Lady Killers

Titre Original
The Lady Killers
Genre
Pays
USA (2004)
Date de sortie
vendredi 10 décembre 2004
Durée
99 Min
Réalisateur
Producteurs
Tom Jacobson
Scénaristes
Joel et Ethan Cohen
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Ladykillers est un remake homonyme du classique de 1955, réalisé par Alexander Mackendrick. " Joel et moi avions adoré le film original", raconte Ethan Coen. "C'est une histoire redoutablement efficace qui offre un potentiel comique puissant. Nous l'avons épurée jusqu'à n'en garder que la structure principale, les rouages, et nous avons repensé tout le reste. Les spécificités des personnages et le cadre de l'action sont complètement différents de l'original." Joel Coen précise : "L'idée de situer Ladykillers dans le Sud et de faire de la vieille dame une fervente de l'Eglise baptiste a été notre point de départ. Cela redéfinissait tout l'ensemble".
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Fabrice Navarro
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
99 min
Nb Dvd
1


Synopsis.

Le docteur Goldthwait Higginson Dorr III réunit un gang "d'experts" pour accomplir le casse du siècle. Ses associés ? Un spécialiste en explosifs, un perceur de tunnel, un gros bras et un complice infiltré qui risque d'être découvert... Le QG de l'opération ? La cave d'une vieille dame, Mrs. Munson, qui fréquente assidûment l'église et ne se doute de rien. Les cinq hommes se font passer pour des musiciens qui ont besoin d'un endroit où répéter. Le premier problème ? Dorr et ses associés sont des amateurs. Le vrai problème ? Ils ont sérieusement sous-estimé leur hôtesse. Lorsque Mrs. Munson découvre leurs projets et menace de les dénoncer aux autorités, les cinq malfrats décident de l'associer à l'affaire. Après tout, se débarrasser d'elle ne devrait pas être un problème...

Critique subjective.

Notation sur l'échelle des Cohen...

Votre humble serviteur ayant à son actif 4 films des frères Cohen, il n'hésitera pas à le situer au niveau d'un O'Brother entre l'excellent Fargo et le tout juste passable Intolérable Cruauté. Vous l'avez compris, ce film se situe à honnête sur mon échelle. Ceci dans l'optique de cerner mon appréciation et ma sensibilité aux films des 2 frangins et de vous faire une idée par rapport à la votre.

Alors, pourquoi honnête sans plus ?

Et bien, tout d'abord passons outre sur le film original puisque les frères Cohen n'en ont gardé que le (trés bon) squellette : une cave, un casse du siècle, une vieille dame. Là s'arrête la comparaison. Ensuite, c'est là que le bas blesse : les Cohen disposaient d'un excellent postulat de départ avec du comique de situation et des rebondissements potentiels en pagaille. Or ils ne nous délivrent que le minimum syndical et tout le long du film il manque cette petite étincelle qui nous ferait entrer complètement dans le film et être dans cette équipe de bras cassés sous la baguette de Tom Hanks.

Un exemple vaut mieux qu'un long discours.

Prenons un exemple tout simple de situation, pourtant fortement cocasse, non exploitée par Ethan et Joel. Nos p'tits gars sont de faux musiciens et font croire à la mama qu'ils sont des vrais. Arrive bien sûr un moment dans le film (le meilleur possible en plus) où la mama a réuni une armée d'autres mamas dans son salon pour qu'ils leur jouent un morceau. Enorme, on va se fendre la poire ! Hélas, non ! Tom Hanks s'en tire par un "Nous ne sommes pas au complet" (c'est vrai il manque le rappeur Garth) "Nous ne pouvons jouer...". Et là il se met à déclamer du poême d'Edgard Alan Poe à son audience... Mais..mais..arrive comme un cheveu sur la soupe, Garth ! Et la on se dit "Ah..ah ! pris au piège ils vont devoir jouer !!!" Eh ben non... et hop on passe à une scène suivante... Grosse déception. Et tout le film suit ce schéma, on arrive à un moment où chaque scène pourrait être savoureuse tant elle est bien amenée et "flouuuu", elle s'effondre comme un soufflet... Idem pour les séquences du casse, on vibre à peine... alors que zut ! Quoi, il y avait de quoi faire !

Au final un film chaleureux auquel il manque un peu d'âme.

Car il faut être honnête. Si on reste sur sa faim, c'est que les frères Cohen ont à défaut d'exploiter à fonds le scénario, réussi à créer une superbe ambiance chaleureuse. Et Dieu qu'on y est bien dans cette maison et cette petite ville bercée par le Gospel et le blues....La vie semble s'y être figée et tous ses (rares) habitants y vivent tranquillement et tout "dwoucement". On y retrouve un air de famille avec un film comme "Cookie's Fortune" de R. Altman par exemple.

