque l’on parle de bonus, le DVD en fourmille. Tout d’abord deux propositions: Soit un visionnage complet qui offre la possibilité de voir l’intégral des bonus dans un ordre cohérent. Soit chaque séquences séparément afin d’en extraire les morceaux live complets. Hors donc on trouve dans cette édition différents titres live : Please/Where the streets have no name/discothèque/If you wear the velvet dress, enregistrés à Rotterdam, puis : Hold me, Thrill me, kiss me, kill me/ Mysterious Ways/ One enregistrés à Edmonton. Puis des bonus vidéos : “Staring at the sun” (Miami Version), “Last night on earth, first day in Hell”  (Remix Version). Puis 4 documentaires autour de cette tournée : « Lemon for Sale » : une visite guidée du citron géant,  puis « A tour of the tour » : le making of de la tournée et enfin « Last night on earth – an inside view » qui est en fait un mini making of du tournage du clip. Suit un montage des effets visuels projetés sur l’écran géant. Et pour finir un lien DVD-Rom pour collecter plein de bonne choses. L’exacte représentation d’une édition complète.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Bonus Live