Le monde presque perdu

Titre Original
Land of the lost
Pays
Etats-Unis (2009)
Date de sortie
samedi 30 janvier 2010
Durée
97 Min
Réalisateur
Producteurs
Adam McKay
Scénaristes
Chris Henchy, Dennis McNicholas
Compositeur
Michael Giacchino
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

En parvenant enfin à faire fonctionner une de ses inventions, un scientifique has been ouvre la porte d’une dimension parallèle.

Critique subjective :

Dans sa folle course au recyclage, la grosse machine hollywoodienne, entre panne d’inspiration et frilosité financière, phagocyte tous les matériaux possibles. Livres, films déjà existants, séries TV, jeux vidéo et même marques de jouets, tout y passe. Adaptation cinématographique d’une série américaine des années soixante-dix (Land of the lost), Le monde presque perdu s’inscrit donc dans cette mouvance.

Au générique du Monde presque perdu, on relève la présence de plusieurs transfuges du Saturday Night Live. Le scénariste Dennis McNicholas (quasiment 200 sketches sur près de dix ans), les comédiens Will Ferrell et Jorma Taccone, tous sont passés par le show comique sévissant sur NBC. Loin d’être anecdotique, ce petit rassemblement de différentes générations issues de la même école du rire imprimera un peu de l’esprit SNL au Monde presque perdu. Logique, donc, d’y retrouver une bonne dose d’humour potache, un sens assez aigu du gag régressif.

Le script de Land of the lost tourne autour du personnage de Rick Marshall (Will Ferrell), éminent spécialiste des failles spatio-temporelles devenu un gros has been après s’être fait moucher en direct par un présentateur TV. Revigoré par l’intérêt que lui porte Holly Cantrell (Anna Friel), une jeune doctorante inconditionnelle de ses travaux, il va parvenir à achever la construction de son fameux amplificateur de tachyons (qui s’actionne en diffusant une chanson gay !). La machine fonctionnera tellement bien que le professeur, sa disciple et Will Stanton (Danny McBride dans le rôle d’un gros plouc du désert) seront propulsés dans un monde parallèle. Dans cet univers fourre-tout et coloré où se côtoient dinosaures, extraterrestres, hommes-singes et ruines de civilisations diverses, nos trois larrons trouveront un guide de fortune en la personne de Chaka (Jorma Taccone), un primate obsédé du sein.

Une fois lancé, le métrage évolue à cent à l’heure (particulièrement dans sa première partie) et ne s’octroie quasiment pas de moments de respiration. S’il est impossible de s’ennuyer, la teneur humoristique de l’ensemble se montre quelque peu faiblarde en dépit de plusieurs gags franchement réussis (« Chorizo tacos ? », la plaque de cristal vibrante, les insectes goulus). Heureusement, l’inénarrable Will Ferrell est là pour assurer le spectacle, incarnant ici un rôle dans lequel il excelle : celui de l’individu toujours très sûr de lui, d’une mauvaise foi absolue et arrogant en toute circonstance. Autant dire que sans Ferrell au casting, le métrage perdrait presque toute sa saveur. Un constat d’autant plus valable que la mise en scène, purement fonctionnelle, ne revêt guère d’intérêt. Derrière la caméra, on retrouve Brad Silberling, un réalisateur dont le seul véritable bon film à ce jour reste Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, œuvre « burtonienne » dans laquelle il dirigeait déjà un célèbre transfuge du Saturday Night Live : Jim Carrey.

Verdict :

A l’arrivée, si Le monde presque perdu n’est clairement pas la comédie du siècle, il s’impose comme un divertissement assez sympathique. Un petit film du samedi soir.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Une image de bonne facture. Propres, précis et bénéficiant d’une colorimétrie parfaitement gérée, les visuels, soignés, nous permettent de découvrir le film dans d’excellentes conditions. Un confort visuel que ne vient jamais troubler la compression, extrêmement discrète. Du bon travail.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Des pistes Dolby Digital 5.1 très immersives. Ample, pointu et bien spatialisé, le rendu sonore nous plonge au cœur de l’action. Mention spéciale à la formidable dynamique de l’ensemble (d’autant plus appréciable que le métrage est du genre nerveux) et à des basses particulièrement profondes. A noter que l’on privilégiera une version originale aux voix mieux dosées.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
25 min
Boitier
Amaray

- Scènes coupées (7 minutes) : Trois passages consacrés à la présentation des personnages et dont on comprend l’éviction du montage final pour d’évidentes raisons de rythme.

- Une journée dans la vie d’une grande star de cinéma (11 minutes) : Un faux making of maladroitement orchestré par Danny McBride. L’humour ne prend malheureusement jamais. Raté.

- Publicité et visite du magasin du canyon du diable (7 minutes) : Un supplément dans la même veine que le précédent pour un résultat … aussi peu probant.

- Commentaire sur le film par le réalisateur Brad Silberling : Un commentaire audio qui constitue de loin le bonus le plus intéressant de cette édition DVD. Assez captivant dans ses propos, Silberling nous en apprend long sur le film et ses à-côtés.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
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Bonus Cachés
Court Metrage