Un Tom Hanks de compétition...

En voila un superbe rôle pour Monsieur Hanks : gentlemen cambrioleur qui plus est érudit ! Cabotin à souhait, il s'est totalement approprié le personnage et lui donne vie à merveille. Irma P. Hall  dans son rôle de  vieille mama caractérielle s'en tire trés bien, bien que frôlant parfois le cliché mais reste trés attachante et forme un beau duo avec Tom Hanks. Comme dans beaucoup de films des frères Cohen, les seconds rôles ont tous leurs personnalités et sont tous plus ou moins barges : un sadique général vietnamien capable de gober sa cigarette dans sa bouche et sans les mains pour la ressortir des que la vielle mama a le dos tourné, un simple d'esprit, un rappeur ultra vulgaire et un spécialiste des explosifs atteint du syndrôme du colon irrité... Tout pour faire une pure comédie. Râlant....

..et un chat au poil !

Pickles, retenez bien son nom ! Car ce rouquin de matou est tout simplement excellent, aussi anodin qu'il en a l'air il vous réserve de bonnes surprises. Un acteur né, ce chat...

Conclusion.

Une comédie douce et chaude bercée par des gospels et du blues, dotée d'une image chaleureuse saturée sur les jaunes qui lui confère un charme esthétique indéniable. La patte Cohen, quoi. Malheureusement il manque un petit quelque chose pour que la mayonnaise prenne et devienne un trés bon film partant pourtant d'un trés bon postulat. Là, c'est sympa sans plus et on aurait pu faire beaucoup mieux.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Chaleureuse et douce.

Ahhhh...Qu'il fait bon vivre dans ce film...Ceci en raison de la superbe bande son (trés O'Brother dans l'esprit) du film mais aussi de l'image qui nous délivre des couleurs chaudes et saturées (dans les jaunes). Quelques touts petits défauts de compression de ci de là dont un étonnant mini gel d'image lors du premier voyage sur le pont. Mais l'ensemble est trés fin et trés bien retranscrit. Les frères Cohen imposent leur patte avec cette trés belle photographie.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Gospel et blues en 2.1

Oui, c'est peut être un peu exagéré et de mauvaise foi, mais il faut reconnaître que l'ensemble du film se déroule sur les frontales et que seul pendant les séquences de Gospel on entend (faiblement) se réveiller les surrounds qui se tapent un bon petit roupillon sinon pendant le reste du film. Mis à part ce fait, les dialogues sont trés audibles, bien spatialisés et dotés d'une bonne dynamique. VO et VF sont trés proches et pour une fois la VF ne transforme pas les personnages. Mais ceci préférez la VO pour le jeu de Tom Hanks et venez chercher votre carte du club "Vo Only".

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
22 min
Boitier
Amaray


Menus : animés et sonorisés, plutôt jolis, fonctionnel,seules les fontes du menu font moins classes.

Bonus : Pas grand chose à se mettre sous la dent...Un bonus sur le dressage de l'éetonnant et excellent matou eut été une excellente idée..mais non... snif... Tout est en DD 2CH.

The Gospel of  LadyKillers (VOST - 8:14) : On retrouve ici les 2 scènes de gospel du film mais en version intégrale, et surtout on retrouve ce drôle de petit bonhomme, sosie de Prince , qui gigote dans tous les sens pour dirigier les choeurs. Le Gospel ça met la pêche !

The Slap Reel (VOST : 1m37) : Il s'agit d'une sorte de mini bêtisier/scène de tournage des baffes reçues par Marlon Wayans. Le pauvre, il a dégusté.... et c'était de vraies baffes et uppercuts d'oreillers...

Danny Ferrigton (VOST - 11:04) : Reportage sur ce monsieur luthier de sa profession qui a réalisé sur mesure les instruments de musique du film. Outre ce film, ce passionant et passioné luthier a réalisé des guitares pour les plus grands dont en particulier un jeune timide musicien, jusque là fauché, venant s'offrir sa première vraie guitare : un certain Kurt Cobain...

Conclusion : Une comédie douce et chaude bercée par des gospels et du blues, dotée d'une image chaleureuse saturée sur les jaunes qui lui confère un charme esthétique indéniable. La patte Cohen, quoi. Malheureusement il manque un petit quelque chose pour que la mayonnaise prenne et devienne un trés bon film partant pourtant d'un trés bon postulat. Là, c'est sympa sans plus et on aurait pu faire beaucoup mieux. Côté bonus, il y a du y avoir un cambriolage au studio car c'est un peu peau de chagrin.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage