Intolérable cruauté

Titre Original
Intolerable Cruelty
Genre
Pays
USA (2002)
Date de sortie
mardi 25 mai 2004
Durée
95 Min
Réalisateur
Producteurs
Brian Grazer
Scénaristes
Ethan et Joel Cohen
Compositeur
Carter Burwell
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
95 min
Nb Dvd
1


Synopsis :
Miles Massey est l'avocat que l'on s'arrache quand on veut divorcer. Sa renommée et son train de vie témoignent de sa remarquable réussite. Mais Miles s'ennuie. Il ne va pas tarder à trouver un cas à sa mesure. Marylin Rexroth, future ex-femme d'un richissime investisseur immobilier pris en flagrant délit d'adultère, comptait profiter de la vie et d'une belle pension. Mais Miles réussit à dispenser son client du moindre dédommagement. Décidée à se venger, la jeune femme épouse aussitôt un magnat du pétrole. Entre Miles et Marylin commence alors un match où tous les coups sont permis.

Critique subjective :

Une vision...
L’équipe scénariste/réalisateur des frères Joel et Ethan Coen semble avoir été envoyée sur Terre par une instance supérieure bienveillante afin de leurs permettre de délivrer au monde un message positif mais saugrenu par le biais du cinéma. Leurs visions uniques, de criminels sans envergure, d’un paumé amateur de vodka au lait ou encore d’un écrivain face à la page blanche, tous entourés par une ménagerie grotesque de personnages secondaires, sont les moteurs de certains des films les plus idiosyncrasiques des ces derniers années. Un certain regard sur le monde et une propension à s’attaquer à des genres différents ont réservé aux frères Cohen une place spéciale dans le paysage cinématographique, quelque part entre le film d’auteur et le film grand public : The Big Lebowski, Fargo, Millers Cossing et O’Brother sont non seulement particulièrement bien filmés mais ont aussi l’avantage non négligeable d’être populaires.

De l’amour...
Intolérable cruauté, avec son héro aux dents longues (et obsédé par ces mêmes dents) et son héroïne inaccessible, possède tous les attributs de ce qui aurait pu être, sans la vision idiosyncrasique du monde des deux frères, une comédie romantique « sérieuse (?) ». Pourtant, l’avocat Miles Massey est une référence en matière de divorces tandis que Marilyn Rexroth est une croqueuse de fortunes. La rencontre entre ces deux personnages hauts en couleurs se fait au tribunal et, en lieu et place d’un cupidon lanceur de flèches, c’est un privé armé d’une caméra vidéo qui fait, et surtout défait, les couples. Car Intolérable cruauté nous emmène, avec humour, pour une promenade sur les chemins difficiles, « dans nos années de cynisme », de l’amour. Il s’agit tantôt d’une satire des mœurs maritales contemporaines, tantôt une évocation grinçante des nombreux divorces de Los Angeles (« Il aurait été possible de raconter cette histoire n'importe où, mais elle n'aurait pas eu la même saveur, parce que le film est façonné et nourri par des attitudes et un style de vie que l'on ne trouve que dans cette ville. » Joel Cohen).  

Décalé(e)...
Les chemins de l’amour, cinématographiés par les frères Cohen, sont pleins de pièges et de rebondissements. Les personnages campés par George Clooney et par Catherine Zeta Jones forment à l’écran un couple grandiloquent. L’ensemble fait d’Intolérable cruauté un film très sympathique, légèrement décalés par rapport aux autres films des deux frangins : "C'est le film le plus glamour que nous ayons fait !", une comédie romantique féroce et jubilatoire… "Pour nous, il s'agissait d'essayer quelque chose de différent, mais sans rien perdre de notre identité".

Un dernier mot ?
Si le film est plutôt décalé par rapport au reste de la production cinématographique américaine, il faut tout de même noter qu’il l’est également par rapport aux autres films des frères Cohens. Ne vous attendez donc pas à y retrouver l’exubérance de leurs autres pièces. L’ensemble s’avère être tout de même plutôt divertissant : une bonne comédie loufoque mais pas le meilleur de leurs films...
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Pas de taches, ni de rayures, des couleurs très saturées qui renforcent le coté glamour du film, de bons contrastes et pas de défauts de compression : c’est du très bon travail.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1


Toutes les pistes proposées ici sont assez équivalentes. Pour un film essentiellement basé sur de longues scènes de dialogues, le son a surtout une répartition frontale. Pourtant, quand la musique surgit dans le film, ce sont toutes les enceintes qui sont sollicitées. Les pistes se permettent même de temps en temps quelques effets surrounds convaincants. L’ensemble est donc très satisfaisant. Notons que la piste DTS Française propose des basses plus mordantes.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray


Interactivité

Le film est entièrement chapitré, les menus sont bien produits : animés, ils reprennent l’esthétique luxueuse du film. Notons qu’il n’est pas possible de changer les pistes sonores à la volée.

 

Dans les coulisses (11’40’’)

Comme bien trop souvent, le ton est à l’autocongratulation : le film est grandiose, drôle et les acteurs se sont bien amusés sur le tournage. On y apprend tout de même que le scénario, écrit par les frères Cohen, n’était pas fait pour que ce soit eux qui le réalisent. De ce fait, leur approche pour ce film, qu’ils jugent peut-être trop commercial, fût légèrement différente…

 

La garde robe (5’11’’)

Pour Mary Zophres, la créatrice des costumes, le film a une esthétique plus classique que d’autres productions pour lesquelles elle a collaboré avec les Cohen. On découvre donc, dans ce petit bonus, que George Cloney porte des costumes inspirés de ceux porté par Cary Grant dans indiscret…

 

Le bêtisier

Un grand classique : le bonus « faire valoir »… Le plus drôle, finalement, c’est de ne même pas le regarder et d’imaginer ce qu’il peut bien contenir.

 

Un dernier mot ?Les bonus ne sont pas parmi les plus intéressants… A peine quelques informations pertinentes sont disséminées dans les deux reportages. L’ensemble est malheureusement bien trop complaisant.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage