Cinq cartes à abattre

Titre Original
Five card stud
Genre
Pays
USA (1968)
Date de sortie
jeudi 13 mars 2003
Durée
98 Min
Réalisateur
Producteurs
Hall Wallis
Scénaristes
Marguerite Roberts
Compositeur
Maurice Jarre
Format
Dvd 5
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Espagnol
Oui
Non
Non
Italien
Oui
Non
Non
Néérlandais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Geneviève Silva
Editeur
Edition
Widescreen collection
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1


1880, Ricon, une petite ville du Colorado, commence à vivre au rythme de la ruée vers l'or. Un soir, un  étranger assis à la table de poker des habitués du saloon de Mama Malone (Ruth Springford) est démasqué, une carte cachée dans la main. Aussitôt, le jeune impétueux Nick Evers (Roddy Mc Dowall) entraîne les hommes dans la nuit pour pendre le tricheur. Seul Van Morgan (Dean Martin), joueur professionnel, tente de s'y opposer, en vain. Le lendemain, la vie reprend son cours. Van part pour Denver, le cortège des nouveaux s'installe en ville avec la venue de Lily Langford (Inger Stevens) avec son escouade de jeunes et jolies coiffeuses et un nouvel homme d'église à la gâchette facile, le Révérend Jonathan Rudd (Robert Mitchum). Deux meurtres sont alors commis. Little George (Yaphet Kotto), serveur au saloon et ami de Van, part le prévenir: les deux victimes étaient présentes autour de la table cette fameuse nuit ... Loin de garder ses distances, Van revient. La tension monte, d'autres cadavres sont découverts. il ne fait plus aucun doute, la vengeance est à l'origine des crimes. La traque commence alors jusqu'au duel final.

Tiré du roman Glory gulch  de  Ray Gaulden, Cinq cartes à abattre  fait partie de ces westerns incontournables qui mettent à l'écran de grands acteurs hollywoodiens des années 60 comme Dean Martin et Robert Mitchum. Entrecoupé de scènes de séduction entre le beau Dan Morgan et Nora Evers ( Katherine Justice), une jeune fille tombée sous le charme, puis entre le même séducteur et Lily, le film offre tous les ressorts propre au genre avec ses séquences de saloon, de poker, de tirs d'adresse au revolver sur les pales d'une éolienne, de bagarres et de duels. Pourtant, c'est avec plaisir que l'on se laisse transporter par l'intrigue et que l'on traverse les paysages arides et montagneux du Colorado. Le réalisateur, Henry Hathaway, joue sur des plans cinématographiques d'un bel esthétisme pour rendre l'atmosphère plus pesante ou plus légère selon si l'on se trouve plongé au coeur des crimes, dans la moiteur de la nuit, ou en présence de scènes dialoguées propres à développer le mystère qui entoure la vengeance. Rien n'est laissé au hasard. Aussi, même si notre flair nous permet de cerner très vite le coupable, des éléments viennent affiner et pimenter l'histoire. La musique de Maurice Jarre, quant à elle, participe à l'intensité des scènes cruciales en leur conférant une dynamique qui transporte dans la tension croissante de l'intrigue. Enfin, il faut ajouter que  Dean Martin lui-même participe à la couleur musicale en interprétant la chanson du générique.
Bref, 98 minutes de pur plaisir. 
Voilà une très bonne idée de la part de la célèbre firme américaine Paramount qui nous fait profiter de son riche catalogue de westerns en rééditant certains d'entre eux comme El Dorado, L'homme qui tua Liberty Valance et en permettant à d'autres de voir le jour en DVD tel Cinq cartes à abattre, En route vers le sud de et avec Jack Nicholson et Will Penny le solitaire de Tom Gries, riche en bonus.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
L'image se révèle, la plupart du temps, d'une bonne tenue et n'accuse que très peu le poids des années. Seuls deux défauts "s'invitent" au spectacle.
Tout d'abord, quelques scènes présentent des faiblesses de compression avec l'apparition d'une pixellisation. Ensuite, deux passages (minutes 75 et 83) sont affectés par des sautillements et quelques déformations (pellicule endommagée ?). Ces deux problèmes privent le traitement vidéo d'une appréciation maximale mais la restitution des images reste malgré tout de qualité, surtout lorsqu'on prend en compte l'ancienneté du film.  

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Le Dolby Digital 2.0 mono est l'unique format proposé, rien de surprenant à cela.
Quant au résultat, il est un peu décevant sans pour autant être catastrophique. Les bruitages, les voix et la musique sont bien restitués dans les passages calmes ou avec peu d'informations à diffuser. En revanche, dès que les voix sont nombreuses ou plus fortes, dès que la musique s'emballe, une touche d'agressivité apparaît avec à certains moments un phénomène de saturation. Le spectacle s'en ressent car il se trouve privé de l'impact supplémentaire qu'apporte la bande son dans les scènes clé. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Après avoir sélectionné la langue des menus ... c'est le film qui se lance et non le menu général !
Celui-ci, fixe et muet, propose au travers d'un graphisme très coloré mais banal, les rubriques suivantes :
- Lecture
- Sélection audio
- Sous-titres
- Accès aux scènes
En dehors de la présentation "ordinaire", c'est surtout l'absence totale de bonus qui caractérise cette production : là encore, une occasion manquée de faire de ce DVD un titre exceptionnel ...
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage