Barton Fink

Titre Original
Barton Fink
Genre
Pays
Usa (1991)
Date de sortie
vendredi 17 juin 2011
Durée
97 Min
Réalisateur
Producteurs
Ethan Coen
Scénaristes
Joel et Ethan coen
Compositeur
Carter Burwell
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1

Critique de Simon volant

Synopsis

New York 1941. Barton Fink, jeune dramaturge, rencontre le succès grâce à un roman populaire. Hollywood s'intéresse à lui et Barton cède à la tentation de l'argent facile. Arrivé en Californie, Wallace Beery le charge d'écrire son premier scénario avec le n-ième opus d'une série B sur le monde des lutteurs. Entre les studios et sa minable chambre d'hôtel, Fink va découvrir les mystères d'Hollywood, l'angoisse de la page blanche et un étrange voisin qui lui révélera quelques secrets sur l'art de l'existence...

 Critique Subjective

Quatrième long métrage des frères Coen, Barton Fink est aussi leur premier film sans Barry Sonnenfeld leur directeur de la photographie sur Blood simple, Arizona Junior et Miller's Crossing qui deviendra également un réalisateur talentueux (MIB, Wild Wild West entre autres).

Niveau style, c'est un film très mature des deux frères (dans la ligné de Miller's Crossing). Bien plus pro que Blood Simple, bien moins déjanté qu'Arizona Junior, on y trouve en fin de compte un film à l'humour décalé proche de celui de the Big Lebowski et aussi une part de mystère inquiétant avec le personnage de John Goodman (un habitué des films des Coen). Dans les rôles principaux, on retrouve donc Goodman et John Turturro (Réunis à nouveau dans O Brother ou The big Lebowski), acteurs sérieux et, ici, très bien dirigés (Franchement, Goodman, ne vaut pas grand chose en dehors des films des Coen).

Barton Fink est le seul film des Coen à mettre en scène le monde du cinéma. Autant dire tout de suite que les deux frangins passent l'image des grands studios au vitriol. Wallace Berry est un savant mélange des défauts des dirigeants et fondateurs de la Fox, Warner, Universal, etc. Ici le scénariste est sous contrat et doit se dévouer corps et âme pour son patron et le pire châtiment, en cas de conflit, est justement de rester sous contrat (se faire virer est une sorte de libération). Le rêve vire alors au cauchemar, l'industrie du rêve devient une prison. Il est d'ailleurs ironique de voir que les frères sont aujourd'hui passés du cinéma indépendant au service des grands studios avec des films toujours réussis mais plus commerciaux et moins inspirés comme Intolérable cruauté.

Le thème principal de Barton Fink, la peur de la page blanche tient justement du vécu pour les Coen qui ont eu le plus grand mal à écrire Miller's Crossing (un chef d'oeuvre injustement ignoré). Pendant l'écriture laborieuse de Miller's Crossing, les deux Coen ont écrit en à peine 3 semaines le scénario de Barton Fink.

Sur la fin du film, ce dernier change de ton et tombe dans le fantastique et l'humour noir. On retrouve tous les ingrédients qui feront alors le succès des prochains films : méchants crétins, policiers qui ne comprennent rien, une dose de fantastique et une louche d'humour noir.

Palme d'or à Cannes en 1991
Barton Fink a obtenu à l'unanimité du jury la Palme d'Or. Ce n'est pas tout! Le même film a également cumulé le Prix du meilleur réalisateur pour Joel Coen ainsi que le Prix d'interprétation masculine pour John Turturro. C'est le seul film à avoir cumulé autant de prix. D'ailleurs les règles ont été changées par Gilles Jacob les années suivantes.

Verdict
Sans contexte un excellent film des frère Coen. A ranger dans votre collection entre Fargo et The Big Lebovski. Ce petit bijou, pas forcement facile d'accès, restera un film de référence dans leur filmographie.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
L’image du DVD a plutôt bien vieilli même si elle semble dépassé dans ses contraste sous es plans larges par des masters plus moderne. Ensemble correct néanmoins

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Bon, la VF en 2.0 possède une dynamique... minable. Ampli au maximum pour entendre quelque chose. La spatialisation est correcte.
La VO en 2.0 est meilleure mais le meilleur choix est sans doute la version 5.1. Dynamique et riche en effets surrounds, cette piste saura vous faire oublier la piste française. Dommage tout de même pour les amoureux de la VF.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray
Bonus allégé ;  quelques scènes coupées
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage