Alexander volume 1

Genre
Pays
Japon (2003)
Date de sortie
vendredi 21 mars 2003
Durée
125 Min
Réalisateur
Avec
Producteurs
Masao Maruyama, Rin Taro, Haruki
Scénaristes
Hiroshi Aramata
Compositeur
Ko Ishikawa
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
Premier volume d'une série de 3 DVD
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Japonais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Simon Volant
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
125 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

Alexander, c’est l’histoire d’Alexandre le Grand ! Bien entendu une bonne dose de fantastique a été ajoutée mais la mythologie est respectée : ni laser, ni vaisseaux spatiaux !

Ce premier volume d’une série de 3 comporte 5 épisodes d’environ 23 minutes chacun (hors génériques).

Episode 1 :

Olympias de Macédoine donne naissance à Alexandre dont l’Oracle a prédit qu’il détruirait le monde. Il est intéressant de noter que la mère d’Alexandre est complètement cinglée et qu’elle passe ses journées à jouer avec ses serpents. L’un d’entre eux mangera d’ailleurs l’œil du roi Philippe 2 au moment de la naissance.

Aristote forme Alexandre. Une fois adulte, Alexandre commence à s’occuper des techniques de guerre et cherche à améliorer la force offensive des macédoniens en leur apportant la vitesse (et non la précipitation).

Episode 2 :

Alexandre s’avère être un guerrier redoutable et un meneur d’hommes hors paire. Le roi en prend ombrage. Des complots se mettent alors en place dans le palais contre Alexandre. La reine Olympias (la folle) est remplacée par Eurydice (manipulée par son père, le bras droit du roi) qui doit donner un nouveau fils à Philippe 2.

Episode 3 :

Alexandre mis en retrait du royaume va faire un tour à Babylone pour empêcher le pacte entre les Perses et les Grecs.

Episode 4 :

La nouvelle reine donne naissance à un nouveau prince. Elle aussi devient complètement folle. Il faut dire que Olympias la tourmente à distance. Lors de la cérémonie de présentation, le roi est assassiné malgré les efforts d’Alexandre pour le protéger.

Episode 5 :

Alexandre retourne guerroyer un petit peu et s’empare de la ville d’Athènes. Il se retrouve face à Diogène, philosophe et mendiant pour négocier le sort de la ville.

 

Qui est derrière tout cela ?

Peter Chung est le créateur d’Aeon Flux pour MTV. Il est le responsable (coupable ?) du design des personnages. Il vient de réaliser l’un des courts métrages de Animatrix. On lui doit également Transformer, Phantom 2040 ou Tortues Ninja.

Hiroshi Aramata : il a travaillé pendant 5 ans sur Alexandre le Grand pour la préparation de cette animation.

Mad House : le studio d’animation duquel sont déjà sorties des animations comme Neo Tokyo ou Ninja Scroll.

Masao Maruyama / Rintaro : les producteurs ont travaillé ensemble sur Astro boy, Final Fantasy, Galaxy Express 999, …

 

Critique artistique

Attention, ce n’est pas tout public

Primo, ce n’est pas indiqué sur la jaquette mais ce dessin animé est fortement orienté adulte. Chaque épisode apporte son quota de serpents, femmes nues, d’orgie et de sorcellerie. Exemple : Ep.1 : accouchement au milieu des serpents ; Ep.2 : sacrifice d’enfant.

Secundo, le style graphique retenu n’est ni comics, ni manga. Par contre, on notera une très forte inspiration « gay ». Les personnages sont plus proches des drags queens (torse en évidence, langues jambes, string, rapports ambiguës) que des héros des péplums hollywoodiens classiques. Les décors quant à eux sont relativement proches des animations européennes.

Les personnages sont donc relativement androgynes, les visages sont parfaitement définis. Les traits sont durs, les mâchoires expressives. Les décors, eux, sont plutôt beaux et variés.

L’animation est de très bonne facture. Avec de nombreux effets de lumières, des mouvements de foules (scènes de batailles) dans un montage rapide et dynamique.

Dans les 2 premiers épisodes, des effets de flous (Artistiques ???) et de brouillards trop nombreux fatiguent la vue d’autant plus que les sous titres, eux, sont toujours parfaitement définis.

Le gros point noir de la série, c’est la musique. Il faut croire que les synthés Bontempi ont encore de l’avenir. Les premiers 2-3 épisodes nous gratifient d’une musique techno minimaliste tandis que les derniers tentent une musique plus « classique ». Hélas, on sent que la bande son n’est pas peaufinée.

 

Verdict

Si le DVD n’avait contenu que les 2 premiers épisodes, la note aurait été très faible. Mais si le troisième est moyen, les épisodes 4 et 5 sont d’un très bon niveau. L’histoire prend un bon rythme et on passe outre le style graphique très spécial. Reste à savoir si le volume 2 de la série continuera dans cette direction.

Si vous pouvez voir un bon extrait du dessin animé pour vous faire une idée avant de l’acquérir, n’hésitez pas. Dans le cas contraire, nous vous conseillons d’attendre la critique du volume suivant avant de vous lancer dans un achat.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


Superbement compressée sauf le générique de début. L’image des 2 premiers épisodes est très fatigante à voir à cause d’effets de flous un plan sur deux et de surexposition. On a l’impression que la pièce est remplie de fumée. L’image est bien plus agréable sur les 3 épisodes suivants mais la définition générale reste tout de même faible en nus offrant des traits pas toujours trés nets.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Japonais
2.0


Le son est de bonne qualité mais il est en MONO (la jacquette indique un son stéréo). Le sous titrage français est optionnel. Seul le générique final (3 notes de synthé) est en stéréo. Il ne s’agit pas du générique officiel japonais et le raccord est audible à la fin du cinquième épisode. Le cinquième épisode nous gratifie également d’un blanc de 2 secondes à la seconde minute du dessin animé sans grande conséquence.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
25 min
Boitier
Amaray


La jaquette et la sérigraphie sont malheureusement immondes et ressemblent à un travail de fan pour un concours de magazine. Surchargée, elle dessert l'oeuvre.

Les menus eux sont animés et accompagnés par la BOF du dessin animé (en stéréo !). Il sont plutôt beaux. Chaque épisode est chapitré en 4 parties.

Aucun bonus mais une bonne dose de bandes annonces pour les autres séries de l’éditeur.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage